Moi(s) sans tabac : comment vaincre la mauvaise humeur perceptible au septième jour ?
Une semaine après le début de l'opération "Moi(s) sans tabac", qui vise à inciter 16 millions de fumeurs à arrêter la cigarette pendant le mois de novembre, la mauvaise humeur commence à pointer le bout de son nez. Toutefois, pas d'inquiétude à avoir: cette phase du sevrage est tout à fait normal. Selon le site tabac info service, ce comportement est le plus souvent lié au manque de nicotine. Et bien souvent, cette période n'est pas un moment facile pour celui ou celle qui souhaite arrêter de fumer ainsi que pour son entourage. Car son humeur peut être momentanément difficile à supporter. Nervosité, agressivité, tristesse: la personne peut passer par différentes phases.
Concrètement, la cigarette joue un rôle d'antidépresseur. Pour celles et ceux qui l'ignorent, la fumée de cigarette contient des substances (dont la nicotine) qui favorisent la libération de dopamine ou encore de sérotonine, ces dernières jouant un rôle dans le plaisir et la sensation de bien-être. Mais lorsqu'une personne arrête de fumer, tous ces effets disparaissent. L'arrêt du tabac entraîne alors une augmentation dans le cerveau de la protéine "monoamine oxydase" (MAO-A) responsable du changement d’humeur. Alors pour tenter de vivre au mieux cette mauvaise passe, de nombreuses solutions existent. Dans certains cas, il est possible de se faire prescrire par son médecin des substituts nicotiniques (patchs, gommes).
D'autre part, il est conseillé au moment de l'arrêt du tabac, de changer ses habitudes quotidiennes pour limiter les envies de fumer, et de mettre en place des activités physiques ou de loisirs agréables pour récompenser les efforts déjà faits. Les "anciens" fumeurs ne doivent pas hésiter à prévenir les personnes de leur entourage pour qu'ils puissent les aider et leur permettre d'adapter leurs comportements.
Pour rappel, l'envie d'une cigarette passe en quelques minutes seulement. Alors dans le cas d'une envie soudaine, il faut essayer de s'occuper l'esprit: boire un grand verre d'eau, lire un article de journal ou encore marcher un peu. Et si rien ne fonctionne, il ne faut pas hésiter à se faire aider dans sa démarche, en appelant par exemple le 39 89 pour un suivi téléphonique gratuit avec un(e) tabacologue.
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