JO-2024 : centre aquatique, villages, transports, quels risques identifiés ?
Village olympique, village des médias, centre aquatique: où sont les risques de dérapage, qui pourraient atteindre jusqu'à 500 millions d'euros, dans les grands chantiers des Jeux Olympiques de Paris-2024, selon le rapport d'experts remis au gouvernement vendredi.
- Dans le village olympique
Situé sur trois communes, à Saint-Denis, L'Ile-Saint-Denis, Saint-Ouen
. achat des terrains estimé à 20 millions d'euros de plus
. relogement d'un lycée estimé à 80 millions d'euros
. surcoût de l'enfouissement de lignes à haute tension dans la zone: 20 millions d'euros
- "Cluster olympique" du Bourget
Situé au Bourget et à Dugny, cette importante zone doit accueillir un centre des médias et un village pour les journalistes, ainsi que plusieurs compétitions
. Dépollution et gardiennage du terrain pour les épreuves de tir: 7 millions d'euros
. Surcoût pour le village des médias estimé entre 7 et 17 millions d'euros et surcoût du déficit d'aménagement de 12 à 27 millions d'euros
- Centre aquatique
Situé à Saint-Denis, juste à côté du Stade de France
C'est le principal risque de dérapage. Il est estimé entre 160 et 170 millions d'euros plus cher que le projet initial.
. Voies olympiques
Plus de 300 kilomètres (317 km) de routes sont prévus dans le dossier de candidature parisien dédiés aux "voies olympiques", destinés à transporter la famille olympique (toutes les personnes accréditées) pendant les JO-2024. Le budget alloué à ces voies est prévu à 15 millions d'euros, alors que les experts estiment que "les coûts observés pour ce type de voies réservées sont largement supérieurs", de l'ordre de 124 millions d'euros, soit un surcoût de 109 M EUR.
. Planning "tendu" pour le métro
Trois lignes du métro prévus dans le projet du Grand Paris Express --la 14, et un tronc commun entre la 16 et la 17-- constituent un "enjeu fort du bon déroulement des Jeux", soulignent les inspecteurs dans leur rapport. Si les lignes 16 et 17 doivent être achevées à l'horizon décembre 2023, il existe un "aléa potentiel de sept mois", un planning "tendu" pouvant se prolonger jusqu'à la veille de l'ouverture des JO-2024, programmée le 26 juillet 2024.
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