Le "vibre-ensemble"

EDITO - La musique a sur nos comportements un impact d'une substantialité tellement importante qu'on pourrait lui consacrer bien davantage qu’un simple éditorial. 

En effet, l’environnement sonore est une composante essentielle de l’équilibre de tout être humain dans sa relation aux autres et au monde, dans ses dimensions économique, environnementale, sociétale, médicale, industrielle et culturelle. L’environnement sonore est un miroir et une porte d’accès au monde. Il reflète et façonne notre comportement tant individuel que collectif, l’idiosyncrasie des groupes, la productivité et la capacité de vivre tous ensemble harmonieusement.

En cela, il convient d'accorder plus d’importance aux problématiques liées au son, dans notre monde actuel de plus en plus bruyant. Sujet devenu vital pour l’Unesco qui a consacré des recommandations à ce sujet en 2017.

À la simple matérialité sous laquelle les sons nous parviennent (paroles, cris, vibrations, explosions, collisions, frottements, etc.), il faut aussi ajouter les fréquences et l'influence physique que les ondes sonores ont sur la matière. 

Car de cette influence, il résulte que, tous autant que nous sommes, humains, animaux, plantes, etc., nous vibrons en permanence et les recherches scientifiques qui ont été menées sur le sujet ont abouti. Ce qui me semble très intéressant, éminemment novateur, même, pour ne pas dire révolutionnaire : il existerait depuis peu une technologie capable de remédier aux perturbations et dérèglements de cet équilibre. Et permettant de tout aussi bien traiter les troubles légers que les pathologies lourdes qui résultent de ces perturbations affectant l'organisme. 

En effet, l'impact des ondes sonores est la cause de nombreux troubles et pathologies, notre organisme ayant heureusement pour nous la faculté de remédier à certains d'entre eux sans aide extérieure. 

Mais commençons par le commencement : les fréquences cymatiques. ( ceux qui ont un intérêt pour ce sujet peuvent prendre le temps de voir cette video du musicien Nigel Stanford, science versus music, où il montre visuellement l'impact du son sur la matière 46 millions de vues)

La mélodie des protéines

En 1967 et 1972, Hans Jenny, adepte de la doctrine anthroposophique de Rudolf Steiner, a publié deux volumes intitulés Cymatics (1967 et 1972), dans lesquels, reprenant l’expérience de Chladni, il revendique l'existence d'un « pouvoir subtil » basé sur les images normales et symétriques faites par ondes sonores.

Les ingénieurs de Genodics se sont très certainement inspirés de ces travaux. Genodics est une société spécialisée en protéodie : la mélodie des protéines (2).

Les protéines sont de grosses molécules constituées d’assemblages spécifiques de vingt molécules nommées acides aminés. On peut les apparenter à un alphabet offrant des combinaisons infinies. Il existe des milliards de protéines différentes. Elles ont un rôle actif dans pratiquement tous les processus des organismes vivants. Toutes les cellules végétales ou animales en produisent, contenant des informations dans leur génome.

Les recherches de Joël Sternheimer ont permis de montrer qu’il est possible d’associer une note de musique à chaque acide aminé. Chaque protéine ayant une combinaison originale, on peut donc lui joindre une mélodie particulière : sa protéodie. 

Les observations qui ont été faites indiquent que les organismes vivants sont capables de reconnaître ces ondes sonores spécifiques. Et désormais, l'humain peut composer des protéodies en opposition. 

Or, la perception de ces deux types de protéodies peut stimuler ou inhiber la synthèse de tout type de protéine, de manière spécifique. Dès lors, si elles sont bien choisies, les protéodies permettent de réguler les processus biologiques dans lesquels des protéines sont impliquées. 

Pour obtenir ce résultat, il est souvent nécessaire d’associer plusieurs protéodies, sélectionnées en fonction de leurs fonctionnalités. Et le succès de ce traitement dépend de la justesse de cette sélection. 

La réalité rattrapant les films de science-fiction

Voilà qui m'amène au principal : il existerait depuis peu une technologie qui permettrait de remédier aux perturbations et dérèglements de l'équilibre subtil et fragile qui régit notre organisme concernant les vibrations, ce que j'ai appelé en titre le « vibre-ensemble », puisque nous vibrons tous en permanence. 

La réalité aurait donc rattrapé la science-fiction : une boîte dans laquelle on s’allonge (un peu comme lorsqu'on passe un scanner ou une IRM), et qui, lorsque son couvercle se referme, envoie des ondes spécifiques à une certaine intensité et durant une certain temps pour rééquilibrer l'organisme du patient et le ramener à l'état qui serait resté le sien s'il n'avait pas été affecté par le déséquilibre vibratoire dont il souffrait avant le traitement. 

Comment savoir si une telle technologie est efficace ?

C'est très simple. Lorsque celle-ci sera accessible, si les experts de Big Pharma taxent ses concepteurs d’escrocs, de charlatans, d’illuminés (ceci n’étant sans doute pas la méthode la plus violente et radicale qu’ils sont susceptibles d’utiliser...) comme ils l'ont fait avec le professeur Raoult à propos de l'hydroxychloroquine, alors nous saurons que ce système fonctionne parfaitement. 

En sus, la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde de rugby a été marquée par une polémique sur les chœurs choisis pour célébrer l’hymne national, les canons empêchant les spectateurs de reprendre à l’unisson La Marseillaise, créant ainsi une sensation de malaise. Une illustration supplémentaire qui prouve que la musique n’adoucit pas forcément les mœurs et peut entraîner des dysfonctionnements perceptuels...

(1) Mot-valise composé de protéine et de mélodie. D'après Joël Sternheimer, inventeur d’un procédé de régulation épigénétique de la biosynthèse des protéines par résonance d’échelle (brevet déposé en 1993 et tombé dans le domaine public en 2013), à chaque acide aminé sont associées certaines ondes qui peuvent être transcrites sous la forme de notes de musique, et qui permettraient d’agir sur la production de protéines