Pour Daniel Craig, c'est à l'Europe de régler la situation des migrants
"C'est aux gouvernements européens d'agir pour régler" la situation des migrants, a déclaré Daniel Craig en pleine promotion de Spectre. "Un espion de cinéma ne va pas régler la question", a-t-il ajouté pour justifier le fossé qui sépare la fiction de la réalité.
Dans le dernier épisode de la franchise (qui sortira dans les salles obscures le 11 novembre prochain), James Bond franchit les frontières en échappant à la vigilance de l'Intelligence service et démuni de passeport. Une performance bien éloignée du quotidien des migrants de Calais, qui tentent chaque jour de rejoindre clandestinement le Royaume-Uni. Au mois de juin, une quinzaine d'entre eux ont péri en tentant leur chance.
"Les gens ne pensent pas à James Bond lorsqu'ils se battent pour traverser la Méditerranée avec leurs familles, c'est même le cadet de leur souci", a déclaré l'acteur pour différencier le scénario du film d'action de la réalité.
Ironie du sort, Daniel Craig a été choisi par le gouvernement britannique pour assurer la nouvelle campagne de promotion du tourisme en Grande-Bretagne. Une immense affiche scandant "Bond is Great Britain" ("Bond est la Grande-Bretagne") a été diffusée au moment de la sortie de Spectre.
En trois jours, le nouveau James Bond a déjà amassé quelque 24,5 millions de livres (plus de 34,3 millions d'euros) au Royaume-Uni. L'acteur qui a connu quelques gamelles pendant le tournage, s'est dit plus heureux que jamais de faire ces films et a démenti les rumeurs selon lesquelles il aurait pour projet d'abandonner son rôle.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.