Homicide à La Ciotat : la piste du règlement de comptes privilégiée
La piste du règlement de comptes sur fond de trafic de drogue est privilégiée pour l'homicide par balles d'un homme de 28 ans lundi soir à La Ciotat (Bouches-du-Rhône), a-t-on appris mardi de source policière.
La victime, un homme connu des services de police notamment pour des faits liés au trafic de stupéfiants, a été touchée aux alentours de 19H00 par plusieurs balles de kalachnikov près d'un hypermarché de La Ciotat, a-t-on appris de même source.
L'homme, qui se trouvait sur son scooter, a été atteint par des tirs en provenance d'une voiture, qui a été retrouvée incendiée dans le 11ème arrondissement de Marseille plus tard dans la soirée. Touché à l'abdomen, l'homme est décédé sur place.
L'auteur des faits est en fuite. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Marseille. L'autopsie devait avoir lieu mardi.
"La piste du règlement de comptes est privilégiée au vu du mode opératoire employé, de l'arme utilisée et des antécédents judiciaires de la victime", a-t-on précisé de source policière.
Il s'agit du 11e homicide, dont neuf règlements de comptes, depuis le début de l'année dans les Bouches-du-Rhône (contre 18 règlements de compte l'an passé à la même date).
En 2016, 34 personnes ont été tuées par armes à feu dans le département, la plupart (29) dans des règlements de compte liés au banditisme ou au narco-banditisme.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.