IHU, médecine du soin, traitements : un si petit Monde...

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Hélène Strohl, pour France-Soir
Publié le 02 juin 2023 - 14:30
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Photo de Etactics Inc sur unsplash.com
Le Monde cautionne-t-il une médecine qui ne soigne plus le malade ?
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TRIBUNE/ANALYSE - Le Monde, le journal de "tous les pouvoirs" disait Guy Debord. Le petit "scandale" qu’a causé la publication d’une tribune "anti Raoult" par ce journal atteste de la véracité de cette assertion aujourd’hui encore. 

À l’heure des réseaux sociaux, de l’information en ligne, on ne peut que s’amuser de la publication dans un journal franco-français, qui compte au maximum 200 000 lecteurs, d’une attaque contre la mise en ligne de données et d’études à destination de tous les chercheurs du monde. À fin pour eux de les vérifier et de les retravailler éventuellement.

Une tribune "anti Raoult" à destination du pouvoir politique et de Big Pharma

Données recueillies, anonymisées au lit du malade, comportant des diagnostics confirmés par des données biologiques, le compte rendu exact des thérapeutiques utilisées, hospitalisation ou non, oxygénation, médicaments etc..., et le devenir des malades, (guéris ou morts). Tout le recueil ayant été certifié par huissier pour éviter la critique de données "falsifiées".  

Au contraire ni la tribune ni l’article la commentant dans le Monde n’étaient à destination des chercheurs, des médecins ou des malades, mais à destination des pouvoirs, le pouvoir politique, le pouvoir technocratique, le pouvoir économique de Big pharma et la bien-pensance des lecteurs de ce journal.  

L’un des traitements des données de l’IHU a donc été de comparer le taux de mortalité des personnes souffrant de Covid selon les types de traitement administrés par les médecins exerçant en son sein.  

On rappelle qu’il s’agit d’un Institut hospitalier universitaire, c’est-à-dire chargé de soigner, enseigner le soin et faire de la recherche à partir de la clinique, notamment. Les soins ont été dispensés en milieu hospitalier par des médecins, qui quoiqu’ils soient praticiens hospitaliers, c’est-à-dire rémunérés par l’État (nommés par le ministre et gérés par le Centre National de Gestion) restent responsables personnellement des prescriptions qu’ils font.

La prescription hors AMM n'est pas un "essai" thérapeutique

Cette liberté (assortie de leur responsabilité personnelle) de prescrire s’entend même "hors Autorisation de Mise sur le Marché" (AMM). Il faut rappeler en effet que si l’AMM s’assortit des indications pour lesquelles un médicament est autorisé, cela n’interdit pas la prescription "hors AMM", c’est-à-dire non pas d’une substance interdite, mais d’une substance non autorisée dans cette indication. Les indications de l’AMM ont avant tout un objectif économique, empêchant de substituer un médicament cher parce que nouveau à un médicament bon marché parce qu’il n’est plus protégé par un brevet. 

La prescription hors AMM n’est pas un "essai" thérapeutique. L’essai s’entend de la prescription d’un produit qui n’a pas encore été autorisé et qui est testé en essai, pour tester sa nocivité quand il s’agit d’un médicament nouveau, puis son efficacité ; ou d’un produit connu à qui on veut donner une nouvelle indication d’AMM. 

L’essai se fait en comparant les effets soit à un placebo (aucun médicament dans la substance administrée) soit à un autre traitement dont les effets sont connus. L’essai est encadré non seulement par le recueil du consentement du malade, mais par l’autorisation des autorités éthiques et administratives.  

La prescription singulière (à un malade précis et connu du prescripteur) hors AMM ressortit du soin. Elle est utilisée par exemple en pédiatrie car nombre de spécialités ne sont pas testées par les laboratoires chez les enfants (trop compliqué) mais utilisés quand même parce que le médecin estime qu’ils sont utiles à la guérison du malade.  

En l’occurrence, les autorités médicales ont certes "interdit" la prescription d’hydroxychloroquine (HCQ) dans le traitement du Covid, mais il a été confirmé tout au long de la crise qu’elle restait prescriptible en hôpital. Et comme on le sait, les malades traités à l’IHU étaient soit hospitalisés temps plein, soit en hospitalisation de jour. Nos censeurs se trompent donc en parlant d’administration de substances interdites. 

À l’IHU des médecins ont prescrit en mettant en jeu leur responsabilité des médicaments dont ils pensaient qu’ils pouvaient guérir des malades, hors AMM et en le marquant sur la prescription. L’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) a prétendu qu’ils l’avaient fait sous pression, mais il s’agit de témoignages anonymes (pas anonymisés, anonymes) et dont on peut se demander ce qu’ils révèlent du sens de la responsabilité de ces plaignants.  

Administrer lors de soins des médicaments hors AMM implique plusieurs garde-fous : 

- qu’il n’existe pas d’autres spécialités dont l’efficacité est bonne et l’absence de nocivité connue et qui en première intention pourraient soigner ;  

- que la spécialité qu’on administre ne nuise pas au malade ;  

- que le malade consente à ce traitement, consentement d’ailleurs requis pour tous les traitements et du recueil duquel ne devraient pas s’exonérer les médecins même membres de sociétés savantes.  

Premier point : quand l’IHU a commencé à prescrire l’Hydroxychloroquine et/ou l’Azithromycine, ou l’Ivermectine ou tout simplement la vitamine D, le Zinc etc..., les autorités de santé affirmaient qu’il n’y avait pas de traitement contre la Covid-19. Le Doliprane n’est pas un traitement, de la maladie, mais de la fièvre et de la douleur. S’il y avait eu un autre traitement possible, le vaccin n’aurait pas eu d’autorisation de mise sur le marché à titre expérimental. 

Des traitements qui ont montré leur absence de nocivité

Deuxième point, ces traitements, administrés tous des millions voire des milliards de fois "hors Covid", ont montré leur absence de nocivité, dès lors qu’ils étaient administrés à des doses normales et en tenant compte de contre-indications, par exemple une allergie aux antibiotiques ou plus couramment des problèmes cardiaques faisant courir un risque lors de l’administration d’HCQ.  

On ne trouve dans aucune des critiques faites à l’IHU, y compris dans le rapport de l’IGAS une incrimination d’effets néfastes du traitement administré : pas un seul évènement indésirable grave du fait de l’ingestion de ces substances décrites comme dangereuses ! Il s’agit d’un danger qui ne s’est jamais réalisé !  

Enfin troisième point : les malades n’auraient pas consenti à leur traitement.  

Bien sûr, là encore, cette affirmation est faite sans preuve. Dans le rapport de l’IGAS, l’absence de consentement n’est documentée à aucun endroit s’agissant du traitement de la Covid. Seule l’administration d’antibiotiques (autorisés d’ailleurs, et faussement considérés comme essai) à des personnes souffrant de tuberculose et ne parlant pas français est rapportée.

On peut se demander d’ailleurs ce que signifie de demander le consentement à un choix entre un antibiotique ou un autre à une personne qui n’est ni médecin, ni biologiste. Je n’ai moi-même jamais entendu un médecin me demander si je préférais tel ou tel antibiotique, sinon à me dire qu’il était obligé de prescrire telle spécialité car l’autre qu’il préférait était en rupture !

Rien ne peut être reproché à l'IHU par rapport au soin des malades

Bref, rien ne peut être reproché à l’IHU dans son activité de prise en charge et de soin des malades. Encore une fois, l’IGAS qui a eu accès à tous les documents relatant les évènements indésirables, les plaintes des malades et bien sûr de manière légale, par le médecin qui était une des missionnaires, à tous les dossiers des malades, n’a relevé aucun effet secondaire dû aux traitements administrés.  

Et donc, on en arrive au dernier et seul grief : l’IHU a administré des traitements dont "des études avaient démontré leur inefficacité". Que signifie l’inefficacité ? 

Est-ce que l’IHU a administré ces traitements plutôt que d’autres qui auraient guéri plus vite les malades ? Il n’y a dans la tribune publiée et dans l’article du Monde qui la commente aucun élément de ce type, comparant les taux de mortalité, les durées d’hospitalisation et les éventuelles séquelles observées à l’IHU et dans un autre établissement et concluant à des effets nocifs sur les malades de l’administration de traitements controversés plutôt que… rien.  

Est-ce que l’IHU a dissuadé ou dissuade des personnes de se faire vacciner parce qu’elles croiraient que puisqu’il existe des traitements bon marché et efficaces ce n’est pas la peine de se faire injecter un vaccin dont on ne connaît pas vraiment ni l’efficacité ni les effets secondaires potentiels ?

Cet argument n’est pas tout à fait faux, il ressortit malgré tout du libre choix des personnes dont nos censeurs se disent si soucieux. En tout cas, contrairement à d’autres établissements de soins, vaccinés et non vaccinés ont été accueillis et soignés à l’IHU, de la même manière et sans contrainte à la vaccination ou à la non-vaccination.

Quant à Didier Raoult et aux médecins de l’IHU, ils n’ont jamais dissuadé les personnes de se faire vacciner, on leur a même reproché de faire des injections (pour les professions libérales et les pompiers) et dans les fameux milieux dits complotistes on reproche Raoult de dire qu’il n’était pas déraisonnable de vacciner les personnes de plus de 65 ans !

La médecine : l'observation du malade, le diagnostic, le soin   

Cet affrontement ou plutôt ce harcèlement dont fait l’objet l’équipe de l’IHU relèverait de l’anecdote s’il n’était le signe d’une évolution dangereuse du pouvoir et des organes notamment médiatiques qui le supportent.  

La médecine est avant tout la clinique, c’est-à-dire l’observation du malade, diagnostic, soin. Or les médecins sont de plus en plus poussés à ne plus observer les malades, à recourir à de pauvres algorithmes pour faire leur diagnostic et à appliquer des protocoles en fonction de ces diagnostics machine.  

Le choix des traitements se fait depuis longtemps en fonction d’impératifs économiques autant que médicaux ; en soi on ne peut pas critiquer le fait de tenter de minimiser le coût des soins, dès lors qu’il s’agit d’argent public, c’est-à-dire de l’argent de tous, et qui peut être alloué au soin ou à la prévention ou à l’éducation ou à l’urbanisme ou à l’environnement, etc...  

Mais, notre modèle économique capitaliste incite à l’innovation, seule rentable pour les laboratoires pharmaceutiques, et est défavorable à l’utilisation et même à la production de molécules connues même à indication nouvelle. Le repositionnement dont parle depuis le début de la crise le professeur Raoult... Le bon sens dirait que puisqu’on a un médicament qui marche, pourquoi en chercher un nouveau, mais la logique capitaliste réclame l’innovation même inutile. 

Le concept d’innovation frugale (Navi Radjou, Jaideep Prabhu et Simone Ahuja) est "réservé" aux pays pauvres, mais on peut dire que nos pays occidentaux pourraient s’en inspirer et que d’une certaine manière, dans toute sa sophistication technologique et son innovation scientifique, l’IHU dans cette séquence de soins a appliqué ces principes.

En revanche, rien n’a été plus loin de l’attention à l’environnement que la gestion par l’État du Covid dont on peut dire que presque toutes les dépenses ont eu un effet écocide : matériel et masques jetables, administration généralisée, sans indication médicale individuelle, de traitements dits vaccinaux, hygiène de vie déplorable cause d’une augmentation importante de l’obésité infantile et des troubles psychiques etc.  

Il s’ajoute à cette substitution d’une raison économique à une raison clinique, le poids économique des grands groupes pharmaceutiques. Dont l’objectif est de vendre le plus et le plus cher possible. D’où leur désintérêt des maladies dites orphelines (la maladie de Charcot est considérée comme orpheline), et même des maladies à faible prévalence au profit d’une recherche de spécialités nouvelles pour des maladies chroniques et de spécialités coûteuses pour des maladies à forte létalité. Les traitements contre le cancer obtiennent des autorisations de mise sur le marché à partir de résultats de gains d’espérance de vie de quelques mois voire parfois quelques semaines.  

Parce que l’espèce humaine reste mortelle et tant qu’elle le restera, la course aux substances permettant de prolonger la vie se prolongera, avec l’assentiment de tous. C’est sur ce déni de la mort que se construit une médecine scientiste qui au lieu et place du soin organise des "essais".  

Là où on parlait à l’époque de l’épidémie de Sida de traitement compassionnel (Hervé Guibert), c’est-à-dire d’un traitement qu’on "essayait" parce que rien de ce qu’on connaissait ne marchait, on va aujourd’hui dire au malade : vous rentrez dans l’essai ou bien vous allez en soins palliatifs. Et pour rentrer dans l’essai, il faut ne pas être trop malade, car le laboratoire qui fait faire l’essai a des critères d’inclusion stricts. Le but est quand même de tenter de prouver que le médicament marche pour qu’on puisse le produire et le vendre hors de l’essai.  

Je ne dis pas qu’il faille faire de l’acharnement thérapeutique et donner n’importe quoi aux malades en fin de vie, je dis simplement que les médecins qui pratiquent essentiellement un soin par essais et renvoient ensuite les malades aux services de soins palliatifs ne font plus un vrai accompagnement du malade, jusqu’à la mort. Ces médecins n’ont d’ailleurs pas été vraiment choqués qu’on interdise aux proches de visiter leurs malades hospitalisés, ni de voir leurs morts ni devant l’interdiction de faire des obsèques dignes.   

Vers une médecine qui ne soigne plus le malade ?

La médecine qui n’est pas le soin du malade y compris l’accompagnement en fin de vie sera de plus en plus une médecine gouvernée par la bureaucratie appliquant les seuls impératifs de la production de soins.  

Le risque est d’ailleurs qu’on substitue aux soins palliatifs l’assistance à une mort plus rapide. C’est-à-dire là encore le déni d’un destin mortel au profit d’une mort choisie dit-on, mais un choix qui risque fort d’être "économiquement rationalisé" ! 

S’ajoute à cela la collusion entre les technocrates au pouvoir et les grands groupes pharmaceutiques.  Un de nos technocrates valsant entre l’administration de la santé et les laboratoires privés, n’a-t-il pas dit : "Un expert qui n’a pas de liens d’intérêt n’a pas d’intérêt".   

Concrètement, les malades consentent à participer à un essai, comme ils consentent à une opération, à un traitement administré hors AMM, etc. Mais sont-ils vraiment informés : 

- des liens d’intérêt de leur médecin avec le laboratoire qui fournit le médicament qu’ils vont prendre ?  

- les essais devraient être randomisés, c’est-à-dire effectués en double aveugle avec placebo disent nos censeurs ; les malades sont peut-être informés du fait qu’ils sont susceptibles de recevoir un placebo, mais peut-on considérer que leur consentement est éclairé s’ils ne savent pas qu’ils reçoivent le placebo ?  

Le "consentement" a des acceptions de plus en plus curieuses dans la bouche du pouvoir. Il s’agit en fait du consentement des autorités à ce que des médecins administrent tel ou tel traitement. Tout traitement non autorisé est interdit.  

On ne reproche pas à l’IHU de ne pas avoir recueilli le consentement des malades. On ne pourrait d’ailleurs pas, car ils ont tous choisi de venir se faire soigner là et comme le dit le Monde, le professeur Raoult a fait une communication populiste à grande échelle ! (quand le Monde dit populiste, il entend populace, classes populaires, classes dangereuses). Certains ont même fait 800 km en TGV (au risque de contaminer le wagon !) pour se faire soigner à l’IHU ! 

On reproche à l’IHU d’avoir fait "un essai sauvage sur 30 000 personnes", c’est-à-dire d’avoir soigné 30 000 personnes non pas parce qu’il n’aurait pas demandé leur consentement aux personnes soignées, mais parce qu’il n’a pas demandé la permission de le faire aux autorités administratives.  

De fait de plus en plus l’autorisation de soigner et de comment soigner par l’autorité censée garantir le consentement des personnes, le choix du bien des personnes à leur place est considéré comme valant le consentement personnel des malades ou des citoyens.  De plus en plus la rémunération des médecins libéraux dépend de leur obéissance (on dit dans la novlangue, de leur engagement) à respecter les préconisations de leur payeur.  

Hubris technocratique sans foi ni loi

La démocratie sanitaire a été la grande cause du ministère de la Santé, culminant dans la loi de 2002 relative aux droits des malades.  

On a vu s’y substituer aujourd’hui, en quelques mois, un encadrement de ces droits voire leur dissolution dans une Hubris technocratique et une cupidité financière sans foi ni loi.  

Le pauvre Ministère de la santé a tenté pendant plus de dix ans, vingt peut-être de mettre en place un "Dossier médical partagé" qui respecterait les droits du malade : à ce que lui et lui seul connaisse tout de sa santé ; à ce qu’aucun médecin ne puisse savoir ce qu’a prescrit un autre médecin si le malade ne le souhaite pas ; à ce qu’un mineur puisse cacher sa pathologie à ses parents ; à ce qu’un malade ait accès à son dossier sans l’intermédiaire d’un médecin et bien sûr à ce qu’aucune autorité non médicale quelle qu’elle soit n’ait accès à ce dossier.  

Nous avons tous reçu un message de notre copine Ameli.fr qui nous indiquait le code selon lequel on pouvait activer Mon Espace santé. Dont personne ne sait comment il va respecter tout ce qui pour des gens efficaces n’est que fatras juridique.  

Mais ce dont nous ne nous sommes pas tous rendu compte, surtout ceux qui ne voudraient pas "activer" "leur" espace, c’est que si on ne refusait pas tout de suite (dans les six semaines) l’activation de son espace, celui-ci serait activé automatiquement. Et qu’y seraient consignés tous les actes et prescriptions effectués et remboursés. Et nul ne sait après avoir fait l’opération de désactivation ce qui de lui, de sa santé, de son refus de "son espace santé"  sera ou ne sera pas conservé dans un fichier des "désinscrits".  

Car la définition du consentement pour l’assurance maladie, qui tient désormais lieu de guide de notre politique de santé, est non pas le consentement explicite, libre et éclairé, mais l’adage selon lequel "qui ne dit pas non, consent".  

Nous voilà donc enfermés et bien enfermés :  

- le médecin qui donne un médicament autre que celui que lui a ordonné de donner l’administration administre une substance interdite.  

- le malade qui ne dit pas non est réputé avoir dit oui. En ces temps de lutte contre le viol, l’argument est curieux !   

Mais le journal de tous les pouvoirs préfère poursuivre de sa hargne l’IHU qui a passé son temps à partager avec le grand public, gratuitement, comme une mission de communication liée à son statut d’IHU, bien avant l’épidémie de Covid, les découvertes qu’il faisait et l’état de la science.  Cela s’appelait autrefois de l’éducation populaire, ou encore de la vulgarisation de haut niveau. Pour le Monde, cela se nomme du "populisme" et ressortit de ce qu’il appelle "du mandarinat et du localisme" !  

  • Hélène Strohl, inspectrice générale des affaires sociales honoraire 

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