Stop aux nuisances sonores au-dessus de Paris : les avions et bientôt les taxis volants

Auteur(s)
Corine Moriou, grand reporter pour FranceSoir
Publié le 18 décembre 2022 - 10:30
Mis à jour le 10 janvier 2023 - 22:00
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Flight Radar
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Flight Radar 24 vous indique les vols en direct.
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Les bruits des avions ne concernent plus uniquement les riverains des aéroports, mais aussi les Parisiens. Y aurait-il des changements de trajectoires au départ de Roissy-Charles-de-Gaulle ? Avec l’arrivée des taxis volants en 2024, les pollutions sonores risquent de rendre la capitale invivable. 

« J’en ai ras-le-bol, vraiment ras-le-bol », tempête Philippe M., résident du 18èmearrondissement : « Avant, je n’avais aucun bruit. Maintenant, les avions me réveillent toutes les nuits et je dois me boucher les oreilles dans la journée. Qui a décidé de changer les trajectoires des vols ? On a déjà notre lot d’agressions sonores en tous genres à Paris. Stop ! »

Anne F. , 10 ème arrondissement, fulmine : « Dans un local donnant sur une cour au rez-de-chaussée, je donne des leçons de Pilates depuis 15 ans. Désormais, les avions volent au-dessus de la salle. Les élèves ont des difficultés à se détendre. Certaines n’ont pas renouvelé leur abonnement. » 

On connaît le désespoir des riverains des aéroports de l’Ile-de-France dont la vie est un cauchemar. Mais, désormais, ce sont les Parisiens qui sont touchés tpar les nuisances sonores.

Que se passe-t-il dans le ciel de Paris ? Pourquoi tant d’avions ? 

Nous nous sommes plus particulièrement intéressés aux avions qui décollent de Paris-Charles de Gaulle et perturbent la tranquillité des Franciliens. Remarquons au passage que si l’on parle toujours de Roissy-Charles de Gaulle dans le langage courant, c’est bien Paris - le Grand Paris ! - qui est mis en avant par le groupe ADP (Aéroports de Paris). 

Comment pister les vols au-dessus de votre tête ?

© Air France - Airbus 380 dans le ciel de Paris.

L’excellente application Flightradar24 permet de suivre en temps réel les trajets aériens dans le monde entier et de comprendre ce qui se passe au-dessus de nos têtes. Il suffit de cliquer sur la silhouette jaune de l’avion qui devient rouge : on suit alors sa trajectoire avec de précieuses informations et une photo de l’appareil en prime. 

Nous constatons qu’au départ de Paris-CDG, des avions font des boucles vers l’ouest et survolent le nord de Paris pour partir à l’est vers des destinations comme Zurich, Genève, Francfort, Belgrade, Istanbul…

Paris-CDG Zurich

Ainsi, un Airbus A320 (vol AF1814) décolle de Roissy, le 5 décembre 2022 à 17h pour Zurich. Il fait une boucle et survole la Porte de Champerret, le Parc Monceau, la Basilique du Sacré-Cœur, l’hôpital Lariboisière, Les Buttes-Chaumont… Il est à 9 900 ft (pieds) au-dessus de la capitale. 

Saviez-vous que la réglementation autorise de survoler Paris, de jour comme de nuit, mais au-delà de 6 500 pieds, soit 1 981 mètres d’altitude ?

Paris-CDG/ Lyon

Nul n’est épargné. D’autres avions survolent Paris du nord au sud. Par exemple, un vol AF7652 décolle à 0h05 de Roissy-CDG pour Lyon et survole Levallois-Perret, le Parc Monceau, le Grand Palais, la tour Eiffel pas très loin, le Bon Marché, la gare Montparnasse, le cimetière Montparnasse…

En l’occurrence, ce vol est déjà à 10 782 pieds quand on l’identifie sur Flightradar24. Mais cela n’empêche pas le désagrément sonore pour ceux qui sont sous sa trajectoire et au-delà. Le bruit, en effet, se répand sur plusieurs kilomètres. 

Puis c’est la paix retrouvée, mais de courte durée. Trois minutes plus tard, un autre vol vient perturber le silence. Une piqûre de stress supplémentaire qu’il faut endurer. Le jour et la nuit. Mais la nuit quand même…  

Paris-CDG/ Tokyo

Le vol AF6724, Cargo Air France, décolle de Roissy à 0h05 le 6 décembre, fait une boucle au nord de Paris pour s’envoler sur Tokyo. À cette heure-ci, en dépit de son altitude à 12 000 pieds, cet avion de fret réveille plusieurs arrondissements !

Incontestablement, les gros porteurs comme les Airbus A319, A380, A350, Boeing 777 sont plus bruyants que les autres aéronefs, moyens porteurs ou avions légers. 

Les compagnies aériennes sont nombreuses à danser au-dessus de la capitale : Air France, Qatar Airways, Emirates, Singapore Airlines, El Al, Air Serbia, Air Hambourg, Nouvelair Tunisie…

Notons que l’aéroport de Paris-CDG dessert près de 280 villes dans le monde.

L’ADP (Aéroports de Paris) n’a pas souhaité donner suite à notre demande d’interview.

Selon une étude de Bruitparif, l’observatoire du bruit en Ile-de-France, près de 1,6 million de Franciliens seraient exposés à des niveaux de bruit très supérieurs aux recommandations de l’OMS pour garder une bonne santé. Sous les couloirs de Roissy, les Franciliens perdraient jusqu’à trois années de vie « en bonne santé ».

La liste est longue des effets dévastateurs sur la santé : stress, burn-out, apnées du sommeil, dépressions, problèmes cardio-vasculaires, hypertension, asthme, allergies, absentéisme, échecs scolaires, surmortalité… 

Vous voulez vous plaindre ? Bon courage ! 

Un phénomène nouveau ? Une pluie de signalements et de plaintes se sont dernièrement abattus sur la Maison de l’environnement et du développement durable de Roissy-CDG. 

La boîte vocale au 01 48 64 63 82 est saturée, mais l’on peut envoyer un courrier à entrevoisins.groupeadp.fr/formulaire-de-contact. Lorsque la réponse arrive, c’est pour orienter l’intéressé vers environnement-dsna@aviation-civile.gouv.fr

Le plaignant envoie alors par mail sa requête à la Direction des services de la navigation aérienne (DSNA). Faute de réponse, il téléphone au 01 58 09 43 21, au « Service des Nuisances des Aéronefs » de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Son contact n’est pas en mesure de lui donner une réponse, mais lui propose d’envoyer un mail à l’adresse suivante : environnement-dsna@aviation-civile.gouv.fr. Retour à la case départ. 

Bref, les administrations semblent débordées.

À tel point que la DSNA a envoyé une réponse standard - c’est-à-dire toujours la même, mot pour mot – à des plaignants de différents arrondissements de Paris en leur faisant croire qu’il s’agissait d’une réponse personnalisée correspondant à leur demande.

La DSNA a présenté aux plaignants les mêmes journées caractéristiques du 10 juin 2022 et 18 juillet concernant le survol de leur arrondissement, comme si c’était une étude spécifique qui a été faite pour eux. Notons, par ailleurs, que les plaignants ont fait des demandes d’explication pour les mois de novembre et décembre 2022. Alors pourquoi se référer à l’été ?

Dans le courriel, on trouve ensuite ce même passage :

« Il n’y a eu aucune modification de trajectoires ou d’altitudes, les survols de ce secteur sont tout à fait conformes au dispositif de circulation aérienne en vigueur en région parisienne… Nous vous précisons que le trafic aérien est en augmentation depuis le mois de mars, et pour certaines journées, ce trafic dépasse celui de l’année 2019… Les avions atterrissent et décollent toujours face au vent et, en moyenne statistique, la configuration face à l’ouest (vent d’ouest dominant en région parisienne) est établie 60% du temps sur une année. C’est la configuration ouest qui a été majoritaire en septembre, octobre et novembre. Nous vous informons que Paris est davantage survolée en configuration ouest. »

Un début d’explication ? 

En tout cas, les nuisances sonores au-dessus de la capitale persistent. Sont-elles incontournables ? Pas moins de 2,1 millions de Parisiens sont concernés par ce nouveau fléau.

Thierry Oriol, membre au bureau exécutif du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), explique : « La route à suivre est effectuée à partir du Standard Instrument Departure (SID) sauf indication différente d’un contrôleur de la circulation aérienne. La trajectoire peut être modifiée notamment en cas de problèmes météorologiques comme par exemple un gros orage, de la neige et du brouillard. »

Nous avons pris contact avec Loïc Parisi, secrétaire national du Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA), sachant que le contrôle aérien est une mission de service public qui dépend de la DGAC. « Le catalogue des procédures de décollage et d’atterrissage pour l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle n’a pas changé. Il n’y a pas plus de vols au-dessus de la capitale ces derniers mois. Dans la pratique, une fois que l’aéronef est au-dessus de 6 500 pieds, que la sécurité du vol est assurée, que les contraintes environnementales sont respectées, le contrôleur peut décider de donner au pilote une route plus directe au départ de Roissy. Ce plan de vol peut amener le pilote à survoler Paris pour raccourcir son trajet et gagner quelques minutes sur l’horaire d’arrivée établi tout en réduisant les gaz à effet de serre. »    

À cela, Thierry Oriol ajoute : « Trois minutes de moins de vol économiseraient environ 200 euros de kérozène. »

Une économie pour la compagnie aérienne, notamment pour Air France qui réalise plus de 50 % des vols par jour au départ de Roissy-CDG. Mais de l’autre côté, ce sont des nuisances sonores et plus de CO2 au-dessus de la capitale, ce qui rend la vie des Parisiens insupportable.

« Le climat est une priorité planétaire, mais la lutte contre le réchauffement climatique ne doit pas faire oublier les problèmes de santé qui découlent des nuisances sonores », souligne le Président de l'ACNUSA, l'autorité de contrôle des nuisances aériennes aéroportuaires ». 

La solution ne serait-elle pas d'interdire la flotte des gros porteurs au-dessus de Paris, car même à 12 000 pieds, ils sont particulièrement bruyants avec un passage toutes les trois à cinq minutes ? 

À noter qu'il n'y a pas de couvre-feu à Roissy. Il faudrait au minimum mettre en place une interdiction de survoler Paris de 23 h 30 à 6 h du matin comme cela existe déjà à Orly. Des aéroports, comme notamment Francfort ou Genève, ont donné l'exemple en instaurant des restrictions la nuit. 

Si les Parisiens veulent retrouver un peu de sérénité, ils peuvent adresser un courrier au député, sénateur ou maire de leur arrondissement. Avec une question dans l’Hémicycle, la balle sera alors dans le camp de Clément Beaune, ministre des Transports.

Contactez l’Advocnar, l’allié des Parisiens excédés

Advocnar, l’Association de défense des nuisances aériennes de Paris-CDG et de Paris-Le Bourget, est, elle, réactive. Créée en 1983 par des bénévoles, elle prend au téléphone au 01 39 89 91 99  les Parisiens excédés par les vols au-dessus de leur habitation. 

Advocnar a mené de nombreuses batailles. Et pas les moindres. Avec 16 autres associations, Advocnar a gagné l’annulation de la construction du Terminal 4 à Roissy. Il représentait 450 vols de plus par jour et 40 millions de plus de passagers par an à l’horizon 2037. Soit la capacité de l’aéroport d’Orly ajoutée à celle de Paris-Charles-de-Gaulle ! Mais un autre projet est en cours d’étude… 

Pauvre Charles de Gaulle. Son nom est accolé à un aéroport qui rend bien des gens malheureux. Depuis sa création en 1974, les flux de passagers et de frets n’ont cessé d’augmenter. « C’est le premier aéroport en Europe avec plus de 500 000 mouvements, soit environ 1 300 vols par jour. Avec le Brexit, Londres-Heathrow est en perte de vitesse et Roissy devient le hub mondial incontournable », constate pour FranceSoir Françoise Brochot, présidente d’Advocnar. 

Qu’en est-il des vols de nuit ? À Orly, il y a un couvre-feu de 23 h 30 à 6 heures du matin… qui n’est pas toujours respecté. À Roissy, le trafic aérien est H24. De ce fait, si un avion prend du retard et s’il ne peut plus atterrir à Orly, il est dérouté sur Paris-CDG. 

« Les vols de nuit sont plus nombreux depuis deux ans, car il y a eu une explosion de l'e-commerce pendant le confinement. Cette habitude s’est installée et a généré le développement du fret aérien, car les marchandises arrivent du monde entier, tient à souligner Françoise Brochot. Comment voulez-vous que les gens dorment avec des avions qui volent au-dessus de leurs têtes toute la nuit ? » 

Advocnar invite les plaignants à déposer leurs témoignages sur la page Facebook  « Contre les Nuisances Aériennes » et sur Twitter ici.

« Le pire ennemi des nuisances sonores, ce sont les personnes fatalistes qui se résignent, n’agissent pas », estime Catherine Bouvier, la secrétaire d’Advocnar. 

Interpellez l’ACNUSA, le gendarme des nuisances sonores

Nous nous sommes orientés vers l’ACNUSA, l’autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires pour obtenir quelques explications.

Nous y avons trouvé des interlocuteurs à notre écoute. Le dossier des perturbations sonores au-dessus de Paris est désormais sur le bureau de Gilles Leblanc, le président. 

Depuis le 1er janvier 2022, l’ACNUSA a épinglé plus d’une compagnie aérienne en infraction à la réglementation : appareils bruyants et polluants, déviations non justifiées des trajectoires des vols, horaires décalés non justifiés, non-respect des couvre-feux… Elle a rendu 464 décisions, dont 318 qui ont débouché sur une amende. 

Françoise Brochot chez Advocnar ne mâche pas ses mots  : « Roissy, c’est la poubelle de l’Europe. On y accueille des avions vétustes alors que les autres aéroports internationaux les refusent ». Comme si Paris-CDG était une pieuvre tentaculaire que rien ne semble arrêter. 

« Les compagnies aériennes ont voulu profiter du rebond d’activité cet été et ont proposé plus de vols. Mais les aéroports n’avaient pas toujours la capacité à accueillir autant de personnes », relève Arnaud Beck, secrétaire général adjoint de l’ACNUSA. 

Depuis le stop and go des confinements, les compagnies aériennes ont pris de grandes libertés avec le respect des horaires de vols. Cela de manière exponentielle, comme l’indique le rapport annuel 2021 de l’ACNUSA.

« Les amendes sont passées d’un montant maximal de 20 000 euros à 40 000 euros afin d’être plus dissuasives », souligne Françoise Brochot, la représentante d’Advocnar, qui siège à l’ACNUSA en tant que membre associé. Celle-ci note que cet organisme « instruit et statue en toute indépendance » et n’est donc pas à la botte des compagnies aériennes. 

Notons que le président de l’ACNUSA est nommé pour six ans avec un mandat non renouvelable. Il doit déclarer son patrimoine et tout éventuel conflit d’intérêt. Même transparence pour le collège des dix membres permanents. 

Vous n’avez encore rien vu… L’enfer des taxis volants au-dessus de Paris dès 2024 


© Léna Corot - Premier vertiport à Pontoise-Cormeilles-en-Vexin avec un taxi volant (VTOL)

Non, ce n’est pas de la science-fiction. Comme dans Le Cinquième élément ou Retour vers le futur, des taxis volants 100 % électriques transporteront bientôt des passagers dans les airs, narguant les embouteillages dans les rues de Paris. Ils seront quatre fois moins bruyants que les hélicoptères. Paradis ou enfer ?

Les taxis volants (VTOL pour véhicules à décollage et atterrissage vertical) sont programmés pour être opérationnels lors du lancement des Jeux Olympiques de 2024.

Ils transporteront des sportifs, des VIP ou toute personne voulant éviter les embouteillages moyennant quelques centaines d’euros. Ils réaliseront des trajets de 20 à 35 km avec une vitesse maximale de 110km/h.

Les différents déplacements sont prévus entre Paris et Versailles, ou encore entre les aéroports de Charles de Gaulle et Le Bourget et le centre de la capitale, une barge sur la Seine au niveau du quai d’Austerlitz étant prévue.

Le premier vertiport européen de Pontoise-Cormeilles-en-Vexin a accueilli, le 10 novembre dernier, un vol d’essai d’un taxi volant nommé « Volocity » fabriqué par Volocopter (société allemande). Des versions sans pilote pourraient voir le jour avant 2030, selon le constructeur.

« Le niveau sonore serait à 76 décibels, au-delà des 50 décibels maximum recommandés par l’OMS pour ne pas porter atteinte à la santé. Ces engins devraient voler entre 150 et 300 mètres au-dessus de nous avec tous les risques que cela suppose, met en garde Françoise Brochot. Sans parler de l’impact visuel qui risque de déconcentrer les automobilistes, car les taxis volants devraient suivre les grandes voies de circulation. » 

À ces appareils high-tech aux allures de gros insectes, devraient s’ajouter des drones qui apporteront les sandwichs, feront les petites courses. Ils pourront décoller et atterrir de roof tops, jardins, minipistes et s’ingérer ainsi dans la vie privée de chacun.

Uber, la RATP, Airbus, Volocopter et bien d’autres entreprises se sont penchés sur le berceau de ce marché prometteur. L’Aéroport de Paris, la région Ile-de-France, la DGAC planchent sur la mise en service de six vertiports pour accueillir ces engins volants de manière permanente. Adieu le silence dans le ciel de Paris. Les pollutions sonores risquent de rendre la capitale invivable.

The sky is the limit.

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