Disparition de Maëlys : "Chroniques criminelles" (NT1) se penche sur l'affaire, les recherches continuent en Isère
Le mystère reste toujours entier sur la disparition de la petite Maëlys de Araujo, 9 ans, dans la nuit du 26 au 27 août sur le parking de la salle polyvalente de Pont-de-Beauvoisin en Isère. L'enquête, si elle continue pourtant dans une relative discrétion, ne dévoile pas de nouvelles permettant de savoir si Nordahl Lelandais, qui clame son innocence, est bien impliqué ou non.
Une absence de résultats annoncés qui trouble même les reportages télévisés consacrés à l'affaire. Dernier cas en date, le samedi 11 novembre sur NT1, l'émission Chroniques criminelles présentée par Magali Lunel était dédiée à la mystérieuse disparition. Le programme a dû s'adapter non seulement aux petits détails quotidiens qui se rajoutent aux faits, mais aussi parer à la possibilité qu'entre le montage de l'émission et sa diffusion un élément de l'enquête ne bouleverse l'affaire.
Le jour même de la diffusion de l'émission, Magali Lunel expliquait encore au magazine Télé-Loisirs que les équipes de NT1 se tenaient prêtes à toute éventualité. "On travaillera jusqu'au dernier moment pour coller au plus près de l'actualité. Le montage final du sujet se fera donc juste avant sa diffusion et plusieurs salles de montage ont été mises à disposition simultanément pour permettre à nos différents journalistes de travailler dessus en même temps" détaillait l'animatrice. De son côté, la chaîne a expliqué au magazine que "si une telle situation se produisait, nous pourrions intervenir directement depuis la régie finale, pour diffuser un bandeau explicatif par exemple". Un dispositif spécial qui avait déjà été mis en place lors de la diffusion d'un sujet sur la tuerie d'Orvault.
Sur le terrain, les recherches continuent et rien n'est venu troubler la diffusion de Chroniques criminelles. Selon une information du Dauphiné libéré parue le vendredi 10, les plongeurs ont fouillé le weekend du 4 et du 5 novembre des plans d'eau qui n'avaient pas encore été passés au crible sur la commune de Saint-André-le-Gaz, en Isère, à une douzaine de kilomètres des lieux de la disparition de l'enfant. Soit une distance potentiellement atteignable par le suspect en voiture lors de son absence suspecte à l'heure où la fillette a été signalée comme absente. Selon le quotidien local, les fouilles sont terminées sur ce secteur et n'ont rien donné.
L'ancien militaire et maître-chien de 34 ans a toujours nié avoir roulé avec la fillette à son bord. Il a seulement reconnu, après avoir prétendu l'inverse dans un premier temps, que l'enfant était montée dans le véhicule à l'arrêt pour y vérifier la présence de chiens.
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