Médias : Corbière dénonce un "Mélenchon bashing" sur les comptes de campagne

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Par AFP - Paris
Publié le 04 mars 2018 - 18:18
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Les députés de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon (c) et Alexis Corbière à l'Assemblée nationale le 27 juin 2017
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© GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP/Archives
Les députés de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon (c) et Alexis Corbière à l'Assemblée nationale le 27 juin 2017
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Le député de la France Insoumise Alexis Corbière a dénoncé dimanche dans le Grand Rendez-Vous Europe1/Les Echos/CNews un "Mélenchon bashing" de plusieurs médias, notamment sur les comptes de la campagne présidentielle "validés", annonçant aussi son intention de porter plainte contre Le Parisien.

Se disant "à 100%" en phase avec le billet de blog de Jean-Luc Mélenchon jugeant "juste et saine" la "haine des médias", l'élu de Seine-Saint-Denis a développé ce "sur quoi se mettent en colère Jean-Luc Mélenchon, moi, tous mes amis", notamment une "campagne de (...) certains médias pour fabriquer un problème qu'il y aurait autour du financement de notre campagne".

Outre "Radio France" et "Le Parisien, qui se permet de faire des articles particulièrement injurieux", M. Corbière a évoqué LCI et le Canard Enchaîné. "Tout ce +Mélenchon bashing+ a une fonction politique", a-t-il estimé, se demandant "pourquoi sont-ils si veules devant d'autres candidats et si mordants contre nous ?" et si ce sont "des journalistes ou des militants".

Sur le fond, le député LFI a martelé que "nos comptes de campagne sont validés, nous avons mis sur la table toutes nos factures", "la somme de ce qui n'a pas été remboursé par la commission (nationale des comptes de campagne) est une des plus faibles par rapport aux autres candidats". "Nous sommes des gens honnêtes" et avons fait "une des campagnes les moins chères et les plus efficaces" pendant "quinze mois", a-t-il ajouté.

Sur son statut d'auto-entrepreneur et sa rémunération comme porte-parole pendant la campagne présidentielle, M. Corbière juge que son "honneur est sali" par l'article paru dans le Parisien. "Pour la première fois de ma vie, je vais les attaquer en justice".

"En disponibilité pour mener campagne" de son "métier d'enseignant d'histoire", son "statut d'auto-entrepreneur était lié à une situation de précarité absolue (où l'on) discutait chaque fin de mois de savoir si l'on continue ou pas", a-t-il plaidé.

Sa rémunération, "28.700 euros sur sept mois (...) environ 3.000 euros net par mois comme porte-parole", était moindre que celle d'autres porte-parole, tel celui d'Emmanuel Macron, "Benjamin Griveaux, payé 6.000 euros", a-t-il aussi argumenté.

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