Avec les tests Véran PCR, restez confinés tout l’hiver

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Le Collectif Citoyen pour FranceSoir
Publié le 05 novembre 2020 - 15:22
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Le ministre de la Santé Olivier Véran le 29 octobre 2020 à Paris
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© Ian LANGSDON / POOL/AFP/Archives
Olivier Véran
© Ian LANGSDON / POOL/AFP/Archives

Tribune : Monsieur Véran n’aime pas la contradiction. Il accumule les bêtises et les contrevérités depuis neuf mois, mais il ne supporte pas les voix dissonantes. Neuf mois, le temps d’un confinement fertile. Fertile, son ministère ne l’aura été qu’en mensonges et en mépris. Devant l’Assemblée nationale, il s’est offusqué qu’on le traite de menteur, prenant à témoin de manière assez ignoble deux jeunes dans un état grave pour illustrer son à-propos et sa clairvoyance. C’est ainsi que l’arrogant s’est fait enfant, que l’invective et le mépris se sont rassemblés dans une alternative capricieuse : soit vous acceptez mes mensonges et mon mépris, soit je renie le pouvoir de représentation que le peuple vous a donné. C’est vous qui allez sortir, Monsieur le ministre, et par la petite porte, celle qui s’ouvrira sur votre bilan funeste.

En effet, Monsieur le ministre, votre action durant cette pandémie ne pourra être jugée que funeste. Il y eut les mensonges du printemps : masques, tests, confinement...
Mais, alors que l’équinoxe d’automne correspond à la fanaison des plantes annuelles, votre approche de l’hiver donne lieu à un bourgeonnement accru de vos mensonges et de vos manipulations sournoises.

Vous avez mis en place avec votre complice de longue date, Jérôme Salomon, un système généralisé de transformation des données hospitalières.

Outre la ventilation des décès et des réanimations à votre guise, pour donner l’impression d’une recrudescence des cas qui ne vient pas, vous avez, en accord avec les laboratoires pharmaceutiques pour qui l’affaire sera nécessairement juteuse, détourné l’usage des tests PCR.

Nous avions commencé à le soupçonner chez FranceSoir dans notre tribune Et si la deuxième vague n’était que la houle des viroses respiratoires saisonnières.

Nous avons maintenant, à l’issue de nos dernières recherches d’information sur ces fameux tests PCR, la conviction que vous avez volontairement créé cette deuxième vague de toutes pièces en vous appuyant notamment sur la colère syndicale annuelle de nombreux médecins qui se sont fait les complices de cette supercherie.

 

PCR Véran, PCR Raoult, faites vos jeux…

S’il est une personne que Monsieur Véran méprise pour ce qu’il estime être de l’outrecuidance, c’est bien Didier Raoult . En effet, tout le monde se souvient du comportement pour le moins discourtois du ministre en visite à l’IHU Méditerranée Infection envers le professeur Raoult, dont le seul tort est d’avoir tenté de faire son travail de médecin et d’infectiologue malgré les entraves.

Didier Raoult a été le premier pourtant à utiliser les tests PCR comme piliers de sa stratégie pour combattre la Covid-19. Notre ministre pourrait, devrait l’en remercier, lui qui vient d’embastiller 67 millions de Français en se basant sur ces diagnostics.

Pour autant, l’utilisation des tests PCR par Didier Raoult n’a rien avoir avec le dévoiement de ces tests par notre sinistre responsable ministériel.

En effet, au printemps, l'IHU a massivement utilisé ces tests pour dépister la Covid-19, afin de précocement détecter et isoler les porteurs. Mais la méthode Raoult n’est en rien comparable avec le dispositif mis en place par notre ministre de la Santé. Raoult amenait les gens dehors quand Véran les enferme. L’IHU ouvrait ses portes à tous les volontaires, symptomatiques ou non, et était d’ailleurs critiqué pour cela alors qu’aujourd’hui cette politique devenu la doctrine, à l'excès inverse même. Cela permettait à Raoult d’isoler les porteurs, même très précocement - ainsi, ils ne contaminaient pas leur entourage, même en étant asymptomatique, ce qui aujourd’hui est le risque et nous contraint à subir un second confinement.

Mais surtout Raoult a un usage de la PCR bien plus expert que nombre de médecins en France. En témoigne, ce coup de génie en début de pandémie qui le vit s’associer aux cliniques vétérinaires pour fabriquer des tests PCR. Vous devriez, Monsieur le ministre, vous en remettre au désormais célèbre professeur, plutôt que de tout faire pour l’entraver dans son travail, comme avec cette association de malfaiteurs que vous formez avec Sanofi pour le priver d’hydroxychloroquine en violation de la loi. Vous devriez suivre ses conseils à tous les niveaux : traitements, traçage et tests PCR.

Nous vous le démontrons ici, utilisez la PCR Raoult, elle vous permettra de ne pas avoir à essuyer une nouvelle contrairiété, vous qui ne les supportez pas.

Avoir le suspect, c’est bien, avoir son ADN, c’est encore mieux.

La criminologie s’appuie depuis plusieurs années sur les tests PCR pour confondre l’auteur d’un crime . Cette technique a révolutionné le travail de la police scientifique qui parvient même à résoudre des crimes vieux de plusieurs années. En effet, il suffit que l’auteur du crime ait laissé une infime trace de son passage, une peau morte, un poil, voire une goutte de sueur, pour qu’un prélèvement de son ADN soit effectué. Une fois l’ADN trouvé, il suffira alors pour les enquêteurs de comparer cet ADN avec leurs bases de données.

Il y a une limite à cette révolution, c’est lorsque l’auteur n’est pas connu des services de police. Un prélèvement ADN sera alors effectué auprès de l’entourage, du voisinage pour retrouver le même ADN . Mais pour peu que le criminel se soit fait la malle, alors à aucun moment il ne sera possible de le confondre avec l’ADN retrouvé sur les lieux.

C’est le problème inverse avec le Sars-CoV-2. On connaît son ARN, mais ce sont les prélèvements qui sont incertains. Comme démontré dans l’article précédent où l’on interrogeait ces tests PCR, les prélèvements effectués sur les patients contiennent de multiples fragments d’ARN : ARN de différents virus, de bactéries, ARN humain...Une part importante de ces fragments sont des des ARN inertes, des déchets. Il est probable, et même plus qu’évident au regard de la quantité et de la diversité des ARN présents (1), que certains fragments ARN puisent contenir des séquences communes à certaines séquences du Sars-CoV-2. Il est donc envisageable que certains de ces fragments puissent correspondre aux amorces choisies pour détecter le Covid-19. Si un des ces fragments était amplifié par PCR, une personne non infectée par le SARS-Cov-2 serait quand même détecté positif au Covid-19.

Alors, M.Véran nous dirait que les signes cliniques permettent ou non de valider cette positivité. Sauf que là encore, les incertitudes sont nombreuses, même si certains dogmes ont été établis pour les nier. En effet, et comme évoqué encore une fois dans l’article sus-cité, le tableau clinique de la Covid-19 peut être similaire en de nombreux points avec d’autres viroses respiratoires. Le Haut conseil de la Santé publique le reconnaît dans ses dernières recommandations.

Le HCSP reconnaît donc que le diagnostic clinique pour distinguer la Covid-19 est incertain. Il affirme cependant que l’anosmie et l’agneusie seraient deux symptômes assez caractéristiques. Cela nous surprend. Cette démarche n’est pas très scientifique, mais il nous a toujours semblé avoir souvent souffert d’anosmie et d’agueusie lors de gros rhumes ou de grosses grippes par le passé. Avoir la crève et ne plus sentir, ni même goûter son café, nous semblait être un grand classique. C’est pourquoi, et nous vous invitons à en faire de même, nous avons consulté les archives Internet quant à la survenue de ces symptômes dans des cas de grippes ou de rhume. Et il se trouve que tous les documents, les plus officiels qui soient, évoquent l’anosmie et l’agueusie comme deux symptômes fréquents des gros rhumes et des grippes. La liste est tellement exhaustive que nous vous incitons à vérifier par vous-même, mais ces extraits nous semblent plutôt éloquents car destinés au grand public, ils démontrent que c’est bien un classique (2) et (3). Il est surprenant que ce soit devenu la marotte des médecins pour distinguer la Covid-19 des autres maladies respiratoires.

Quoi qu’il en soit, il semble très compliqué de se baser sur le tableau clinique pour distinguer la Covid-19 des autres viroses respiratoires saisonnières. C’est pourquoi il est indispensable de croiser ce tableau clinique avec des tests PCR les plus précis qui soient pour minimiser les risques de confusion.

Raoult est un grand infectiologue, Veran se veut grand communicant.

Elle est là toute la différence entre nos deux protagonistes : Raoult a utilisé les tests PCR pour soigner, Veran les a instrumentalisés pour communiquer. Dans le premier cas, les tests PCR sont comme nous l’avons vu et quelles que soient leur limites, indispensables au regard de l’aspect pathognomonique de la Covid-19. Dans le second cas, les tests PCR sont inutiles voire dangereux pour notre démocratie.

L’IHU de Marseille a publié une étude de grande qualité qui traite notamment du bon usage des tests PCR (4). Dans cette publication, on constate que l’usage fait des tests PCR par l’IHU de Marseille atteint une précision qui le transforme en art. Mais surtout démontre, qu’encore une fois, le reste des structures hospitalières françaises devrait s’appuyer sur le travail fait par l’IHU de Marseille et par Didier Raoult plutôt que de le traiter de charlatan.

En effet, l’IHU de Marseille limite le nombre de cycle d’amplification à 35 (Ct cut off) et il y est estimé qu’au-dessus d’un Ct de 33, le patient n’est plus contaminant. Cela correspond d’ailleurs aux mises en garde récentes de la CDC, autorité sanitaire américaine, qui recommande d’être précautionneux avec l’interprétation des tests car l’ARN viral pouvant subsister 3 mois dans les muqueuses respiratoires, le nombre de faux positifs, porteurs du Sars-CoV-2 mais ni malades, ni contaminants, pouvait être très important.

La meilleure manière de minimiser ces faux positifs, outre le fait de corréler le test PCR avec d’autres informations, notamment le tableau clinique, est de prendre un cycle d’amplification qui ne soit pas trop élevé. Habituellement, on estime qu’il ne faut pas tenir compte d’un nombre de cycle d’amplification supérieur à 36, car sinon on amplifie tout et n’importe quoi. Pour les différentes viroses respiratoires, on estime, comme l’IHU de Marseille pour la Covid-19, qu’un cycle d’amplification autour de 35 permet de détecter les patients malades. Et quel que soit la maladie, on estime que le nombre de cycles d’amplifications doit être strictement inférieur à 40 pour pouvoir interpréter les résultats. Dans une publication de l’institut national des systèmes de mesures allemand, il est estimé que : « Un problème commun rencontré avec certaines des techniques publiées est que beaucoup des approches qPCR pour la spéciation de viande tendent à démontrer la réactivité croisée pendant les cycles ultérieurs du PCR. Cela est démontré par de faux positifs qui se produisent lorsqu’un essai d’amorce et de sonde spécifique à une espèce amplifie l’ADN non ciblé d’autres espèces de viande après environ 35 cycles » (5). Au-delà de 35 cycles, les tests PCR ne peuvent distinguer un mouton d’un bœuf. Alors que penser de tests PCR avec des patients diagnostiqués positifs à la Covid-19 (par abus de langage...) avec 40 cycles d’amplification...

C’est là qu’est la supercherie mis en place par les autorités sanitaires internationales. Parfois, un simple détail peut rendre totalement inefficiente la plus puissante des technologie. Ici, ce détail est un trait, un simple trait. En effet, même si comme nous venons de l’exposer un nombre d’amplification supérieur à 35 induit de probables réactions croisées avec d’autres virus, mais surtout implique qu’une part importante des patients diagnostiqués positifs ne soient ni malades, ni contagieux, comme le précise la très bonne revue « Industrie et technologie » (6), la plupart des tests fixent le Ct à... 40, indique le NYT. Certains à 37. « Des tests avec des seuils aussi élevés peuvent ne pas détecter uniquement du virus vivant mais aussi des fragments génétiques, restes de l’infection qui ne posent pas de risque particulier », précise le quotidien. Une virologue de l’Université de Californie interrogée admet qu’un test avec un Ct supérieur à 35 est trop sensible. « Un seuil plus raisonnable serait entre 30 et 35 », ajoute-t-elle. »

Il est déjà évident ici qu’utiliser des tests avec des seuils au-dessus de 35 et jusqu’à 40 cycles ne peut que donner de faux résultats. Mais il est encore surprenant d’apprendre que beaucoup de laboratoires européens et français interprètent ces tests avec un nombre de cycle d’amplification de 40. Ce seuil ne devrait jamais être considéré comme interprétable, et encore moins comme valide, pour détecter un cas positif. Pourtant c’est ce seuil qui est retenu par toutes les autorités sanitaires occidentales : OMS, FDA, CDC, HSA, HCSP, ANSM... On retrouve cette synergie surprenante entre ces différentes instances dans la polémique sur l’hydroxychloroquine, pour le Remdesivir, pour les masques, pour le confinement...  Ce seuil de 40 ne devrait même pas être atteint et nombre de publications expliquent clairement qu’à ce seuil, on détecte tout. D’ailleurs, jusqu’ici, et dans tous les diagnostics PCR, il a toujours été mentionné que ce seuil devait être strictement inférieur à 40 comme indiqué précédemment (<40). Nos autorités sanitaires ont peut-être simplement fait une erreur, laissé une coquille lorsqu’elles ont inclus les seuils égaux à 40 (<=40). Avec des seuils comme ceux-là, les résultats des diagnostics de la Covid-19 sont "au petit bonheur la chance", ce qui explique d’ailleurs le fait que des personnes testées positives le lundi deviendront négatives le mardi.

 

Lorsque les morts deviennent un outil de communication .

Olivier Véran n’aime pas la contradiction, c'est en train de devenir de notoriété publique. Il a toujours raison, surtout quand il a tort, comme nous avons pu le voir pour les masques, les respirateurs, les tests lors du premier épisode du printemps. Même face au président de la République. Ce dernier avait en effet pensé, à juste titre croyons-nous, que l’épidémie était terminée. Olivier Véran nous assénait à longueur d’ondes que le virus reviendrait, en accord avec les grands laboratoires pharmaceutiques, trop heureux de vendre des masques, des traitements, des tests et des analyse biologiques, et qui ne souhaitaient pas voir se tarir la poule au oeufs d’or. D’où lui venait cette conviction ? Toutes les épidémies suivent habituellement la même courbe en cloche que le professeur Raoult avait maintes fois utilisée pour expliquer qu’il ne pensait pas qu’il y aurait une seconde vague. Cette courbe est connu de tous les épidémiologistes. C’est un modèle robuste qui s’est à chaque fois vérifié. Comment se fait-il alors que notre ministre ait eu cet éclair de clairvoyance ? Il n’a pas brillé depuis le début par son sens de l’anticipation, c'est le moins qu'on puisse dire...

Nous pensons avoir la réponse et elle est en lien avec les tests PCR. Nous sommes conscients de ne pas avoir découvert l’eau chaude avec les problèmes de fiabilité des tests PCR, notamment utilisé avec des seuil de 40. Tous les scientifiques utilisant la PCR savent cela. Donc tous les scientifiques intègres ne pourraient nier que les tests PCR utilisés comme ils le sont en ce moment, sauf selon la "méthode marseillaise", ne sont pas fiables et détectent tout. D’ailleurs, cet été, malgré la disparition de la Covid-19 dans sa forme grave, nous continuions à détecter de nombreux cas positifs. Comme une sorte de bruit de fond. Il y avait les tests positifs, mais pas les symptômes. Aujourd’hui, nous avons les tests positifs et les symptômes. Quels sont ces symptômes ? Des rhumes, avec nez qui coule, qui pourtant n’était pas un symptômes de la première version du Covid-19, des courbatures, parfois de la fièvre, voire de l’anosmie et de l’agueusie. Comme nous l’avons déjà, évoqué, ces symptômes ne sont pas caractéristiques du Covid-19 et de nombreuses viroses respiratoires peuvent les engendrer.

Il était dès lors évident que l’automne venu, ces symptômes allaient se démultiplier. Il était donc facile de prévoir, sachant que les tests présenteraient un grand nombre de faux positifs et que le nombre de personnes qui viendraient se faire tester seraient bien plus important, qu’on aurait un épisode épidémique. Comme nous l’avons démontré, cette épidémie n’est que l’épidémie classique des viroses automnales. Elle était prévisible, il n’y a donc aucune clairvoyance de la part de Mr Véran, ni plus des laboratoires pharmaceutiques. Une manipulation qui s’apparente à du délit d’initier. Tellement facile de parier quand on connaît le résultat en avance.

Une manipulation des tests PCR, mais aussi des données épidémiologiques et plus particulièrement du nombre de décès.

Nous avons déjà évoqué la manière dont les données épidémiologiques étaient truquées par Santé Publique France, donc par le ministère de la Santé.

Même France info Tv, tout sauf des complotistes, avait du s’en excuser officiellement.

Nous pourrions aussi rappeler les chiffres du lundi 26 octobre publiés le dimanche, puis à nouveau le lundi. Là où nous considérons l'apparente manipulation des données encore plus grossières, c’est dans la régularité hebdomadaire de l’évolution des décès : à croire que tous les patients décident de mourir le mardi et le mercredi, juste avant les réunions ou conseil de défense qui statuent sur nos libertés fondamentales.  Il est plus que surprenant que toutes les augmentations du nombre de décès depuis le mois de septembre soient advenues le mardi et le mercredi. En fait, c’est totalement improbable. 

Il est donc indéniable que les chiffres de la mortalité sont bidouillés. Il y a un aspect précis des incohérences des données qui nous interpellent. En effet, depuis maintenant deux semaines, ces chiffres sont venus alourdir le bilan des décès depuis mi-octobre. Auparavant et depuis le mois de septembre, ils n’étaient pas mentionnés. Cela est déjà surprenant. Un autre élément nous interpelle, c’est la régularité avec laquelle ces chiffres sont remontés depuis qu’ils le sont. Parfois, ils représentent 4 jours de suivi et sont comptabilisés sur une seule journée, comme ce fameux mardi 27 octobre, et parfois ils réunissent les décès sur 7 jours comme ce fus le cas hier. 

Bien évidemment, les tests ne sont pas plus fiables en EHPAD qu’ailleurs. Il est même probable qu’il le soient moins. Beaucoup moins. Pourquoi ? Du fait des protocoles mis en place pour assurer le dépistage des cas covid-19 en EHPAD (7). Les prélèvements ne sont souvent pas effectués par les laboratoires, mais des équipes mobiles souvent constitués par du personnel propre aux EHPAD. Certes, ces personnels ont été formés, mais on ne s’improvise pas en quelques semaines biologiste médical, quelle que soit la formation dispensée. Les professionnels, eux-même, font des erreurs lors des prélèvements et il y eut de nombreux cas recensés de tests invalides du fait de prélèvements mal effectués, ou de tests PCR contaminés par du matériel exogène... Il semble évident que pour des personnes formées depuis peu et pour l’occasion, le nombre d’erreurs de prélèvement ou de contaminations exogènes soit bien plus important. Un autre élément d’importance augmente probablement le nombre de faux positif au sein des EHPAD, c’est la manière dont sont réalisés les tests. Si n’importe quel citoyen, avec un rhume, va faire un test pour savoir s'il a la Covid-19 et si ce test est négatif, il y a peu de chances que cette personne retourne faire un test 48 heures plus tard. Si même il retournait au bout de quelques jours et qu’il était toujours négatif, il est impensable qu’il y retourne une troisième fois. Il laissera son rhume passer. Cela ne se déroule pas de cette manière en EHPAD. Tous les résidents, asymptomatiques ou non, sont automatiquement testés si un cas est testé positif. Si certains deviennent symptomatiques, alors ils sont à nouveau testés. Et si le test est négatif malgré les symptômes apparents, ils sont à nouveau testés. S'ils sont toujours négatifs, un nouveau test peut être effectué à l’extérieur de l’établissement quelques jours plus tard. Or comme nous l’avons établi, les tests PCR, tel qu’ils sont utilisés avec un seuil de 40 ne sont pas valides et pourraient confondre le rhume, la grippe et toutes autres viroses respiratoires dont le tableau clinique est similaire à la Covid-19. Il est intelligible qu’en EHPAD, les résidents soient plus sensibles au virus saisonniers. Aussi, pour peu que l’on attribue tout type de symptôme au Covid-19 et que les tests PCR soient non seulement invalides mais en plus mal réalisés, on peut très bien comprendre la recrudescence des cas en EHPAD. Car, il y a une chose que l’on oublie de dire aux gens quand nos autorités sanitaires présentent le nombre de décès, et notamment les décès en EHPAD, sans aucune précaution : ces établissement sont occupés par des personnes âgées dont les comorbidités sont multiples et le taux de mortalité y est élevé, Covid-19 ou non. On oublie de dire en présentant ces chiffres que dans ces établissements, on meurt assez souvent d’un rhume, d’une angine, d’une grippe.

D’ailleurs, le collectif citoyen, à l’instar de Monsieur Veran, peut prévoir les prochaines semaines dans les EHPAD et pour le reste de la France. Comme indiqué par les épidémiologistes de plateau de télé et par les devins de l’institut Pasteur, il y aura effectivement une augmentation du nombre de cas et de décès jusqu’à mi-novembre, . Il y aura alors une petite accalmie de quelques semaines, avant que ça ne reparte à la hausse de manière bien plus importante qu’aujourd’hui. Comme toutes les années. Ca s’appelle l’hiver. Et avec les tests PCR tels qu’ils sont utilisés aujourd’hui et si le gouvernement continue à suivre ces modélisations enfantines basées sur l’accélération du taux de contamination, donc sur les tests Véran PCR, nous pouvons annoncer aux Français que nous allons passer l’hiver confinés. Nous ne retrouverons ainsi nos libertés fondamentales qu’au printemps, selon les volontés de Monsieur Veran.

A moins que notre président de la République décide, et en admettant qu’il dise vrai lorsqu’il prétend vouloir éviter le confinement, de mettre le professeur Raoult à la tête du Conseil scientifique avec l’équipe de son choix. C’est le seul, en France, avec l’IHU de Marseille à savoir utiliser à bon escient des tests PCR. On lui a reproché sa communication, mais lui n’est pas là pour communiquer contrairement à Veran, il est là pour soigner.

 

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