Pfizer n’est pas Pasteur : la troisième dose, et après ?
TRIBUNE - Jusqu’à combien de doses sont-ils prêts à aller avant de reconnaître que ces vaccins ne sont pas efficaces ? Certains États s’apprêtent à imposer à leur population, toujours sous le régime de l’extorsion de consentement, une troisième injection de leur potion expérimentale sous prétexte d’un effondrement de la réponse immunitaire.
La mémoire immunitaire, ce n’est pas une bouteille de lait, sa date de péremption est de plusieurs années. Ça n’existe pas une mémoire immunitaire de six mois. Le rôle d’un vaccin est d’induire une mémoire immunitaire durable, comme le font tous les vaccins. Quand celle-ci est inefficiente au bout de 180 jours, il n’y a pas de mémoire immunitaire durable, donc efficace et le vaccin ne sert à rien. La nécessité d'une troisième dose au bout de six mois pourrait donc être la démonstration que les vaccins utilisés contre la Covid-19 n'ont aucune efficacité.
Octobre 2020, Pfizer par la voie d’un communiqué de presse annonce 95% d’efficacité de son vaccin ARN contre la contamination, la transmission et les décès. Son essai publié bien après que le monde entier se fut rué sur ces vaccins géniques, reposait sur 4 personnes décédées sur 176 000. La seule conclusion suite à un tel essai devrait être que la maladie tue très peu. Nos autorités sanitaires, nos médias et nos dirigeants politiques se transformeront alors en VRP du marketing de Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson, tous à base de vecteurs géniques ayant vocation à faire produire la protéine vaccinale par nos propres cellules. Depuis, il a tout d’abord été reconnu que ces vaccins ne protégeaient pas de la contamination, puis finalement pas non plus de la transmission et enfin, sous couvert de variants, pour lesquels l’immunité croisée aurait rejoint la grippe en vacances à Bora Bora, qu’ils ne protégeaient pas à 95 %, mais à 85 % contre le delta, puis à 68 %... Puis seulement à 29 % au bout de six mois. Peut-on considérer qu’une réponse immunitaire qui dure six mois ait induit une mémoire immunitaire ? Au regard de la littérature et du fonctionnement de la mémoire immunitaire, il semble que la réponse soit un non définitif et non contestable. Commençons par entrevoir ce qu’est la mémoire immunitaire.
La mémoire immunitaire est robuste ou n’est pas.
En biologie, mieux qu’un grand discours, rien ne vaut une bonne vidéo et un bon schéma.
Comme vous avez pu l’entendre dans cette vidéo, les lymphocytes mémoires après avoir identifié l’antigène, vont se loger dans des organes spécialisés, les ganglions lymphatiques, le thymus, la rate et y demeurent des dizaines d’années. Des dizaines d’années.
Ces cellules immunitaires se logent dans les tissus lymphoïdes qui avec le système lymphatique tisse un fin réseau à travers tout l’organisme.
Ce qui est surprenant dans la manière dont sont évalués les vaccins depuis le début de cette immense opération commerciale, c’est qu’on ne considère la robustesse de la réponse immunitaire qu’à travers la production d’anticorps, ce qui est une ineptie immunologique, surtout lorsque l’antigène est principalement présenté par nos propres cellules. Il a été établi depuis peu, que le taux d’anticorps circulants ne présageait en rien du degré d’immunisation, spécifiquement pour les viroses respiratoires saisonnières, comme la grippe ou les coronavirus.
Ceci étant, nous nous y conformerons, et utiliserons le corrélat du titre d’anticorps pour évaluer la mémoire immunitaire, d’autant que cela rend la démonstration encore plus éloquente.
Les lymphocytes sont des cellules immunitaires qui permettent à notre organisme une défense robuste, très efficace et surtout très spécifique, ce qui signifie que ces cellules sont capables d'identifier un pathogène de manière très précise. Il y a deux types originels de lymphocytes. Les lymphocytes B, au cœur de la réponse humorale, c’est-à-dire surtout efficace pour les pathogènes circulant, et les lymphocytes T, qui endossent principalement le rôle de régulateur de l’immunité, mais aussi de tueur de cellules infectées. Les lymphocytes T peuvent se spécialiser en de nombreux sous-types, aux rôles différents : LT4, LT8, Lth et les lymphocytes T mémoire...Les lymphocytes B, eux, n'ont qu'un devenir, outre leur spécialisation en lymphocytes B mémoire : leur maturation les transforme en plasmocytes, cellules productrices d'anticorps, ces fameuses protéines qui neutralisent les pathogènes dans les humeurs.
Il existe deux types de plasmocytes, des plasmocytes à courte durée de vie (14 jours), très peu spécifiques, qui ont vocation à offrir une protection précoce, et les plasmocytes, plus spécifiques, à longue durée de vie, qui peuvent demeurer de plusieurs mois à plusieurs années dans la moelle osseuse, produisant des anticorps spécifiques bien après que le pathogène a disparu.
Ces plasmocytes sont produits dans les centres germinatifs qui apparaissent dans les ganglions lymphatiques.
C'est dans ces centres que vont être produits les trois types de lymphocytes B, les lymphocytes mémoires et les plasmocytes de courtes et longues durées. Pour bien comprendre comment se met en place la mémorisation, il est nécessaire de reprendre tout le processus de maturation des lymphocytes B après une infection, ici la production de protéine Spike par nos cellules musculaires.
Les lymphocytes migrent vers les organes lymphoïdes secondaires pour initier la réponse humorale. Comme énoncé au préalable, très précocement des plasmocytes de courte durée vont être produits. Parallèlement, soit par l'intermède des cellules dendritiques via les lymphocytes T, soit directement par interaction avec un lymphocyte B présentateur d'antigènes, des centroblastes, lymphocyte B immatures, vont proliférer et vont être soumis à un processus de sélection drastique par hypermutation : pour simplifier, les anticorps de surface vont être recombinés jusqu'à obtenir les anticorps les plus spécifiques possibles pour neutraliser le pathogène. Une fois, les lymphocytes B les plus optimaux obtenus, ils se différencieront en plasmocytes de longue durée ou en cellule mémoire, sous l’influence de divers signaux induits par les interactions entre LB, LT et cellules dendritiques folliculaires.
Il semble que ce soit à ce moment que se situe la défaillance des vecteurs de protéine Spike que l'on injecte sous couvert de vaccination : il y a bien production de plasmocytes, mais la production de lymphocyte mémoire est bien plus incertaine ou inefficace.
Que des plasmocytes soient produits ne fait aucun doute au regard des taux d'anticorps anti-Spike dosés chez de nombreux vaccinés. Ces plasmocytes ont une durée de vie longue. Pour les infections à coronavirus, il est établi que ces anticorps et donc que ces plasmocytes durent de deux, à trois ans (1). La première surprise quant à l'efficacité de ces vaccins est la très faible persistance dans le temps de la production d'anticorps. Et, il semble évident, c'est la deuxième surprise, qu'il n'y a pas production de lymphocytes B mémoire lors d’une infection post-vaccinale, puisque si tel était le cas, et en admettant que les plasmocytes induit par la vaccination ne durent que six mois, les lymphocytes mémoire spécifiques de la Spike vaccinale devraient prendre le relais et de nouveau plasmocytes seraient produits et produiraient de nouveaux anticorps en cas d'infection. Il n’y aurait alors aucun besoin d’une troisième dose. Il n'y a donc pas de lymphocytes B mémoire induit par la vaccination face à une infection, notamment après six mois, d’où la question de la troisième dose. Or c'est l'objectif de la vaccination : induire une mémoire immunitaire qui permettent une réponse immunitaire plus rapide et efficace contre un agent pathogène, censée empêcher l'infection, mais également la contamination et la transmission. Avec ces « vaccins », rien de cela ne se produit : la contamination et même l'infection se produisent et aucune mémoire immunitaire n’est induite lors de l’infection seulement six mois après la vaccination, d’où cette fâcheuse troisieme dose.
Il y a plusieurs hypothèses pour expliquer l'absence d'induction d'une mémoire immunitaire et l'effondrement rapide de la production anti-Spike vaccinal. J’en retiendrai deux :
- Il y a production de plasmocytes longue durée et donc activation de la sélection clonale afin de produire des lymphocytes B très spécifiques. Mais, soit la voie de signalisation permettant d'induire la différenciation en Lymphocytes B mémoire est inhibée pour différentes raisons, soit il se pourrait que d'autres antigènes du virus soit plus immunogènes et que ce soit les lymphocytes B spécifiques de ces antigènes qui soit alors produit. Des lymphocytes mémoires induits par la vaccination pourraient alors exister, mais ne seraient pas amorcés suite à l’infection. C’est l’hypothèse la plus probante.
- Il y a production de lymphocytes B mémoires, mais ces dernières ne sont pas maintenues dans le pool des lymphocytes B mémoires. Il peut y avoir plusieurs raisons à cela, mais une remporte mon suffrage : les anticorps produits suite à la vaccination pour neutraliser la protéine spike auraient d'autres effets, notamment auto-immun, ce qui induirait la destruction des lymphocytes B mémoires induits suite à la vaccination. Ce scénario me plaît bien car nous avons preuve qu'il y a des cas d'effets secondaires graves qui s'accompagnent de production d'anticorps non spécifiques de Spike. Nous y reviendrons dans un prochain épisode.
Ce qui est certain est que ces vaccins n'induisent pas de réponse immunitaire humorale spécifique efficace sur le court terme, six mois devant être considéré comme un très court terme en immunologie. Si l’on considère le deal initial qui conférait aux deux doses de ces vaccins une immunité robuste et durable qui garantissait 95 % d’efficacité, avec un 85 % minimum contre les variants, et la nécessité d’injecter une troisième dose non prévue devant la diminution très rapide de la réponse immunitaire attestée par le taux important de formes graves chez des personnes vaccinées depuis plus de six mois, il est déjà évident que les vaccins sont un échec cuisant. La troisième dose sauvera-t-elle la donne ? Rien n’est moins sûr.
La mémoire immunitaire induite par les virus ou les vaccins
Pour se convaincre qu'il y a bien un problème de mémoire immunitaire trahit par la nécessité de cette troisième dose dans des délais aussi court, il nous suffit de nous référencer à la littérature sur la persistance de la réponse immunitaire pour les nombreux virus connus ainsi que pour les vaccins.
Commençons donc par le plus proche cousin du SARS-Cov-2. Contre le SARS-Cov-1, des anticorps persistants ont été observés chez des travailleurs de la santé ayant été en infectés par le SARS-Cov-1. Comme énoncé au préalable, les anticorps déployés contre les coronavirus durent au moins 2 à 3 ans.
La mémoire immunitaire a, elle, toujours été défaillante pour empêcher les réinfections aux coronavirus, mais elle a toujours existé (2). Pour le SARS-Cov-1, une obsolescence très courte, inférieure à 6 ans, avait déjà été démontré (3). On peut se demander pourquoi avoir misé sur la stratégie thérapeutique ciblée sur les vaccins, au regard des nombreux éléments démontrant que la mémoire immunitaire n’était pas durable pour les coronavirus et ne permettait pas d’empêcher les réinfections. Et ici nous parlons d’une mémoire immunitaire fragile alors qu’elle dure six ans ! Dans l’histoire de l’immunologie, six mois de mémoire immunitaire, ça n’existe pas sauf pour les vaccins dont l’efficacité est proche de zéro.
En effet, la plupart des virus et des vaccins induisent une mémoire immunitaire qui durent bien plus longtemps, des dizaines d’années pour la plupart, toute la vie pour certains.
Même pour le tétanos et la diphtérie dont la demi-vie des anticorps est estimé à une dizaine d’années, il est probable, d’après de récentes études, que leurs antigènes induisent une production d’anticorps bien plus longue qui remet même en cause la nécessité de rappel tous les cinq ans pour le tétanos (4). C’est dire l’incongruité d’un vaccin avec une demi-vie de moins de six mois !
Qu’en est-il alors des rappels pour les autres vaccins ? Il existe effectivement des vaccins pour lesquels trois injections sont nécessaires en moins d’un an : le DTP, la coqueluche et L’haemophilus influenza, l’hépatite B et le pneumocoque. Ensuite, les rappels n’ont lieu que tous les cinq ans pour les moins persistants. À l’orée de ce constat, nous devrions donc être rassurés pour la troisieme dose. Nous allons voir que, bien au contraire, cela confirme l’absence de mémoire immunitaire efficace suite à la vaccination contre la Covid-19.
Pour évaluer la nécessité d’un rappel pour un vaccin donné, les scientifiques évaluent ce que l’on appelle la réaction anamnestique : Réaction immunitaire secondaire observée après une nouvelle introduction de l'antigène, plus rapide, plus intense et plus spécifique que la réaction immunitaire primaire, et qui est liée à l'existence d'une mémoire immunologique.
Pour mieux entrevoir comment cela se déroule, je vous convie à une étude de cas : le vaccin contre l’hépatite B (5). Il arrive parfois que des personnes, pourtant immunocompétentes, ne répondent pas à la vaccination contre l’hépatite B. Malgré 3 à 4 injections, ces personnes ne produisent pas ou peu d’anticorps, il n’y a pas de réaction anamnestique. Pour l’hépatite B, on estime que « la non-réponse à la vaccination contre l'hépatite B est définie par un titre d'anticorps anti-HBs inférieur à 10 UI/L, en l'absence de portage chronique du virus de l'hépatite B. »
Dans les cas où ce seuil n’est pas atteint, « chez les personnes immunocompétentes, à l'issue d'un schéma standard correctement réalisé, il est nécessaire de réaliser 1 à 3 injections supplémentaires de vaccin (jusqu'à 6 injections au total) ; un titrage des anticorps anti-HBs est effectué 4 à 8 semaines après chaque injection. Un titre d'anticorps anti-HBs supérieur à 10 UI/L fait interrompre le schéma vaccinal en cours d'intensification. La personne est alors immunisée contre l'hépatite B et aucune injection ou contrôle supplémentaire n'est nécessaire. ».
Il est donc tout à fait envisageable de procéder à des rappels lorsque l’on estime que les titres d’anticorps n’atteignent pas un certain seuil.
Le problème pour les vaccins contre la Covid-19 est que les titres d’anticorps post-vaccination explosent tous les compteurs (6). Nous atteignons même les records de titres d’anticorps tous vaccins confondus, et ce, dès la première dose. Le seuil de titres d’anticorps décidé pour la Covid-19 est de 50 UI/mL au bout de six mois, soit cinq fois plus que pour l’hépatite B, six mois plus tard. C’est dire si l’on atteint des sommets de production d’anticorps... Pour vous donner une idée, et en ne se référant qu’aux vaccins nécessitant plusieurs doses rapprochées, outre les 10 UI/mL pour le vaccin contre l’hépatite B, on estime à 0,15 UI/mL la limite de détection des anticorps qui confère une protection immunitaire (7).
Pour le tétanos, la diphtérie, on est à 300 moins que le seuil fixé pour les vaccins Covid pour lequel on estime une dose de rappel nécessaire ! Et pour tous ces vaccins, lorsque le seuil de titre d’anticorps est atteint pour induire une réaction anamnestique, la mémoire immunitaire est acquise. Comme énoncé précédemment, même pour le tétanos ou la diphtérie ou les titres d’anticorps flirtent avec le seuil de détectabilité, les dernières études démontrent que la protection dure plus de deux fois plus de temps qu’estimé, 14 ans pour le tétanos contre 5 ans prévu après le premier rappel.
Comment se fait-il alors que le seuil retenu soit si élevé pour les vaccins Covid-19 ? La réaction anamnestique est vigoureuse suite à la deuxième dose et peu importe que le taux d’anticorps baissent rapidement, cela ne présageant en rien de la mémoire immunitaire. Et cela n’était pas dans le contrat : les fabricants ont vendu l’efficacité de leurs vaccins en affirmant que la réponse était robuste et durable. Le groupe d’étude sur le vaccin Moderna pour les autorités sanitaires américaine vantait même dans une étude la « Persistance des anticorps jusqu'à 6 mois après la deuxième dose du vaccin » (8). En s’attardant sur les données, on se rend compte que l’on est sur des titres d’anticorps bien plus élevés que pour n’importe quel vaccin avec une décrue relativement faible, même dans le pire scénario :
D’ailleurs, pour s’en convaincre, il suffit d’utiliser les données sérologiques des patients ayant eu une troisième dose. Les données sur les titres d’anticorps suite à la troisième dose confirme une mémoire immunitaire robuste. La réaction anamnestique est vigoureuse de telle sorte que les auteurs considèrent : « Les anticorps neutralisants chez les sujets d'un essai clinique de vaccin inactivé contre le SRAS-CoV-2 ont montré une tendance à la baisse au fil des mois. Une enquête portant sur la troisième immunisation a suggéré que la diminution des anticorps neutralisants chez les individus ayant reçu deux doses de vaccin inactivé ne signifie pas la disparition de l'immunité. » (9). Une étude récente sur la réaction anamnestique induite par le Vaccin à ARN Moderna confirme ces données (10) : « Après le rappel, les niveaux d'anticorps neutralisants sont passés à 2 000 dans les deux groupes. Ceux-ci étaient presque trois fois plus élevés que les titres à 28 jours après la deuxième dose ». Mieux : « Des réponses sérologiques ont été observées chez plus de 93 % et près de 99 % des personnes ayant reçu une dose de rappel et après le schéma de primovaccination à deux doses ».
La mémoire immunitaire ne fait donc aucunement défaut suite à la primovaccination et la dose de rappel ne semble pas si nécessaire qu’indiqué. D’autant plus que l’argument qui argue que c’est pour mieux lutter contre le variant delta qu’il faut cette dose de rappel est un contre-sens biologique : en vaccinant à nouveau avec l’ARN du premier variant du virus, la souche de Wuhan, vous augmenterez l’affinité des anticorps pour cette souche et diminuerez nécessairement la plage de neutralisation des anticorps produits. Plus un antigène est présenté au système immunitaire, plus la spécificité des anticorps est importante. C’est donc un non-sens que de faire une dose de rappel, cela est d’ailleurs d’autant plus évident que de nouveaux variants émergent et que, plus vous ferez des rappels, moins vos vaccins couvriront les nouveaux variants. Or il semble que vous ayez déjà perdu la course si l’on se réfère aux résultats sur la capacité de neutralisations des anticorps induits par la vaccination face aux variants émergents (11). Il est même urgent d’interroger l’utilité d’injecter une dose aux personnes ayant été infectées, toutes les études démontrant qu’elles avaient une mémoire immunitaire robuste et à large spectre, contre tous les variants. L’injection imposée par les États pourrait affaiblir cette réponse, notamment en diminuant l’amplitude du spectre face aux variants.
Comment expliquer alors l’inefficacité de la mémoire immunitaire face au SARS-Cov-2 ? Son intensité ne fait pas défaut. La spécificité des anticorps face aux variants pourrait être une explication, mais outre que cela était prévisible donc risible, l’immunité croisée avec la souche initiale suffirait à assurer un certain niveau de protection sur le long terme, comme cela est le cas pour l’immunité induite par l’infection. Mais, ce n’est pas le cas pour les vaccins, si l’on se fie aux données. On en revient donc au choix de l’antigène, la protéine Spike qui peut surprendre d’ailleurs, au regard des connaissances sur l’immunité naturelle qui font des protéines N et E des cibles plus efficaces et plus durables. La vaccination même à 3 doses d’après les données israéliennes ne permet pas d’éviter ni la contamination, ni la transmission, ni même l’infection ou les formes sévères. Pour tenter de comprendre ce qui pourrait expliquer cette inefficience de la mémoire immunitaire induite, je vous convie à une étude de cas, le vaccin contre la coqueluche (12) :
Les auteurs expliquent que « La décroissance rapide des réponses anticorps semble donc être liée à des attributs spécifiques des antigènes de Bordetella plutôt qu'à l'utilisation d'un vaccin sous-unitaire et pourrait s'expliquer en partie par une mauvaise propriété intrinsèque d'amorçage des lymphocytes B spécifiques de B. pertussis lors de la rencontre antigène/agent pathogène. ». Un problème d’amorçage, et ce, malgré les nombreux rappels testés. Les voies de signalisations induites par le vaccin ne sont pas les bonnes. Il semblerait que le problème soit analogue pour les vaccins contre la Covid-19.
Il semble qu’avant se lancer dans cette expérimentation, les deux premières doses expérimentales ayant échoué, nos scientifiques devraient au préalable répondre à ces questions. Car cela n’est pas sans danger et faire des rappels pourrait augmenter le danger. Très tôt dans l’épidémie, alors que la course aux vaccins était très précocement lancée, dès janvier 2020 alors que l’épidémie n’en était pas encore une, des chercheurs ont alerté sur les risques d’anticorps facilitant, d’autant plus important que l’immunité vaccinale serait peu robuste. (13). C’était le risque principal que vous preniez en optant pour une technologie vaccinale à vecteur de thérapie génique à ARN ou à ADN : ne faire produire qu’une seule protéine du virus, de surcroît par nos propres cellules, engageant l’identité cellulaire de nos propres tissus, induisait une probabilité plus forte qu’avec un vaccin traditionnel, que les antigènes choisis ne permettent pas le déclenchement d’une immunité spécifique robuste et durable face au pathogène. Nous reviendrons dans un prochain épisode, "Pfizer n’est pas Pasteur #3", sur les particularités de cette technologie à nanoparticules qui expliquent en partie l’échec de ces vaccins.
Un autre danger guette cette course aux rappels, Israël ayant annoncé des tests sur une quatrième dose : les titres d’anticorps produits après vaccination pourrait avoir des effets toxiques en cas d’infection, et en admettant qu’il y ait amorçage de la mémoire immunitaire induite par la protéine vaccinale, un taux d’anticorps trop important dans le sang pourrait augmenter le nombre d’effets indésirables, qui, même si leur imputabilité n’est malheureusement pas investiguée, se révèle déjà très nombreux (14). Une corrélation a été établie entre un taux d’anticorps très élevés et certains effets secondaires. Il ne faudrait pas que des effets secondaires des vaccins se manifestent lors d’une infection post-vaccinale, rendant le diagnostic encore plus funeste, ce qui semble s’observer dans de nombreux pays parmi les plus vaccinés au monde, comme Singapour ou Israël.
Pour conclure sur cette troisième dose, et les autres doses de rappel à venir, il semble important d’ouvrir l’opportunité de s’expliquer à nos dirigeants : pourquoi avoir extorqué le consentement de la majorité des Français pour un vaccin qui n’est manifestement pas efficace durablement et pourrait même être délétère dans le temps en termes d’efficacité ? Comment envisager une troisième dose alors que le problème n’est pas le taux d’anticorps et comment conditionner le pass sanitaire à cette troisième dose alors qu’elle pourrait se révéler au mieux inutile, au pire délétère ?
Vous rétorquerez que les vaccins ont démontré leur efficacité. Cela est une supercherie très facile à démonter : la comparaison des États vaccinés et des États non vaccinés démontre sans l’ombre d’un doute que les vaccins n’ont eu aucun impact sur l’évolution de l’épidémie, études à l’appui. Les flux et reflux du virus dans le monde entier semblent être les seuls responsables de l’accalmie actuelle, avant la prochaine vague, contre laquelle le vaccin, avec deux, trois ou même quatre doses, au regard des données, ne semble pas affûté. Ce sera le sujet de "Pfizer n’est pas Pasteur #2 – Eurêka, je n’ai pas trouvé ! Vaccinés ou non, tous les pays connaissent peu ou prou la même évolution de l’épidémie".
Chers amis vaccinés, je ne sais point ce que vous retiendrez de ce papier, mais il y a une chose importante que vous devez en retirer quelle que soit votre posture face à cette campagne de vaccination : jusque-là nous étions dans de l’expérimentation sur l’humain avec les deux premières doses, expérimentation forcée, mais qui faisait suite à un schéma d’essai clinique, quoique bancal et bâclé, presque acceptable. Nous avions alors le rôle de cobayes, de rat de laboratoires. Là, on passe au stade culture de cellules sur boîte de pétri. Vous devenez dans la phase d’essai expérimental, un amas de cellules de phase préclinique sur lequel on teste tout et n’importe quoi pour ne pas reconnaître son échec. Vous devez vous réveiller et contester le bien fondé de ce rappel que l’on va vous imposer grâce au pass sanitaire auquel vous vous êtes soumis. Car il est évident que nos dirigeants politiques, les médias, les médecins qui ont soutenu cette campagne de vaccination et ont participé de cette extorsion de consentement, ne vont pas reconnaître qu’ils se sont gravement trompé et que les vaccins sont inefficaces. Au moment où je finis ce papier, un article en preprint pour le Lancet a été soumis à publication : au bout de 211 jours, plus aucune efficacité des vaccins n’a été détectée (15). L’objectif d’un vaccin est d’induire une mémoire immunitaire. Les fabricants de ces vaccins assuraient qu’ils obtenaient ces résultats avec deux doses. C’est manifestement un échec.
Et, quoi que l’on puisse en penser, il y a une chose qu’ils ne peuvent contester : cette vaccination est totalement expérimentale et consiste en de la recherche directement sur l’humain, contre tous les fondements de la bioéthique et des droits fondamentaux. C’est ce que trahit principalement cette troisième dose qui n’était pas prévue initialement. Et, si vous ne vous réveillez pas, l’expérience avec votre santé et celle de vos enfants, risque de ne pas s’arrêter de sitôt, car comme cet article tente de le démontrer, ces vaccins pourront nous faire produire autant d’anticorps qu’il est possible, cela ne changera rien à l’issue de la maladie pour 99,5 % d’entre nous, si ce n’est nous faire prendre le risque d’en mourir par l’impact que ces rappels hasardeux auront sur notre système immunitaire. Souvenez-vous de ce qu’ils vous racontaient au début de la vaccination : la vaccination vous protège et protège les autres. Au bout de combien de doses ?
Bio Moon (Twitter : @mounotella)
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