"J’ai été étiqueté d’extrême droite par le ministère de l’Intérieur" Mervyn Hoff, candidat sans étiquette aux législatives
« J’ai appris cela deux semaines avant le premier tour des élections, c’était trop tard, on ne pouvait qu’alerter les journaux locaux ». Le fondateur de l’association Amitié-solidarité et organisateur de nombreux rassemblements citoyens dans les Hauts-de-France, Mervyn Hoff, a eu la drôle de surprise de se voir catégorisé « divers extrême droite » par le ministère de l'Intérieur lors de sa campagne avant les dernières élections législatives (voir le site de campagne). La raison selon lui : il s'est opposé au passe sanitaire. Dans ce "Pause", il nous livre son témoignage :
Cette « manipulation de l'opinion » par les institutions n’est pas une action isolée, selon notre invité. Comme lui, beaucoup de candidats qui ont participé aux élections législatives se sont vus attribués des étiquettes politiques qui ne correspondent pas à leurs idées. Mervyn Hoff explique qu’il ne souhaitait pas se présenter avec une étiquette particulière, estimant que son rôle en qualité de député aurait été de « représenter la population » sans distinction politique.
Lors de son inscription, le candidat a demandé à être inscrit « divers autres ». Si cela n'était pas possible, Mervyn Hoff affirme avoir indiqué son souhait d'être classé sous l'étiquette « divers gauche ». À sa surprise, et à deux semaines du début de ces élections, le président de l'association découvre qu’il est inscrit en tant que « divers extrême droite ».
Pour le candidat âgé de 29 ans, la raison est claire, ses actions en tant qu’organisateur de manifestation en opposition au passe sanitaire lui ont valu d’être catalogué à l'extrême droite sur la base de cette prise de position politique : « Les gens n’ont plus confiance dans les partis politiques, donc n’importe quel citoyen doit pouvoir faire valoir ses droits de base qui sont de pouvoir se présenter à ces élections » explique Mervyn Hoff. Et de s'interroger : « On voit aujourd’hui des maires élus sans étiquettes, alors pourquoi pas des députés ? »
Voir aussi : "Ils réclament un vrai débat et écrivent au Premier ministre".
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