Les chiffres impressionnants des pertes militaires de la République Populaire de Donetsk (RPD)
TRIBUNE/ANALYSE - En période de guerre, surtout dans une guerre d’usure et d’attrition comme est devenue la guerre en Ukraine, les chiffres des pertes militaires sont généralement un secret bien gardé par les diverses parties du conflit. Quand on est fort, mieux vaut paraître faible, et inversement. La République Populaire de Donetsk (RPD) a fait exception à cette règle de la communication de guerre, faisant un effort de transparence aussi rare que louable.
Chaque semaine, Maria Morozova, la Médiatrice des droits humains de la RPD, publie des mises à jour de statistiques concernant les victimes du conflit armé qui endeuille le Donbass depuis avril 2014, depuis le lancement de "l’Opération anti-terroriste" décidée par le président par intérim de l’Ukraine, Oleksandr Tourchynov.
Faut-il le rappeler, pour la RPD, la guerre a commencé seulement quelques jours après sa naissance en avril 2014. Et au 18 février 2022, c’est-à-dire juste avant la massive incursion russe en Ukraine, ils en étaient à 5.042 morts dus au conflit, civils et militaires confondus, dont 91 enfants.
Pour cette jeune république autoproclamée, toutes les victimes, qu’elles soient civiles ou militaires, sont des victimes de "l’agression armée de Kiev", comme ils le rappellent dans leur bulletin hebdomadaire de synthèse. Dans cette optique, la publication de données aussi exhaustives visait plus à se victimiser et à dénoncer l’agression qu’autre chose. C’était une tentative d’attirer l’attention et l’empathie internationale pour sa cause.
Alors que Kiev et l’Occident ne cessent de dénoncer "l’agression russe" contre l’Ukraine, les républiques du Donbass n’ont cessé de dénoncer l’agression de l’Ukraine contre elles-mêmes. Avec les accords de Minsk, on a cru un moment que l’Occident avait daigné entendre leurs plaintes et leurs aspirations. Mais on sait depuis les aveux de Merkel et Hollande de décembre 2022, que tout cela était du vent.
Il est un fait que, depuis sa naissance, la RPD s’est battue physiquement pour sa survie. Personne ne la reconnaissait. Pas même Moscou, qui était déjà sous sanctions après la réintégration de la Crimée ! Et Kiev ne rêvait que d’écraser ces entités nées sans son consentement, la RPD et sa voisine, la République populaire de Lougansk, née un mois plus tard.
L’armée de Porochenko a failli arriver à ses fins. À l’époque, les Russes n’ont fourni que le minimum d’aide, tout juste suffisant pour que les petites républiques autoproclamées survivent sur un espace à peu près viable, après avoir perdu des territoires. Les observateurs du conflit estiment que l’armée russe n’est intervenue qu’à partir de juillet 2014 dans le Donbass, sans jamais le reconnaître, pour empêcher l’effondrement des forces séparatistes alors en sérieuse difficulté.
Le rôle du médiateur des droits humains de la RPD
Le site du Médiateur des droits humains de la jeune RPD existe depuis novembre 2014. Il commença à publier des statistiques précises au moins depuis 2015. Le chef actuel du bureau, Daria Morozova, a été nommée en fonction depuis l’origine. Son mandat a été renouvelé en décembre 2019.
En parcourant les mises à jour du site depuis février 2022, on mesure la masse considérable de travail qu’assume Mme Morozova en cette période de guerre. Outre le recensement des victimes, elle s’occupe aussi des personnes déplacées, des disparus et des prisonniers de guerre, dont elle annonce régulièrement le retour par petits groupes, non sans dénoncer avec force et de manière répétée les tortures et mauvais traitements subis par ces derniers.
Entre décembre 2022 et mars 2023, il y a eu cinq articles sur le sujet sur le site. Ici, un rescapé racontait comment ses geôliers ukrainiens grattaient ses blessures avec un couteau ; là un autre décrit comme il a vu un de ses compagnons d’infortune mourir sous ses yeux, et un autre tellement battu qu’il n’était plus qu’une masse bleue édentée aux côtes brisées. Si les Nations Unies ont fait état de nombreux témoignages en ce sens, elles considèrent par ailleurs que le traitement des prisonniers ukrainiens par les Russes serait aussi loin d’être exemplaire (un autre article se focalisera plus tard sur cet aspect). Mais cela n’est pas une excuse pour un pays comme l’Ukraine qui souhaite intégrer l’Union européenne et adhérer ainsi à ses "valeurs".
Mme Morozova a aussi la responsabilité de la liaison avec les prisonniers ukrainiens. Leurs familles peuvent en théorie contacter directement son bureau pour prendre des nouvelles de leurs proches. Combien le font ? Mystère. D’autant que certains prisonniers ne sont pas sur le territoire de la RPD.
La médiatrice dénonce aussi les crimes de guerre de l’armée ukrainienne qui bombardent les zones civiles comme jamais auparavant, dans l’indifférence de l’Occident. Elle prend soin aussi des orphelins de guerre et des enfants vivant dans les zones affectées par les bombardements, comme de l’aide d’urgence aux victimes, et de la convalescence des blessés. Mme Morozova est ainsi au cœur de toutes les douleurs les plus intenses que rencontrent ses concitoyens. La charge émotionnelle qu’elle gère doit être considérable. Un autre article se focalisera sur ces victimes civiles.
L’administration du médiateur fait l’effort de maintenir une version de son site en anglais pour le public international. Y a-t-il un seul journaliste en Occident qui soit allé le visiter ? Connaissant cette administration depuis que je travaillais dans le Donbass, je consulte le site de temps en temps. Leurs statistiques étaient fiables quand l’ONU (Organisation des Nations unies) et l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) étaient sur place, jusqu’en février 2022. Nous faisions un travail de vérification bien trop peu repris par nos médias. Je n’ai pas de raison de penser que la méthodologie de recensement du Médiateur ait changé.
Et le JCCC (Joint Combined Coordination Centre - Centre commun de coordination interarmées) de la RPD continue un travail systématique d’analyse d’impacts des bombardements qui montre que le territoire est bombardé tous les jours. Avec la méthodologie mise en place notamment par l’OSCE, qui est la même que suit le JCCC, on n’a sans doute jamais couvert les dégâts causés par un conflit de manière aussi rigoureuse et systématique.
Rien que le 5 septembre 2023, le JCCC recensait 1 mort et 11 blessés civils, pour 94 actes de bombardement, endommageant 32 immeubles et habitations, et 7 bâtiments publics, dans 10 communes différentes. Une journée tristement ordinaire de rétribution par les forces armées ukrainiennes depuis le lancement de l’offensive russe ! Dans l’indifférence de l’Occident. Et la grande majorité des munitions qui bombardent les militaires comme les civils vient aujourd’hui des stocks de l’OTAN.
Aveux dévastateurs de Merkel, et fin de la publication des pertes militaires
Depuis décembre 2022, le site du Médiateur ne rapporte plus que les victimes civiles du conflit. Le dernier bulletin complet des pertes date du 15 décembre. Le suivant, arrêté au 22 décembre, ne mentionnera que les tués parmi les militaires. Et puis celui qui suivra ne fera plus aucune mention d’eux.
On notera que décembre 2022, c’est aussi le moment où Angela Merkel déclara que les accords de Minsk n’avaient servi qu’à "gagner du temps" pour l’Ukraine. Coïncidence ou rapport de cause à effet ? Une raison parmi d’autres ? Cet aveu fut publié le 7 décembre dans Zie Welt, avant que François Hollande ne renchérisse trois semaines plus tard dans une interview au Kiev Independant. Dans l’Occident lobotomisé où la russophobie est devenue la nouvelle norme morale des élites, ces confessions qui détruisaient la crédibilité de nos États pour résoudre le moindre conflit passèrent comme une lettre à la poste.
Mais en Russie, cela fut très mal vécu. Maria Zakharova, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie commenta :
"…tout ce qui a été fait en 2014 et 2015 n’avait qu’un seul objectif : (…) gagner du temps, doter le régime de Kiev d’armes et conduire la situation vers un conflit à grande échelle."
"Ils [les représentants occidentaux] le savaient déjà à l’époque, en 2015, lorsqu’ils ont mené des discussions de plusieurs heures, ils savaient qu’ils ne les mettraient jamais en œuvre, qu’ils armeraient le régime de Kiev (…). Ils n’avaient de pitié pour personne : les femmes, les enfants, les civils du Donbass et de l’Ukraine en général. Ils avaient besoin d’un conflit et ils y étaient déjà prêts, en 2015."
Était-ce vraiment ce qu’avaient en tête nos dirigeants à l’époque ? En tout cas, c’est ce qu’ils ont laissé entendre.
Le président de la Douma, Vyacheslav Volodin, déclara que "L'Allemagne et la France devaient verser des compensations aux habitants du Donbass", ajoutant que "La situation actuelle en Ukraine est une conséquence de la politique trompeuse des dirigeants de ces États. (…) Le non-respect planifié des obligations assumées à la suite de la signature d’un accord international n’est pas seulement une perte de confiance, mais aussi un crime dont les signataires des accords de Minsk – Merkel, Hollande et Porochenko – doivent répondre. Après la reconnaissance de Merkel, l’Allemagne et la France portent la responsabilité morale et matérielle de ce qui se passe en Ukraine. Ils devront indemniser les habitants du Donbass pour huit ans de génocide et de dégâts."
J’ai longtemps pensé que le terme de génocide, au sens de la destruction physique intentionnelle d’un groupe humain, était excessif en ce qui concerne le Donbass. Mais je ne doute pas que cela soit l’objectif de certains nationalistes, à défaut de l’emprisonnement ou de la déportation des populations russophiles.
En tout cas, dans ce contexte, Daria Morozova, qui était représentante de la RPD à Minsk au sein du groupe de travail pour les affaires humanitaires, a dû être meurtrie par l’aveu de Merkel. Des années d’efforts, de palabres interminables particulièrement difficiles avec les représentants de Kiev qui refusaient le dialogue direct, des années de présentations de chiffres, de cas et d’arguments, pour rien.
Morozova et d’autres, ont finalement compris qu’il ne servait à rien de tenter d’émouvoir l’Occident. Nous sommes hélas dirigés pars des gens qui ne sont pas des humanistes, qui sont mus avant tout par des objectifs politiques, et qui ont l’indignation à géométrie variable, démontrant leur cynisme et leur absence de réelle compassion pour qui que ce soit (et après, on s’étonne de l’effondrement de la réputation de la France en Afrique). Et donc, la RPD a cessé de publier les chiffres de ses pertes militaires.
Un niveau de pertes effrayant
Mais une autre raison a dû peser pour cesser de diffuser ces chiffres : les pertes étaient énormes.
L’analyse des données disponibles aide ainsi à se rendre compte de la dynamique qu’a eu le conflit depuis le lancement de l’opération militaire spéciale (OMS), le 24 février 2022, entre les forces armées de la fédération de Russie et les troupes des deux républiques du Donbass que Moscou venait tout juste de reconnaître.
Rappelons qu’en 2022, la reprise brutale des hostilités dans le Donbass n’a pas commencé le 24 février. Dès le 16, l’OSCE avait noté une brusque montée des violations du cessez-le-feu le long de la ligne de Contact. Dans la région de Lougansk, des observateurs de l’OSCE rendaient compte sous le format de la confidence de provocations de la part des troupes de Kiev, du côté de Popasna ou de Stanitsya Louhanska.
Rappelons que le 16 février était la date à laquelle les Américains avaient prédit que la Russie attaquerait l’Ukraine. Les forces ukrainiennes ont-elles anticipé ? En tout cas, la situation dégénérait chaque jour, jusqu’au lancement de l’OMS.
Cette séquence de bombardement qui a précédé l’OMS est perceptible dans les statistiques de la RPD. Les données récoltées entre le 18 et le 25 février n’incluent que deux journées de l’opération militaire spéciale. Mais le bilan des victimes civiles du côté de la RPD est déjà de 21 blessés et 8 tués (voir ci-dessous).
Voici ci-dessous un graphique adossé sur un tableau que j’ai élaboré sur la base des données du Médiateur et qui montre les courbes des victimes civiles et militaires de la RPD durant cette année 2022.
Ce qui saute aux yeux tout de suite, c’est la montée en flèche des pertes militaires dans les premières semaines du conflit. Les chiffres sont effrayants : on dépasse les 200 tués par semaine pendant plus d’un mois, soit 31 morts par jour. On culmine à plus de 1.000 victimes (tués ou blessés) par semaine à la mi-mars. Et l’armée de la RPD n’était forte que de 40.000 soldats, environ, pour une population estimée à 2,3 millions d’habitants en 2018. Les troupes de la RPD ont pris de front les lignes de défense ukrainiennes préparées depuis 8 ans.
Et cela a pesé très lourd dans le bilan. En mars, on est alors en pleine bataille de Marioupol. Les médias occidentaux se sont émus du sort des troupes ukrainiennes. Mais à l’évidence, elles ont causé des dégâts considérables aux assaillants. Dès lors, il ne faut pas s’étonner des bombardements massifs sur les immeubles hauts à Marioupol, car c’est de là que les défenseurs observent et tirent.
Plus au nord, il y avait une autre bataille qui a moins fait parler d’elle. La bataille pour le contrôle de Volnovakha, une ville de 21.000 habitants par laquelle passent l’autoroute et la voie ferrée qui relient Donetsk à Marioupol. Le contrôle de cette ville, finalement conquise le 13 mars, était donc clef pour la RPD. Les troupes ukrainiennes ont chèrement vendu leur retrait. Entre Volnovakha et le nord de Marioupol, il y avait trois lignes de défense, dont la troisième, une ligne de tranchées et de bunkers, longeait l’autoroute H20. S’emparer de tout cela n’était pas une mince affaire et aura pu être achevé grâce aux troupes russes venues de Crimée.
Officiellement, Marioupol a été prise le 21 avril. Après cette date, il ne restait plus que l’usine d’Azovstaal à contrôler. Sur les statistiques, on constate que les pertes militaires de la RPD ont chuté de 40% dans la semaine qui a suivi. La fin des combats à Marioupol a eu dont un effet direct sur le niveau des pertes.
Après la conquête de Marioupol, pour laquelle les troupes de la RPD ont tant donné - des troupes qui avaient en leur sein des soldats originaires de la ville (j’en ai rencontrés) - le chef de la RPD, Denis Pouchiline, a déclaré que, dorénavant, les forces armées allaient devoir changer de tactique, pour économiser les hommes. Il ajouta que, du coup, la conquête du reste de la région prendrait plus de temps, mais qu’il fallait l’accepter.
Par la suite, la coalition russe a plutôt progressé dans l’oblast de Lougansk, après la percée de Popasna, pendant que les troupes de la RPD étaient essentiellement occupées à tenir leurs lignes. Et ils pouvaient difficilement faire plus.
La moyenne hebdomadaire des pertes des troupes de la RPD a donc décru graduellement, avant de remonter à partir de début août. À ce moment-là, les troupes de la RPD lancent l’offensive sur Peski, en banlieue nord-ouest de Donetsk. La ligne de front y était figée depuis 2014. Les bombardements sur Donetsk étant incessants, la RPD ne pouvait pas rester inactive dans ce secteur.
J’avais lu que des troupes de la RPD avaient été déployées dans d’autres régions, notamment vers Kherson. Et en août, c’est le début de l’offensive ukrainienne. En septembre, ce fut la perte des environs de Svyatogorsk et de Liman, tout au nord de la RPD, qui avaient été conquises seulement quelques mois plus tôt.
Et puis fin octobre et jusqu’à la mi-novembre, les troupes de la RPD s'emparaient des villages d’Optyne et Vodyane, au nord de Donetsk. Cela se voit sur le graphique par une remontée des victimes.
Même quand les troupes de la RPD n’étaient plus en phase offensive visible, le niveau de pertes restait élevé. Les combats au nord-ouest de Donetsk ou à l’est d’Avdivka n’ont quasiment jamais cessé.
Au total, le bilan sur l’année 2022 pour la RPD est de plus de 4.200 soldats tués, soit plus de 10% d’attrition de la force d’origine. Certes, il y a eu depuis une mobilisation, mais c’est quand même lourd, presque autant que les pertes enregistrées en 8 ans de guerre auparavant (5.050 tués militaires et civils).
En moyenne, si on exclue les chiffres des deux premiers mois de l’OMS jusqu’à la prise de Marioupol, la RPD a eu 435 tués et blessés par semaine, soit 51 blessés et 11 morts par jour.
Et si on prend en compte les blessés, c’est plus d’un soldat sur deux qui a été tué ou blessé après 10 mois de guerre intense. Sachant que l’on peut estimer qu’un blessé sur trois ne revient jamais en état de se battre, cela fait du monde à remplacer ; sans compter les prisonniers.
À la fin de 2022, l’impact sur le moral de ces chiffres commençait sans doute à être trop lourd. Et cela donnait trop de renseignement à l’ennemi.
Si on fait une projection des pertes de l’armée de la RPD, qui est maintenant intégrée dans l’armée russe, sur la base de la moyenne des pertes entre le 21 avril et le 15 décembre 2022, on peut estimer le total des pertes depuis le 24 février 2022 jusqu’au 7 septembre 2023 autour de 7230 tués et 30800 blessés, soit 38 000 victimes. C’est 95% de la force initiale qui aurait été tué ou blessé. C’est colossal.
Au vu de ces chiffres, on peut estimer que la RPD aura payé très cher la conquête ou la reconquête de quelques territoires. Mais elle aura gagné son rattachement à la Russie, et donc l’assurance de la fin de complications administratives sans fin pour sa population, et le sentiment d’un combat moins inégal pour sa survie.
Au tout début de l’OMS, Maria Morozova estimait que cette dernière était la seule solution pour mettre fin à terme au "génocide" de la population du Donbass. 18 mois plus tard, les chiffres des pertes ont de quoi faire douter, alors que les forces ukrainiennes continuent de bombarder Donetsk et Gorlovka. Mais il est sans doute trop tôt pour juger.
À titre de comparaison, si les estimations les plus pessimistes des pertes ukrainiennes sont exactes (c’est-à-dire 400 000 tués selon le colonel McGregor), en proportion de la population, l’Ukraine aurait trois fois plus de morts que la RPD… C’est dire le niveau de désastre. Voilà le résultat quand on privilégie mordicus le principe d’intangibilité des frontières contre le droit des peuples à l’auto-détermination.
Cette guerre, dont il faut sans cesse rappeler qu’elle aurait été évitée si les accords de Minsk avaient été appliqués, a donc un cout humain colossal. Et tous ceux qui ont refusé d’entendre les citoyens du Donbass en portent la responsabilité.
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