Miss France 2016 : Jean Paul Gaultier, président du jury
C'est un invité de marque qui présidera cette année le jury de l'élection Miss France 2016. Le créateur Jean Paul Gaultier, qui avait déjà accepté de faire partie des juges en 2010 pour l'élection de Malika Ménard, succèdera ainsi à Garou et Patrick Bruel pour présider le prochain jury de Miss France. Lors de la cérémonie, le 19 décembre prochain au Zénith de Lille, il désignera donc avec les autres membres du jury celle qui prendra la relève de la Nordiste Camille Cerf, Miss France 2015, et deviendra la nouvelle ambassadrice des Français.
Ce choix, qui peut en surprendre certains, est pourtant loin d'être anodin: lors de son dernier défilé de prêt-à-porter en septembre 2014 au Grand Rex, le couturier, surnommé "l'enfant terrible de la mode" dès ses premiers défilés en 1970, s’était inspiré des Miss France. A cette occasion, ses mannequins étaient habillées comme des Miss, avec des écharpes, et portaient, pour certaines, des looks inspirés de Geneviève de Fontenay, qui ne fait désormais plus partie du comité Miss France.
Dans les colonnes du Parisien, Sylvie Tellier, la présidente du comité Miss France a fait part de sa joie d'accueillir ce grand monsieur au sein la famille Miss France. "Je suis heureuse qu'un créateur français qui a une carrière exceptionnelle s'associe à notre cérémonie. C'est un beau cadeau qu'il nous fait''. Malgré tout, l'ex-miss France n'a toutefois pas précisé si Jean Paul Gaultier aura son mot à dire sur les tenues portées par les Miss lors du show diffusé sur TF1.
Avant le grand jour, les 31 candidates s'envoleront pour un voyage à Tahiti, mais sans Miss Bretagne (Eugénie Journée) et Haute-Garonne (Julie Taillard) qui ont été toutes deux destituées de leur titre régional après la découverte de photos jugées compromettantes. Ce sont leurs dauphines qui paraderont sur scène à leur place lors de la grande cérémonie.
Car sur ce sujet, le règlement de Miss France est très clair: "ne pas avoir participé à des séances photos, captations audiovisuelles et/ou tout type d’événements susceptibles de permettre une exploitation auprès du public d’images dans lesquelles la candidate apparaît totalement ou partiellement dénudée et/ou d’images la représentant à caractère érotique et/ou pornographique".
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