Des chercheurs de l'Inserm reconnaîtraient-ils l’action de l’hydroxychloroquine ?

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FranceSoir
Publié le 02 février 2021 - 10:51
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Cachets d'hydroxychloroquine,sur le comptoir d'une pharmacie, à Provo, dans l'Utah, le 20 mai 2020
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© GEORGE FREY / AFP/Archives
L’Inserm reconnait l’action de... l’hydroxychloroquine ?
© GEORGE FREY / AFP/Archives

Dans une publication parue ce 28 janvier mais dont la première mouture date du 1er juillet dernier, on peut lire qu’un groupe de chercheurs de l’Inserm reconnaît l’action de... l’hydroxychloroquine sur la Covid-19. Les 16 auteurs : Fanny Onodi, Lucie Bonnet, Laurent Meertens, Lea Karpf, Justine Poirot, Shen-Ying Zhang, Capucine Picard, Anne Puel, Emmanuelle Jouanguy, Qian Zhang, Jerome le Goff, Jean-Michel Molina, Constance Delaugerre, Jean-Laurent Casanova, Ali Amara et Vassili Soumelis écrivent dans le rapport définitif que le SARS-CoV-2 induit une diversification des cellules pré dendritiques plasmacytoïdes humaines.

Quand on lit l’abstract, une phrase saute aux yeux :

tous les aspects majeurs de l'activation de la pDC, (un facteur clé de l’immunité antivirale) induite par le SARS-CoV-2 ont été inhibés par l'hydroxychloroquine.

Résumé :

Plusieurs études ont analysé les voies immunitaires antivirales dans le COVID-19 sévère de stade avancé. Cependant, les étapes initiales de l'immunité antivirale contre le SARS-CoV-2 sont mal comprises. Ici, nous avons isolé des souches virales primaires du SARS-CoV-2 et étudié leur interaction avec les cellules pré dendritiques plasmacytoïdes humaines (pDC), un acteur clé de l'immunité antivirale. (ndlr : Une cellule dendritique plasmacytoïde est une cellule du système immunitaire de type dendritique ciblant essentiellement les acides nucléiques étrangers et sécrétant d'importantes quantités d'interféron de type I. Elle intervient dans l'immunité antivirale mais également dans les phénomènes d'auto-immunité.)

Nous montrons que les pDC ne sont pas infectés de manière productive par le SARS-CoV-2. Cependant, ils se sont diversifiés efficacement en sous-ensembles d'effecteurs P1-, P2- et P3-pDC activés en réponse à une stimulation virale. Ils ont exprimé les ligands comme CD80, CD86, CCR7 et OX40 à des niveaux similaires à l'activation induite par le virus de la grippe. Ils ont rapidement produit des niveaux élevés d'interféron-α, d'interféron-λ1, d'IL-6, d'IP-10 et d'IL-8. Tous les aspects majeurs de l'activation de la pDC induite par le SARS-CoV-2 ont été inhibés par l'hydroxychloroquine. Mécaniquement, L'activation de la pDC induite par le SARS-CoV-2 dépendait de manière critique de l'IRAK4 et de l'UNC93B1, comme établi en utilisant la pDC de patients génétiquement déficients. Dans l'ensemble, nos données indiquent que les pDC humaines sont efficacement activées par les particules de SARS-CoV-2 et peuvent ainsi contribuer à l'immunité dépendante de l'IFN de type I contre l'infection par le SARS-CoV-2.
 

 

Rappelons que dans un article sur la guerre du vaccin nous écrivions que dès avril 2020, « l’efficacité HCQ et AZM connue très tôt » par les laboratoires pharmaceutiques Glaxo, Pfizer et Sanofi. Et le 28 mai une étude parue dans le Indian journal of Medical research concluait que la combinaison HCQ+AZM fonctionne en mode prophylactique avec divers dosages. Le 31 juillet, nous avions publié un article faisant le tour de la littérature existante sur les traitements standards contre la Covid19 en phase précoce qui incluent l’hydroxychloroquine. En outre, nous y avions effectué une analyse sur la bithérapie Raoult dont l’effet était connu par big pharma depuis avril 2020, mais ignorée.


Cet article reprenait tous les éléments de connaissance et concluait :

Les décisions politiques ont ignoré les vraies données scientifiques d’études françaises que le Comité Scientifique ne pouvait pas ne pas connaître, au profit des résultats d’études manquant de rigueur méthodologique ou carrément frauduleuses, et les expériences des médecins de terrain et ce depuis avril ou mai 2020.

Pendant ce temps l’Inserm (institut national de la santé et de la recherche médicale) n’avait de cesse de publier des messages négatifs contre le traitement

Dans un communiqué de presse du 27 mai 2020, on pouvait lire : « L’hydroxychloroquine et l’azithromycine peuvent avoir un impact délétère sur le système cardiovasculaire et constituent une combinaison potentiellement mortelle, selon une large analyse d’une base de données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les effets indésirables des médicaments »

Ou le 27 août 2020, sur le site d’Europe 1 : l'Inserm a analysé plusieurs études effectuées sur l'hydroxychloroquine et en conclut qu'en plus d'être inefficace, cette molécule est toxique si elle est associée à l'azithromycine.  De plus, Thibault‌ ‌Fiolet décrit comme épidémiologiste, affirme : « Les chercheurs ont observé "une augmentation statistique significative du risque de mortalité », « Tout cela laisse présager que l'hydroxychloroquine ne serait pas efficace pour traiter les patients hospitalisés »

De son côté, le Dr Jean-Michel Molina expliquait ne pas avoir trouvé d’effet pour l’hydroxychloroquine associée avec l’azithromycine dans une étude en avril 2020. Rappelons en outre que Jean Michel Molina de l’hôpital Saint Louis a 184.034 € dans Transparence santé, dont 26.950 € de Gilead et 22.864 € d’Abbvie. Il est de plus co-auteur d’un article publié dans Médecine et Maladies Infectieuses sur quelques cas, pour dire que l’hydroxychloroquine ne marche pas. Médecine et Maladies Infectieuses est le journal officiel de la SPILF (Société de Pathologie infectieuse de Langue Française).

Pas plus tard qu’en janvier 2021, le Pr Karine Lacombe continuait à expliquer à heures de grandes écoutes à la télévision que l’hydroxychloroquine ne marchait pas et qu’il n’y avait pas de traitement précoce. Le 14 décembre 2020 sur Europe 1, Dominique Costagliola, directrice de recherche Inserm, attaque les manquements supposés du professeur Didier Raoult, très critiqué par ses pairs en raison de sa défense d'un protocole à base d'hydroxychloroquine contre le Covid-19.

Pendant que certains s’égosillent dans les médias, les chercheurs de l’Inserm concluaient que l’hydroxychloroquine avait un effet alors que le Pr Lina évoquait lui la perte de chance des patients pour justifier l’inclusion du remdesivir dans les essais cliniques Discovery malgré les effets secondaires, traitement dont on sait aujourd’hui qu’il est non seulement inefficace mais surtout montre une toxicité importante. Rappelons que pendant que les autorités refusaient une ATU à l’hydroxychloroquine, le Remdesivir était proposé comme traitement dès mars par le HCSP (Haut commissariant de la santé publique) alors qu’aucune étude in vivo n’avait à cette époque prouvé son efficacité ni même son innocuité. On est en droit vraiment s’interroger si des patients n’ont pas perdu une vraie chance d’être soignés.

Il est temps qu’une enquête pénale soit ouverte. Les conséquences des manquement répétés de certains chercheurs et médecins qui ont influencés les décisions gouvernementales dans la gestion de la crise sanitaire doivent être tirées au clair.

Vérifierons-nous le vieux dicton : "quand le mensonge prend l’ascenseur la vérité prend l’escalier" ?

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