Affaire Jeremstar : le blogueur voulait parler de revenge porn dans le prochain numéro de "Salut les Terriens"
Ironie du sort, sacrée coïncidence, timing… Des expressions qui collent parfaitement à la terrible situation dans laquelle se trouve Jeremstar et dont il se serait bien passé.
Depuis le début de semaine, le blogueur people spécialiste de la téléréalité, à la tête d'une impressionnante communauté de "followers" sur les réseaux sociaux, est au cœur d'un scandale sexuel qui l'a poussé à se retirer de l'antenne et de Salut les Terriens sur C8 (au moins pour l'émission de dimanche.)
Le youtubeur Aqababe a mis en ligne une vidéo intime du jeune homme en train de se masturber et a révélé qu'un de ses proches, Pascal Cardonna alias Babybel, était impliqué dans un affaire de chantage sexuel et de prostitution de mineurs.
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Jeremstar, accusé par son cyber-agresseur d'être le complice de Pascal Cardonna, a nié les faits et intenté une action en justice. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour atteinte à l'intimité de la vie privée.
A noter que les accusations soulevées par Aqababe à l'encontre de Pascal Cardonna ne sont pas vérifiées et qu'il est donc toujours présumé innocent pour tous ces faits.
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Et donc, ironie du sort, Jeremstar avait prévu selon Europe 1 de faire un reportage sur le revenge porn dimanche dans SLT, puis d'en parler sur le plateau avec les invités de Thierry Ardisson.
Ironie de l'histoire, @jeremstar avait prévu pour la prochaine émission des Terriens du Dimanche, un sujet sur le revenge porn...
— Europe 1 (@Europe1) 18 janvier 2018
L'Info Média de @PhilippeVandel (8h55)#JeremstarGate #E1Matin pic.twitter.com/3PcM14smpr
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Le revenge porn, selon la définition de Thierry Vallat, avocat au Barreau de Paris et partenaire de France-Soir, est "le fait de diffuser sur Internet, les réseaux sociaux, ou d’envoyer par des moyens de télécommunication des photos ou vidéos intimes et/ou à caractère sexuel obtenues dans le cadre de relations intimes et ou de partager un contenu sexuellement explicite en ligne sans le consentement de la ou des personnes apparaissant dans le contenu".
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