"Underwater" : Vincent Cassel et Kristen Stewart coincés en eaux profondes (vidéo)

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France-Soir
Publié le 08 janvier 2020 - 12:38
Mis à jour le 13 janvier 2020 - 10:53
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Kristen Stewart Vincent Cassel Film Underwater
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©20th Century Fox
Vincent Cassel constate que Kristen Stewart est blessée. Mais dans le fond, ce n'est pas si grave.
©20th Century Fox

SORTIE CINÉ "Dans l’espace, personne ne vous entend crier", disait en 1979 le slogan du film mythique de Ridley Scott Alien, le 8ème passager. Au fond de l'océan non plus, peut-on ajouter plus de 40 ans après, à propos du film Underwater, sur les écrans depuis ce mercredi 8 janvier.

Kristen Stewart et Vincent Cassel sont les deux têtes d'affiche de ce film de science-fiction, d'action, de suspense et d'horreur qui se situe dans une station de forage et laboratoire sous-marin installés dans la Fosse des Mariannes en plein océan Pacifique, à 8.000 kilomètres de la terre ferme et à 11.000 mètres de profondeur.

Six survivants

Un tremblement de terre secoue cette exploitation minière conçue pour abriter pendant des mois jusqu'à 60 personnes. Tout explose, l'eau envahit le moindre espace, et bientôt il ne reste que six survivants: le capitaine Lucien, chef de la station (Vincent Cassel), l'ingénieur Norah Price (Kristen Stewart), et quatre autres techniciens (trois hommes et une femme).

Pas de capsule d'évacuation d'urgence, pas de submersible, pas de liaison radio avec le monde extérieur: le capitaine Lucien estime que leur seule chance de survie est de gagner une plate-forme désaffectée d'où ils pourront –peut-être– regagner la terre ferme. Et pour cela ils n'ont qu'une solution: y aller à pied, équipés de scaphandres, en marchant sur le fond de l'océan. Sans savoir ce qui les attend...

C'est le troisième film du réalisateur William Eubank, 37 ans, peu connu en France, après déjà deux histoires de science-fiction: Space Time: L'ultime Odyssée (dans l'espace) en 2011 et The Signal (dans le monde de l'informatique) en 2014. Rien de nouveau sous le soleil et au fond de l'océan: le réalisateur, les producteurs et les scénaristes ne s'en cachent pas, l'histoire est largement inspirée des deux premiers films de la série Alien et du film Abyss de James Cameron en 1989.

Hommage au lieutenant Ripley

Et le personnage le plus fort du film, cette Norah Price incarnée par Kristen Stewart, intrépide, cool mais dure à cuire, intelligente et calme, fait immanquablement penser à l'héroïne des Alien, le lieutenant Ellen Ripley interprété par Sigourney Weaver. "On peut dire que le personnage de Norah est, en quelque sorte, un hommage à Ripley", confirme Adam Cozad, un des coscénaristes. "Ce n'était pas important que Ripley soit un homme ou une femme et ça a fait d'elle une pionnière. Personne n'avait jamais écrit un tel personnage avant. Elle nous a servi de modèle et nous a poussés à faire de Norah un personnage dont la trajectoire n'a rien à voir avec son sexe. Ça semble être une représentation vraiment authentique, et vu le monde dans lequel on vit, on avait le sentiment que c'était le bon message à faire passer".

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En sous-vêtements mouillés ou dans sa combinaison de scaphandrier, Kristen Stewart, cheveux ras péroxydés, occupe donc tout le film de son charisme, ne laissant que des miettes à ses cinq partenaires, même si l'on est admiratif devant la variété des rôles tenus ces temps-ci par Vincent Cassel: ici un chef expérimenté, vrai dur mais humain, qui sait prendre les bonnes décisions au bon moment. Loin du voyou abruti qu'il interprétait dans Le Monde est à toi, du personnage de Vidocq dans L'Empereur de Paris ou de l'éducateur au grand cœur de Hors Normes.

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Entre deux scènes effrayantes ou angoissantes, cet Underwater est parsemé des dialogues aussi habituels qu'invraisemblables dans ce genre de films (traits d'humour, conversations sur la famille, les chiens et les souvenirs personnels), le tout entrecoupé de détails technologiques et de jargon technique, avec la voix métallique de l'ordinateur central qui égrène dangers et catastrophes. Sans oublier bien sûr les jugements moraux sur l'Homme qui ne respecte pas la Nature: "C'est notre faute. On a percé le fond de l'océan, et on ne sait pas ce qui en est sorti. Et l'océan se venge", dit à un moment l'un des personnages.

Ne pas arriver en retard

Dans une atmosphère oppressante (claustrophobes, s'abstenir), le jeu consiste pour le spectateur à deviner combien de personnages (chiffre de 0 à 6) seront encore vivants à la fin du film –et lesquels. Et, dernier petit conseil: ne pas arriver en retard à la séance, cet Underwater ne s'encombre pas de préliminaires et démarre très fort, au bout de trois minutes environ…

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