Le CSA épingle la radio NRJ pour des blagues sexistes dans l'émission de Cauet
Le Conseil de Surveillance de l'Audiovisuel (CSA) a mis en demeure, jeudi 28 septembre, le groupe NRJ pour de "graves manquements concernant le respect de l'image des femmes" et "la protection de l'enfance" dans certains numéros de l'émission de radio C Cauet.
L'organe de surveillance a "constaté de graves manquements aux dispositions relatives au respect de l'image des femmes et à la protection de l'enfance et de l'adolescence pour le programme radiophonique +C Cauet+, lors des émissions des 17 décembre 2015, 5 février 2016 et 4 mars 2016", selon un communiqué mis en ligne samedi. Et d'ajouter: "faute de se conformer à l’avenir aux dispositions de la loi du 30 septembre 1986 (…) et à ses obligations conventionnelles, la société NRJ pourrait faire l’objet d’une procédure de sanction".
Cette émission, qui date de 2010, est animée par Sébastien Cauet. Elle se déroule du lundi au vendredi de 19h à 22h. Le site spécialisé OZAP a identifié les séquences pointées du doigt par le CSA. Dans l'une d'elle, l'animateur avait proposé un jeu à son équipe autour de l'élection de Miss France : chaque personne devait répondre à une question sur l'élection et si elle gagnait, elle devait poster sur Twitter un message de soutien à l'une des candidates du concours. Au contraire, si elle perdait, elle devait poster sur le réseau social, un message débutant par "je mettrais bien une pétée à…".
S'en était suivi des propos scabreux, irrespectueux et sexistes tout au long de l'émission à l'antenne comme sur les réseaux sociaux, ce qui a particulièrement déplu au gendarme du PAF.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.