Moins de 50 ans : quels risques avec les "vaccins" Covid19 utilisés en France ?
Depuis maintenant 14 mois, nous vivons au rythme d’un coronavirus, plus précisément appelé SARS-Cov-2. Nos instances sanitaires ont attribué à la maladie affectant les patients ayant contracté ce virus le nom de COVID-19. Plus précisément LA Covid-19, qui est au fil du temps aussi devenue par usage LE Covid-19…
Et depuis quelques mois, voici venu le temps de la course aux vaccins censés sauver l’humanité d’un « terrible fléau » - d’après les médias et les instances qui nous gouvernent - oubliant totalement les traitements précoces qui ont pourtant fait leurs preuves dans de nombreux pays.
Alors quoi ? Faut-il avoir si peur de ce coronavirus ? Et de ses innombrables nouveaux variants qui illustrent chaque jour nos programmes de télévision et notre presse ?
Aujourd’hui, avec 14 mois de recul sur cette maladie Covid-19, on sait maintenant qu’après 3 « vagues » successives d’épidémie du coronavirus, le taux de mortalité chez les moins de 50 ans a été de 0,0026%.
Avec un risque de mortalité si bas pour les moins de 50 ans, cela est-il utile de se faire vacciner ? Si les vaccins étaient exempts de tous risques, la réponse serait sans doute oui.
Mais est-ce le cas ?
La réponse bien évidemment est non car aucun vaccin, ni même médicament, n’est dénué d’effets secondaires plus ou moins graves. Et lors de chaque prescription, votre médecin fait la balance entre le bénéfice et le risque pour vous, dans votre cas précis, avant de vous prescrire tel ou tel médicament.
Et les vaccins utilisés actuellement en France, ne sont pas des vaccins classiques : qu’ils soient à ARNm (Pfizer, Moderna) ou à vecteur viral recombinant (Astrazeneca, Johnson&Johnson), deux techniques vaccinales nouvelles dans le cadre d’une vaccination dit de masse, leur autorisation de mise sur le marché (AMM) est « conditionnelle »
Qu’est-ce qu’une AMM conditionnelle ?
« Une Autorisation de Mise sur le Marché (= AMM) est octroyée quand un produit a prouvé sa qualité, son efficacité et sa sécurité avec un rapport bénéfice/risque positif (c’est-à-dire qu’il présente plus de bénéfices que de risques). L’obtention de l’AMM est la condition indispensable pour vendre un médicament, dont les vaccins. » (1)
Lorsqu’une AMM est conditionnelle cela signifie qu’elle a été attribuée temporairement (1an) sur la base de données allégées et incomplètes (2).
Ce qui est important à comprendre, c’est que pour évaluer correctement la balance Bénéfice/risque de ces techniques vaccinales nouvelles, il faut prendre en considération les risques liés aux effets secondaires potentiels subis par les populations vaccinées. Car à partir du moment où une personne est vaccinée, elle est forcément soumise à ces risques.
Par contre, toute la population n’est pas soumise aux risques liés à la maladie du Covid19. Car tout le monde n’attrape pas la Covid19. Il est donc important de prendre en compte à la fois le risque de contracter le virus et le risque de développer une maladie.
Ceci est la seule façon d’évaluer le vrai risque de chacun, car on le sait maintenant depuis de nombreux mois, la grande majorité des personnes ayant contracté le virus sont asymptomatiques, c’est-à-dire qu’ils ne développent aucun symptôme.
C’est la raison pour laquelle, le taux de mortalité de la maladie ( qui au final tient compte du risque d’avoir contracté la Covid19 et du risque d’en être décédé) est le taux auquel on doit se référer pour évaluer la balance bénéfice risque.
Et justement le taux de mortalité pour les moins de 50 ans est extrêmement bas. La probabilité pour une personne de moins de 50 ans d’avoir rencontré le virus et de ne pas y avoir survécu est de 0,0026%, soit 1 « malchance » sur 38 341. Et pour une personne de moins de 30 ans, 1 « malchance » sur 100 000.
Alors qu’en est-il de ces risques liés à la vaccination pour les moins de 50 ans ?
L’ANSM publie les effets secondaires non graves et graves par tranche d’âge pour chacun des vaccins, mais pas de détails stratifiés pour ces effets secondaires graves, notamment les décès et les effets très graves tels que les syndromes de Guillain-Barré, les paralysies faciales graves, les AVC et autres effets secondaires grave ayant des répercutions majeures pour les personnes.
Mais déjà, en évaluant le pourcentage d’effets secondaires graves par tranche d’âge, on tombe sur des valeurs très hautes et très inhabituelles par rapport à des vaccins classiques pour les moins de 50 ans.
Pour l’ensemble des trois vaccins, il y a eu 7838 effets secondaires graves dont 2525 chez les moins de 50 ans soit 0,17% des vaccinés. Ceci représente un risque 63 fois plus élevé pour des personnes de cette tranche d’âge que celui d’attraper et de mourir du virus.
On note aussi de manière globale que les décès déclarés suite à vaccination CoviD19, au nombre de 642 d’après l’ANSM, correspondent à un taux de 0,0042% soit 158 fois plus que pour les vaccins contre la grippe 2019-2020 (0,0000265%).
Le lauréat en terme de décès étant le vaccin Pfizer avec un taux de 0,005% soit 190 fois plus que pour les vaccins contre la grippe.
En tête de liste, le vaccin d’Astrazeneca avec 0,46% d’effets secondaires graves soit un facteur de risque 173 fois supérieur au risque d’attraper la Covid19 et de décéder pour cette tranche d’âge. Pour Pfizer et Moderna, le facteur de risque pour eux est de 27 et 19 respectivement.
Ceci est très inhabituel pour des vaccins, et une analyse récente confirme aussi cela aux États-Unis. Alors chacun doit être correctement informé des risques qu’il encourt, et notamment les moins de 50 ans, car la maladie est très peu létale pour eux.
Car n’oublions pas le principal : les personnes qui se font vacciner sont initialement non malades et le bénéfice pour eux devrait être infiniment plus grand que le risque encouru. Le taux de survie après 3 vagues successives de Covid-19 pour les moins de 50 ans est de plus de 99,99%.
Qui est mort de la Covid19 en France ?
Pour les moins de 30 ans , le taux de mortalité attribué à la Covid19 sur la période a été de 0,0004%, soit 88 décès.
Pour les moins de 50 ans, ce même taux a été de 0,0026%, soit 1070.
Voici les tableaux qui montrent le nombre de décès attribués à la Covid19 depuis mars 2020.
Source Santé Publique France
Source Gouvernement
Source INSEE
Comme on peut le voir, le taux de mortalité pour les moins de 50 ans est extrêmement bas. La probabilité pour une personne de moins de 50 ans d’avoir rencontré le virus et de ne pas y avoir survécu est de 0,0026% soit 1 « malchance » sur 38 341. Et pour une personne de moins de 29 ans, 1 « malchance » sur 100 000.
Le graphique ci-dessous, montre le taux de mortalité versus celui de la survie à ces 3 « vagues » de Covid19 :
Cela permet de relativiser cette maladie et son impact sur la population française.
Il y a eu seulement 1% des décès de la Covid19 qui ont concerné les moins de 50 ans, avec un total de 1070 décès sur 14 mois. Ce qui résulte en un taux de mortalité attribué au Covid19 depuis le début de 0,0026% pour les moins de 50 ans.
Ce chiffre est en plus à pondérer par le fait que 2/3 de ces décès ont concerné des personnes de moins de 50 ans qui avait au moins une comorbidité (hypertension, diabète, obésité, cancer etc). Pour simplifier, approximativement 350 personnes de moins de 50 ans en bonne santé (sans comorbidité) sont décédées du Covid19, soit environ, et en simplifiant 1 « malchance » sur 100 000 d’être mort du virus pendant ces 14 mois avec ces 3 vagues successives.
Donc maintenant, pour aborder la question des vaccins, chacun aura compris qu’il est important de comprendre la notion de bénéfice/ risque. Car pour des gens de moins de 50 ans en bonne santé, avec une probabilité de mourir du Covid19 aussi basse, il faut absolument que les vaccins proposés aient une balance bénéfice-risque favorable pour chacun. Alors qu’en est-il vraiment ?
Une balance bénéfice/risque défavorable pour les moins de 50 ans ?
L’ANSM fournit chaque semaine des rapports de pharmacovigilance sur les vaccins. Nous nous sommes penchés sur les effets secondaires rapportés. D’après les experts en pharmacovigilance, les signalements d’effets secondaires des médicaments et vaccins, représentent entre 1 à 10% maximum des effets secondaires rencontrés réellement par la population, du fait de la difficulté et/ou de la méconnaissance des outils à disposition pour les déclarer.
Les sources de ces chiffres sont accessibles ici : https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-suivi-hebdomadaire-des-cas-deffets-indesirables-des-vaccins
Les données sont en date du 29 avril pour Pfizer et Moderna, et 22 avril pour Astrazeneca :
https://ansm.sante.fr/uploads/2021/04/30/rapport-n010-covid-19-vaccine-astrazeneca-29-04-vfa-2.pdf
https://ansm.sante.fr/uploads/2021/05/07/20210506-rapport-comirnaty-14-vfa-2.pdf
https://ansm.sante.fr/uploads/2021/05/07/rapport-11-moderna-vfa-2.pdf
Les rapports de l’ANSM ne donnent malheureusement pas le détail des effets secondaires graves de ces vaccins par tranche d’âge. Ainsi nous ne pouvons pas savoir combien il y a eu de décès et de cas très graves irrésolus pour chaque tranche d’âge.
Nous avons donc comparé le taux de mortalité des moins de 50 ans avec le taux d’effets secondaires graves pour chacun des principaux vaccins.
Le résultat est sans appel : une personne de moins de 50 ans, a 63 fois plus de risque de subir un effet secondaire grave d’un de ces vaccins que de mourir du Covid.
Bien entendu dans ces effets secondaires graves, il n’y a pas que des décès, mais il y a aussi des pronostics vitaux engagés, de nombreux cas non résolus toujours hospitalisés, des cas résolus avec séquelles, des syndromes de Guillain-Barré, des paralysies faciales graves etc
Dans le détail des types de vaccins, Astrazeneca (Vaxzveria) est le vaccin le plus risqué avec 173 fois plus de risques de subir un effet secondaire grave que de mourir du Covid pour les personnes de moins de 50 ans. On comprend alors très bien pourquoi la Norvège, le Danemark et la Suisse ont totalement interdit l’utilisation de ce vaccin pour leur population, jugeant le risque supérieur au bénéfice pour le public cible de ce vaccin, vaccin qui n’avait pas fait ses preuves chez les plus de 65 ans.
Ensuite vient Pfizer avec un risque 27 fois plus élevé de souffrir d’un effet secondaire grave que de mourir du Covid, et Moderna 19 fois plus.
Bien entendu, il n’est pas question de dire que tous les vaccins sont mauvais, ce n’est pas le propos.
Mais la balance bénéfice risque doit toujours être favorable à la population vaccinée et cela doit être fait au cas par cas, tranche d’âge par tranche d’âge.
Est-ce que les médecins traitants ont accès à ce type d’analyse plus fine, tranche d’âge par tranche d’âge ? La réponse est sans doute non.
Car il ne faut jamais oublier que les personnes qui doivent être vaccinées sont des personnes saines, non malades. D’autant plus qu’une AMM conditionnelle n’est accordée que du point de vue du bénéfice qui doit forcément être plus grand que le risque de la personne si elle venait à contracter le virus. Et on voit bien que pour les moins de 50 ans, ce n’est pas du tout le cas.
Si nous avions les détails de ces rapports, il est fort à parier que nous y trouverions que ces risques seraient encore beaucoup plus élevés pour les populations de 18 à 30 ans, et pire encore pour les enfants.
Les fabricants n’ont pas fait ou ont fait peu d’études de génotoxicité pour ces vaccins, ce qui parait ahurissant pour des vaccins utilisant du matériel génétique comme de l’ARNm ou des vecteurs viraux recombinants. Par ailleurs, aucun fabricant ne connait les effets secondaires à long terme pour ces vaccins qui n’ont en fait été testés que très peu de temps.
Il est certain qu’au vu des données, l’ANSM n’a pas évalué la balance bénéfice/risque de ces vaccins en segmentant la population selon l’âge et cela nous semble très grave.
Clairement, au vu des données actuelles de pharmacovigilance, faut-il arrêter la vaccination des moins de 50 ans en bonne santé ? Cette tranche de la population doit-elle prendre de tels risques avec ces vaccins au vu de la faible dangerosité du virus pour elle ? Rappelons en plus que ces vaccins ne sont pas efficaces sur tous les variants du virus.
Il est impératif que des analyses plus précises selon les tranches d’âge soient menées par l’ANSM. Et ces données doivent être publiées et comparées au taux de mortalité de chaque tranche d’âge, taux qui tient compte à la fois de la probabilité d’attraper le virus et de mourir.
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