Affaire Maëlys : "Enquêtes criminelles" (W9) prépare aussi une émission spéciale sur la disparition de la fillette
L'affaire passionne à un point tel que les émissions consacrées commencent à se bousculer alors que les faits sont encore loins d'être résolus. Après la diffusion de Chroniques criminelles sur NT1, c'est une autre émission judiciaire de la TNT, Enquêtes criminelles (W9, groupe M6), qui a annoncé par la voie de son animatrice la préparation d'une émission spéciale sur l'affaire Maëlys. Invitée lundi 13 de Buzz TV, l'émission diffusée sur la page Facebook de TV Magazine et sur le site du Figaro, Nathalie Renoux a évoqué son rapport aux faits divers dans le cadre de sa présentation de cette émission qui dure maintenant depuis dix saisons. Il s'agit d'ailleurs de la plus ancienne émission de ce type sur la TNT (loin cependant de Faites entrer l'accusé sur France 2 et ses 17 saisons).
L'animatrice, également présentatrice régulière du journal de 19h45 sur M6, a dévoilé que les équipes de l'émission étaient déjà à pied d'œuvre sur l'émission qui sera consacrée à la disparition de Maëlys de Araujo. "On a commencé à y travailler. C'est assez rare. D'habitude on est dans le cold case (les affaires déjà anciennes, NDLR)".
Comme l'a fait précédemment Chroniques criminelles qui a conçu une émission spéciale avec des équipes prêtes à réagir au montage à des révélations de dernière minute, le programme de W9 a envisagé un dispositif particulier pour cette affaire hors norme et surtout... toujours en cours. "Là, on a décidé (…) de commencer à enquêter dès maintenant et, pourquoi pas de sortir un document au cours de l'année. Imaginer un direct, ce n'est pas impossible".
L'enquête sur la disparition de Maëlys, 9 ans, semble au point mort même si les fouilles se poursuivent. Nordahl Lelandais reste le principal suspect dans la disparition de la fillette même si l'ex-militaire et maître-chien nie toute implication dans la disparition de l'enfant. Seule une trace ADN le confond en partie, en l'ayant poussé à admettre que la fillette était bien montée dans son véhicule, une Audi A3, pour vérifier la présence de chiens. Malgré le faisceau de suspicions, aucun autre élément à charge n'a été révélé pouvant indiquer que le trentenaire ait enlevé la petite fille.
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