Laura Smet : "j'ai choisi de me battre"
"J'ai choisi de me battre", écrit Laura Smet dans une lettre adressée post mortem à son père Johnny Hallyday, dont elle a décidé de contester le testament en justice.
"J'ai appris, il y a quelques jours, que tu aurais rédigé un testament nous déshéritant totalement David (son demi-frère, ndlr) et moi", écrit l'actrice dans cette lettre transmise à l'AFP par l'intermédiaire de ses avocats.
"Il y a encore quelques semaines, tu me disais à table: +Alors, quand est-ce que vous faites un enfant?+. Mais que vais-je pouvoir lui transmettre de toi, toi que j'admire tant?", poursuit-elle.
"Tant de questions sans réponses. Toutes ces fois où on a dû se cacher pour se voir et s'appeler! Il m'est encore insupportable de ne pas avoir pu te dire au revoir, papa, le sais-tu au moins ?", poursuit Laura Smet dans cette lettre.
"Toutes les nuits tu viens me voir dans mon rêve, je te vois : tu es beau, sans aucun tatouage, tu es enfin libre et tu cours dans la brume l'air totalement perdu et apeuré", écrit-elle.
"Je t'entends, papa, et moi, j'ai choisi de me battre. J'aurais préféré que tout cela reste en famille, malheureusement, dans notre famille c'est comme ça...", ajoute Laura Smet, en concluant sa lettre sur ces mots: "Je suis si fière d'être ta fille. Je t'aime Papa."
Plus grande star du rock français, Johnny Hallyday est décédé à 74 ans le 6 décembre des suites d'un cancer. Marié pendant 21 ans à Laeticia, il était père de quatre enfants: David, l'aîné, qu'il a eu avec Sylvie Vartan, Laura Smet, née de son union avec Nathalie Baye, et Jade et Joy, adoptées pendant son dernier mariage.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.