Les masques et les enfants : que faire en cas d’effets indésirables ? Ou le parcours d’une maman devenue combattante…
Cela fait désormais une semaine que les enfants de 6 à 10 ans sont obligés de porter le masque pour entrer dans leur école. Le motif invoqué est l’urgence sanitaire du covid-19. Pas de masque, pas d’école, pas d’école, pas d’apprentissage…. Maman d’une petite fille de 7 ans, je me suis posé beaucoup de questions sur cette nouvelle mesure.
D’où sort-elle ?
Depuis le déconfinement, on nous explique que les écoles ne sont pas des lieux de contamination et que les enfants sont rarement atteints par le covid-19. Je vérifie sur Geodes, un site dont j’ignorais totalement l’existence il y a encore 8 mois et maintenant je le regarde comme la météo. C’est confirmé, les enfants : c’est 3 décès sur 40 000 depuis le 1er mars, soit 0,007%.
Me voilà rassurée mais interloquée…pourquoi donc cette mesure ? Je ne trouverai aucune réponse cohérente à part que cela résulte de pressions exercées par les syndicats d’enseignants comme l’avoue le Dr. Robert Cohen de la Société Française de Pédiatrie qui jusqu’ici était contre le port du masque pour les 6-10 ans.
Est-ce sans risque pour ma fille de porter un masque toute la journée ?
Portant moi-même le masque depuis plusieurs mois maintenant, j’ai expérimenté les maux de tête, les sensations d’étouffement et de manque d’oxygène. Je suis d’ailleurs bien contente de ne pas devoir le mettre lorsque je fais du sport.
Nous autres, adultes, devant ces effets secondaires qui se dissipent immédiatement quand on ôte son masque, nous le baissons, nous l’écartons quelques instants pour reprendre notre souffle. Mais, les enfants ne semblent pas avoir ce réflexe et craignant aussi les remarques de leur enseignant.
Est-ce que j’ai envie de faire subir ça à ma fille de 7 ans ?
Mes options sont limitées : j’essaie de me battre pour obtenir un certificat médical…mais de toute façon même si mon enfant était asthmatique, l’école n’accepte aucune dispense. C’est tout de même assez violent à une époque où l’on prône l’éducation positive, la prise en compte de ce que pense l’enfant.
L’autre option serait de passer en IEF (Instruction En Famille), mais je travaille et c’est impossible, je n’ai pas le temps, je dois faire bouillir la marmite et y mettre quelque chose dedans ! Et puis, déscolariser c’est désocialiser, ma fille adore ses copines et son école.
Bref, je n’ai pas le choix, c’est école masquée ou pas d’école tout court !
Le constat : les effets secondaires sont bien là
Effectivement, ça ne rate pas.
Ma fille rentre chaque soir, depuis 10 jours, en se plaignant d’avoir eu mal à la tête. Sa maitresse lui a conseillé de boire un verre d’eau…je ne vois pas en quoi l’hydratation va résoudre le problème. Elle se plaint d’avoir des bouffées de chaleur lorsqu’elle travaille sur les exercices en classe. La maitresse me dit qu’elle a beaucoup de mal à se concentrer et s’inquiète.
Il est aussi interdit aux enfants d’enlever le masque en extérieur dans la cour alors qu’ils jouent et courent, une activité physique et sportive en fait. Pourtant, le masque n’est pas imposé aux enfants en extérieur en dehors des écoles et les sportifs sont dispensés du port du masque pendant l’activité sportive ou physique.
Étrange réglementation ou plutôt inégale incohérente au détriment de nos enfants. Il est vrai que jusque récemment le gouvernement considérait que l’accouchement n’était pas une activité physique intense. C’est risible ou plutôt consternant.
Me voilà avec mon constat, ma fille doit porter le masque et subit des effets secondaires dont je ne connais pas la portée, pas plus d’ailleurs que ceux qui l’imposent puisqu’il n’y a jamais eu d’étude sur le port du masque par les enfants…
Que faire ?
Depuis 8 mois, on nous parle des effets secondaires des médicaments et des dispositifs médicaux et de l’agence qui est en charge de leur surveillance, l’ANSM.
Mon sang ne fait qu’un tour. Bon sang, mais c’est bien sûr, je vais faire une déclaration d’effets indésirables. En plus, le site gouvernemental est super bien fait : c’est un geste citoyen et ça prend 10 minutes…que demande le peuple ?
Je clique sur particulier, tout est guidé. Trop fass’ comme dit ma fille. Il suffit de remplir le formulaire en ligne d’indiquer le type de masque (chirurgical ou grand public en toile), le nom du fabricant ou du distributeur.
Au moment de remplir le formulaire, il faut indiquer son identité, son adresse. Mes doigts se raidissent et si…
Mais, l’instinct maternel de protection reprend le dessus. Et si ces effets secondaires n’étaient pas si anodins que cela ? Je m’en voudrais de n’avoir rien fait.
D’ailleurs, je ne vais quand même pas accepter que ma fille ait constamment des maux de tête, des bouffées de chaleur. Après tout, quel parent dirait à son enfant qui se plaint de maux de tête : peu importe, tu dois supporter ?
Le corps a cela de bien que lorsque quelque chose ne fonctionne pas, il nous envoie des signaux d’alarme du type « j’ai chaud », et vous enlevez un vêtement pour baisser la température, ou « j’ai soif », et vous buvez, ou encore « j’ai du mal à respirer », et vous dégagez ce qui obstrue vos voies respiratoires…
Je passe donc à la case suivante, sereine et détreminée, je remplis consciencieusement la description des effets secondaires. Il faut indiquer les seuls effets physiologiques (maux de tête, évanouissement, etc.).
Il faut également penser à demander si d’autres personnes n’auraient pas observé la même chose.
Voilà, je clique sur envoi et je téléchargement précieusement l’accusé de réception et mon formulaire.
En tout cas, j’ai fait mon travail de mère et de citoyenne.
Signé une maman très inquiète d’imposer à son enfant de porter un masque qui cause des maux de tête…elle qui n’en a jamais.
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