De la violence légitime
TRIBUNE — Samedi 29 janvier 2022, des intellectuels italiens s'étaient déplacés jusqu'à Paris afin de rencontrer des acteurs de l'opposition française à cette gestion de crise sanitaire transformée en crise sociale et politique. J’ai eu le plaisir et l’honneur d’être convié à cette réunion à laquelle j’ai assisté et participé en tant qu’intervenant francophone belge.
Mon intervention s’inscrivait dans le thème de l’après-midi « stratégies et actions » et avait pour sujet délicat « l’usage de la violence légitime comme réponse possible aux abus de la violence légale exercée par le biopouvoir ».
Le temps réservé à chaque intervention ayant été réduit à 5 minutes, il était bien évidemment inenvisageable de développer ce sujet, aussi me suis-je limité à lancer quelques idées cruciales qui me semblaient nécessaires d’approfondir. Mon intervention fut donc une invitation à l’élaboration d’un débat sur ce sujet en nourrissant l’espoir de pouvoir aboutir à un consensus minimum sur la validité de ce concept.
J’ai donc décidé de prolonger cette intervention par ce présent texte qui permettra je l’espère et je le souhaite, de développer un peu une ébauche de ce thème difficile à évoquer aujourd’hui sans être immédiatement accusé d’inciter à la violence, accusation dont je me défends ici de manière préventive, car il n’est pas question d’incitation, mais de réflexions et de débats.
Voir aussi : Congrès franco-italien : "nous avons besoin d’une union pour défendre la démocratie"
Ma démarche est celle d’un intellectuel, philosophe psychanalyste, qui aimerait analyser et « penser » ce qui me semble relever de l’impensé et de l’impensable en dépassant cet horizon politique indépassable de la violence légitime dont la seule évocation semble relever du sacrilège du politiquement correct et de la pensée convenue.
La question qui se pose donc aujourd’hui, à contrecourant de la doxa dominante pour moi après deux années de régime sanitaire autoritaire liberticide est de savoir si le recours à la violence légitime peut constituer une réponse acceptable et pertinente aux abus de la violence légale détenue par le biopouvoir et qui s’est exprimée depuis deux ans sous plusieurs formes : violence émotionnelle, symbolique, judiciaire, économique, administrative, médicale, psychologique, policière.
Face aux déclinaisons de ces violences exercées par le biopouvoir, de nombreuses manifestations pacifiques ont eu lieu et se produisent encore chaque semaine, ainsi que des actes de désobéissance civile, mais sans véritablement faire reculer le biopouvoir, le rapport de force étant en faveur de ce dernier encore et toujours conforté par une très large majorité d’adhérents aux mesures contraignantes et liberticides grâce au formatage et à la fabrique de l’opinion et du consentement (non éclairé) par les médias de masse et aidés par la soumission à l’autorité et par les tendances conformistes structurelles à l’espèce humaine (théorie mimétique de René Girard, psychologie des foules de Gustave Le Bon, expérience de Asch et expérience de Milgram).
Peut-on dès lors envisager l’usage de formes de violence légitime pour rétablir le rapport de force et restaurer les droits et les libertés abolies et confisquées au nom de l’impératif de bonne santé définit par le biopouvoir, la santé étant un bien et pas une valeur contrairement à ce que raconte et prétend le récit du régime par l’intermédiaire de la propagande quotidienne et de sa novlangue hygiéniste et sanitaire, la LQR sanitaire, la « Lingua Quintae Respublicae » remarquablement développée par Eric Hazan dans La propagande au quotidien en 2006, la « langue républicaine » étant associée à la LTI (Lingua Tertii Imperii) du philologue Victor Klemperer, un décryptage de la novlangue nazie utilisé comme moyen de propagande et publié en 1947.
Peut-on être légitimement hors la loi et en assumer les conséquences ?
La violence légitime peut-elle se concevoir comme une légitime défense contre ces abus et se justifier au nom de la légitime défense ?
Depuis l’avènement de la démocratie parlementaire au 17ᵉ siècle avec la Révolution anglaise puis plus tard par la Révolution française, l’usage de la violence légitime a été relégué au rang du tabou et de l’interdit par l’instauration du contrat social (Hobbes, Locke, Rousseau).
Ce concept s’est depuis figé tout au long de l’histoire et plus particulièrement à la suite des deux dernières guerres mondiales. L’idée d’insurrection populaire légitime est ainsi devenue un gros mot que seuls quelques rares intellectuels osent encore prononcer (le sociologue Michel Maffesoli notamment, avec l’Ère des soulèvements).
La violence comme la mort sont d’ailleurs les deux grands tabous de notre civilisation occidentale et ce n’est pas un hasard, l’une et l’autre étant reliées par des liens symboliques et émotionnels articulés autour de la peur, cette peur qui nous gouverne depuis le début de la pandémie.
Nous avons peur de la mort comme nous avons peur de la violence, car nous avons peur de la violence de la mort qui met un terme à la vie et nous avons peur de la violence qui déchaîne les pulsions primaires qui peuvent engendrer la mort.
Il s’agit d’une boucle rétroactive. Les deux sont donc intimement liés dans notre psychisme et demeurent des impensés dans notre société qui préfère éviter le sujet par peur de ce qu’il pourrait révéler et déclencher. Bref, la peur gouverne souverainement et totalement, c’est le triomphe de Thanatos sur Eros battu en brèche et obligé de se défendre, de se cacher et de s’exprimer sous d’autres formes.
Profondément marqué par le climat de guerre civile lors de la première Révolution anglaise, Thomas Hobbes développe en 1651, dans son Léviathan, l'idée selon laquelle les hommes, à l'état de nature, cherchent uniquement à survivre et ne pensent qu'à une chose : défendre leurs intérêts personnels. Afin d'éviter que se réalise la maxime « l'homme est un loup pour l'homme », il lui apparaît à l’époque nécessaire qu'une instance supérieure soit chargée de pacifier la société, et même par la violence s'il le faut.
Cette violence est alors acceptée sous forme d'un contrat social par les individus et elle est gérée par l'État qui s’arroge le monopole de la violence légale et légitime exercée par la police au service du pouvoir judiciaire.
Hobbes définit l'état de nature comme une « bellum omnium contra omnes », c'est-à-dire une guerre de chacun contre tous.
Parce que cet état de nature est problématique pour les individus, qui ne peuvent sécuriser leur propriété, leur vie, leur descendance, et ne peuvent se consacrer efficacement à leur travail, un Léviathan est créé par contrat. Les individus se réunissent en assemblée et décident d’aliéner leurs libertés individuelles et de confier à l’État la mission de la sécurité de tous.
Le Léviathan de Hobbes tire son titre du monstre biblique évoqué dans le livre de Job, il représente le corps de l'État souverain formé par les individus qui le composent.
Cependant, Hobbes prévoit aussi un droit de résistance aux abus de l’État, lorsque ce dernier met en péril la vie de ses sujets. La préservation de la vie peut donc être invoquée comme principe supérieur à la valeur du contrat puisque c’est pour sa sauvegarde que l’État a été instauré.
Le concept du contrat social a ensuite été développé plus tard par John Locke et Jean-Jacques Rousseau en introduisant deux différences importantes et fondamentales. Alors que pour Hobbes la logique dans laquelle s’inscrit le pacte est sécuritaire (préserver la sécurité en rompant avec l’état de nature, guerre de tous contre tous), pour Locke, il s’agit de garantir les droits naturels, vies, libertés et propriétés privées (logique libérale)
Enfin pour Rousseau le contrat social a pour but de rendre le peuple souverain, et de l’engager à abandonner son intérêt personnel pour suivre l’intérêt général et instaurer la liberté et l'égalité (volonté générale, logique démocratique). Cependant, Rousseau introduit également une réserve à cette doctrine, à savoir que les individus ne doivent jamais se dessaisir de leurs droits fondamentaux.
Or, lorsque les individus sont dépossédés de leurs droits fondamentaux, circuler, travailler, se soigner, que leur restent-ils lorsque le droit lui-même n’est plus respecté et que la justice refuse de reconnaître leurs plaintes légitimes ? En France l’État a rejeté plus de 20 000 plaintes jugées non recevables.
En moins de deux ans, en France comme en Belgique, la rupture du contrat social traditionnel a accouché d’un nouveau contrat social de type vaccinal et d’un apartheid sanitaire produisant une dégradation et un déclassement de la notion de citoyenneté. Et ceci par la promulgation de nouvelles lois instaurant un régime sanitaire liberticide et anticonstitutionnel, et ce malgré l’aval et les contorsions sémantiques élaborées par le Conseil constitutionnel en France ou encore celles rendues par les arrêts du Conseil d’État en Belgique mais qui ne remettent pour autant nullement en cause la nature profonde du régime en place.
On pense alors ici à Blaise Pascal qui écrivait : « La justice sans la force est impuissante. La force sans la justice est tyrannique. Et ainsi ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste. »
Ou encore à Otto von Bismarck à qui l’on attribue d’avoir dit « la force prime le droit » estimant que le pouvoir exécutif, détenteur de la force, se devait d’aller de l’avant lorsque les débats au sein du pouvoir législatif, supposés dire le droit, ne débouchaient sur rien.
La force doit-elle alors primer sur le droit lorsque ce dernier n’est plus appliqué, voire lorsqu’il est violé ou lorsque la loi n’est soit plus légitime soit plus respectée ? Et cette force peut-elle s’exprimer et s’exercer par une forme de violence devenue légitime par non-respect des droits élémentaires et fondamentaux ? La légitime défense comme dernier recours peut-elle être un argument d’autorité légitime dans l’exercice d’une certaine forme de violence acceptable et proportionnée aux dommages occasionnés ?
On voit ici combien les arguments et les principes qui sous-tendent le contrat social classique tel qu’il a été conçu et élaboré entre le 17ᵉ et le 18ᵉ siècle se sont évaporés avec les régimes d’urgence sanitaire mis en place et dont le caractère temporaire n’est absolument pas garanti : la préservation de la vie chez Locke et la mise à mal de la devise républicaine dont Rousseau est un des inspirateurs, liberté, égalité et plus tard, fraternité.
En réalité et d’une manière générale, il faut bien comprendre que lorsque la loi n’indique plus son sens, sa direction, et qu’elle est donc devenue littéralement insensée, elle devient illégitime aux yeux de certains individus citoyens qui ne la respectent plus ni ne la reconnaissent plus et commencent à la contester par tous les moyens légaux et pacifiques dans un premier temps.
À cet égard, il faut aussi rappeler que la loi n’est pas le gibet et que le droit a toujours distingué la loi positive qui porte le sens et la sanction, la peine. Ainsi, la confusion et l’amalgame entre la Loi et la loi pénale deviennent préjudiciables pour la légitimité et le respect de la loi elle-même et dégradent l’esprit qui l’anime depuis sa conception (Montesquieu, l’Esprit des lois).
Par conséquent, une loi qui perd sa légitimité devient peu à peu illégitime, non respectable, car n’incarnant plus ni sens, ni direction, ni autorité, elle invite alors à la transgression et produit une délinquance d’acquisition en criminalisant les individus transgresseurs. En témoignent les innombrables certificats sanitaires acquis illégalement ainsi que les faux en usage.
On le voit, les lois du régime sanitaire actuel peuvent ne plus être considérées comme légitimes, même si elles demeurent légales et le régime légal peut alors apparaître comme illégitime et contestable pour certaines personnes. C’est toute la différence de registre qui s’exprime ici entre la légalité et la légitimité, un régime, une loi peut demeurer légale et devenir illégitime et c’est dans cette brèche que peuvent se manifester des actes de violence qualifiés de légitimes par leurs auteurs et réprimés par la violence du pouvoir qui en détient le monopole légal. Il existe une continuité entre la légalité et la légitimité, les deux coexistent harmonieusement jusqu’à ce que la légitimité s’évapore dans les vapeurs du non-sens et des abus. Toute perte de bon sens met en péril ce lien et tout abus engendre tôt ou tard une réaction de rejet.
Si le pouvoir tire forcément sa légitimité à partir de sa légalité obtenue par les urnes, il peut donc aussi la perdre. Car la légitimité d’un régime se rapporte aux lois, mais aussi à la morale à l’éthique et à la raison, ce que le biopouvoir actuel semble oublier, voire ignorer.
Car la Loi est avant tout une institution symbolique comme le langage avant d’être une institution judiciaire. L’oublier revient à négliger l’ordre symbolique qui nous distingue des animaux et qui est à l’origine de ce que l’on appelle la « civilisation ».
Face à cette impuissance à se faire entendre à l’ère de l’individu dépossédé de sa faculté de réagir avec violence au nom du contrat social, les tensions s’accumulent un peu partout en Europe au risque de déclencher des actes de violence légale du biopouvoir (tirs à balles réelles en Hollande) en réponse à d’autres actes de violence considérés comme légitimes par leurs auteurs, les uns et les autres se répondant en miroir selon la violence mimétique bien décrite par René Girard (la violence et le sacré, le bouc émissaire).
Les lois de la thermodynamique s’appliquent ici avec toute la force de la nature qui les a produites. Rien ne se perd, tout se conserve, et la tendance naturelle de l’univers à l’entropie peut se vérifier à chaque instant de la vie quotidienne. Ce n’est pas la permanence qui règne, mais bien l’impermanence. De même toute action engendre une réaction.
Néanmoins, le pacifisme, qui est l’expression actuelle de la volonté générale du respect du contrat social qui entend observer la non-violence jadis acquise en renonçant à la violence individuelle et collective au prix d’une limitation de la liberté, accepte majoritairement de laisser au pouvoir son monopole de la violence légale en échange d’une sécurité et du maintien de l’ordre.
Il existe un large consensus dans la population à cet égard. Les manifestations non violentes et les condamnations unanimes de la violence lorsqu’elle se manifeste, sont précisément le reflet de l’attachement profond des populations à la paix civile garantie par le respect du contrat social.
Or depuis que le contrat social a changé de nature et qu’il est à présent conditionné et subordonné à un passe vaccinal ou sanitaire, c’est un sentiment de trahison qui s’est emparé d’une partie de la population. Ce changement de norme anthroposociale imposé plus par la force que par la concertation du débat démocratique a induit une rupture dans le registre que les juristes appellent l’aspect synallagmatique d’un contrat.
En droit, un contrat synallagmatique (du grec ancien « συνάλλαγμα » c'est-à-dire synallagma ou sunállagma , signifiant « mise en relation » ou « échange mutuel ») est une convention par laquelle les parties s'obligent réciproquement l'une envers l'autre. Cette rupture est de nature à ouvrir la voie de la violence légitime et débridée, surtout lorsque le recours à la justice devient inopérant.
En outre, le dogme de l’interdit qui frappe toute violence non légale (en ce compris la légitime défense lorsqu’elle n’est pas prouvée) incite les forces de l’ordre à organiser elles-mêmes des opérations violentes sous fausse bannière organisée par le biopouvoir afin de discréditer et de disqualifier les mouvements d’opposition, et ainsi justifier la répression (comme ce fut le cas lors de la dernière manifestation à Bruxelles avec de nombreuses preuves accablantes, ou encore à Paris pendant la période des gilets jaunes).
L’opération est archiconnue et tire son origine au 16ᵉ siècle dans le monde naval de la piraterie (false flag operation). Les opérations sous fausse bannière ou sous faux pavillon (parfois désignées « sous faux drapeau », calque de l'anglais false flag) sont des actions menées avec utilisation des marques de reconnaissance de l'ennemi et sont régulièrement utilisées par les polices de nombreux États qui abusent de leur monopole de la violence légale afin de conforter la légitimité de leurs décisions.
Il devient donc nécessaire d’examiner et d’oser penser l’usage de la violence légitime en convoquant la philosophie politique et la philosophie du droit, mais aussi le droit lui-même, l’anthropologie la sociologie, la psychanalyse, la psychologie des foules et des masses, afin de déterminer des actions pertinentes audibles et acceptables. Toute la difficulté se trouve à cet endroit, déconstruire le tabou de la violence et construire un narratif de la violence légitime acceptable pour le plus grand nombre.
La violence n’est pas nécessairement synonyme de blessures, de dégâts corporels ou physiques ou de crimes, elle n’est par conséquent pas nécessairement négative.
Il faut revenir aux origines du mot pour rétablir son sens premier et profond, la violence provient du latin violentia « force (du vent), ardeur (du soleil), rigueur (de l’hiver), violence (de caractère), fougue, emportement »), le mot est dérivé de violens (« violent »), lui-même dérivé de vis (« vigueur, force »).
C’est donc la force et la vigueur qu’il faudrait exprimer avec fougue et ardeur dans des actions pertinentes et intelligentes (comme le mouvement des camionneurs au Canada) afin de rétablir le rapport de force entre la population et le pouvoir censé la représenter et dont la mission est de garantir la sécurité, mais aussi la liberté, la vie, l’égalité et le sens de l’existence. Et arriver ainsi à se faire entendre et à restaurer les droits et les libertés.
Il y va de notre intégrité et de notre dignité. C’est à la fois une question existentielle, politique, ontologique éthique et même métaphysique et spirituelle par laquelle l’être est convoqué à se positionner en tant que conscience autonome et responsable dans un rapport à autrui (mitsein heideggerien) que lui seul est autorisé à définir et à établir.
Le rôle de l’état n’est pas de définir les modalités de ce rapport à l’autre, aux choses et aux services, par un marquage conditionnel obligatoire indiquant une bonne santé définie par le biopouvoir. « La science ne pense pas », disait le grand philosophe allemand Martin Heidegger, malheureusement adhérent au parti nazi, mais demeurant malgré tout un des plus grands penseurs du 20ᵉ siècle.
Nous avons été chosifiés, réifiés, et nous devons restaurer notre être dans sa dignité et son intégrité.
Nous ne sommes pas des EBTN (entités biologiques terrestres numériques), nous sommes des êtres spirituels faisant une expérience humaine selon la célèbre formule de Pierre Teilhard de Chardin.
Il nous appartient donc de restaurer cette dimension qui nous distingue des machines et des animaux avec lesquels nous entretenons des liens étroits et de retrouver notre autonomie (auto nomos, faculté de se donner ses propres normes, principes, règles et valeurs) afin de reprendre notre destin en main.
Peut-être au prix et au coût de franchir le seuil de la limite qui sépare le logos, fut-il violent, de la praxis d’une violence subtile et intelligente dont la légitimité reste à construire et à définir dans le respect de l’esprit des lois du régime démocratique, le moins mauvais selon l’expression de Sir Winston Churchill.
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