La notoriété influence-t-elle le traitement judiciaire des 'people' ? Interview de maître Caroline Wassermann
ENTRETIEN ESSENTIEL - Le 19 avril dernier, le tribunal correctionnel de Paris a rendu son verdict : le journaliste sportif Pierre Ménès, accusé d’avoir agressé sexuellement deux vendeuses d’un magasin d’articles de sport et une hôtesse chargée d’installer les spectateurs au Parc des Princes, est relaxé pour deux des victimes présumées mais condamné à deux mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité pour la troisième. Une condamnation en deçà des réquisitions du parquet qui avait demandé 8 mois de prison avec sursis et 6 000 euros d’amende.
Nous recevons une de ses avocats, maître Caroline Wassermann, qui estime que son client est victime de sa notoriété. Une notoriété qui, d’après l’avocate, vaudrait aux personnes connues un traitement singulier de la part d’une justice en mal d’exemples, et d’un bénéfice de la présomption d’innocence détérioré par des campagnes médiatiques aux conséquences parfois très violentes.
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