Google Doodle : un jeu amusant à la veille d'Halloween
Nombreux sont ceux qui doivent déjà préparer leur costume et leur maquillage afin d'être le plus terrifiant possible le soir d'Halloween. Pour mettre les internautes dans l'ambiance, Google a réalisé ce dimanche 30, à la veille de la Fête des morts, un Doodle se présentant sous la forme d'un petit jeu. Dans cette animation, le joueur est un petit chat sorcier qui doit vaincre avec l'aide de sa baguette magique des fantômes et des esprits malfaisants. Et pour les battre, il doit dessiner sur l'écran les symboles visibles au-dessus de leur tête. A première vue, le jeu à l'air plutôt facile. Pourtant, difficile d'arriver au bout: le jeu se complique au fur et à mesure que le niveau s'élève. Mais pour aider le chat à combattre les petits monstres et à rétablir la paix à la "Cat Magic Academy", des "vies" lui sont offertes à plusieurs moments (pour jouer même après Halloween et la dispartion du Doodle, c'est ici).
Pour celles et ceux qui l'ignorent, l'origine de la fête d'Halloween remonte avant l'ère chrétienne, aux alentours de -300. Chez les Celtes païens, l'année ne s'achevait alors pas le 31 décembre mais le 31 octobre. Cette ultime nuit, chaque année, était dédiée à Samain, dieu de la mort. Lui donner un jour dans l’année visait à réserver les 364 autres à la vie. Célébrée en Irlande et en Ecosse, la fête de Samin a progressivement été supplantée par la Toussaint introduite le 1er novembre par l'Église catholique aux environs du VIIIe siècle.
Mais Halloween a ensuite été exportée aux Etats-Unis par les Irlandais au XIXe siècle. A cette époque, les migrants irlandais et écossais s'étaient installés là-bas pour fuir la Grande famine en Irlande. Ils avaient apporté dans leurs valises leurs contes, leurs légendes et leurs coutumes.
Selon un nouveau sondage Odaxa, révélé par Le Parisien, trois Français sur dix comptent participer à la fête d'Halloween. Parmi les personnes interrogées, 80% estiment qu'elle est avant tout destinée aux enfants. Au total, 59% des sondés jugent la fête amusante, 54% populaire et 39% voient en cet évènement l'occasion de dédramatiser la mort.
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