Grève SNCF - les TGV Ouigo particulièrement impactés par les annulations
La grève de la SNCF devrait entrer mercredi 18 dans son quatrième acte, comme prévu par le calendrier de l'intersyndicale. Elle impacte cependant les différents services de la compagnie ferroviaire de manière variée.
C'est notamment le cas des trains Ouigo. Les TGV Low Cost de la SNCF semblent en effet être les premières victimes des cessations de travail des cheminots. Ainsi, lors du mouvement du lundi 9 , la SNCF avait annoncé un TGV sur cinq mais aucun train Ouigo. Lors de celui du samedi 14, il fallait compter un TGV sur trois mais seulement un Ouigo sur cinq.
L'entreprise publique a dévoilé lundi 16 la liste des trains low-cost supprimés mercredi 18 en raison de la grève ( les numéros 7601, 7603, 7608, 7610, 7621, 7628, 7651, 7656, 7660, 7669, 7688, 7699, 7801, 7808, 7820, 7822, 7827, 7829, 7830, 7839, 7841,7843, 7846, 7848). "Nous recommandons vivement aux clients des trains supprimés de ne pas se rendre en gare, aucun acheminement ne pouvant être garanti". Les trains Ouigo partent en effet essentiellement de gares secondaires et éloignées des centres-villes, desquelles il apparaît plus difficile de trouver une alternative de transport.
Voir: SNCF le planning des prochains jours de grève (calendrier)
Il est donc impossible de réserver pour les jours de grève prévus en avril. Le site Ouigo assure que "toutes les informations concernant la circulation de votre train sont disponibles l'avant veille de votre départ, dès 17h sur notre page «INFO GREVE»". Il est cependant encore trop tôt pour que la compagnie ferroviaire communique pour les mois de mai et juin.
Il est possible d'échanger sans frais son billet en ligne en cas d'annulation mais l'éventuelle différence de prix est à la charge du voyageur. Il est également possible d'être remboursé par un bon d'achat dans les 7 jours suivant la date initiale du voyage.
Les syndicats de cheminots ont lancé le 3 avril leur planning de grève perlée qui court jusqu'au 28 juin, si aucun accord n'est trouvé avec le gouvernement d'ici là sur la réforme ferroviaire.
En début de mois, à l'issue d'une réunion de travail avec la ministre des Transports Elisabeth Borne, les représentants syndicaux avaient déjà fait connaître leur intention de poursuivre au-delà de cette date s'ils n'obtenaient pas satisfaction.
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