Affaire Alexandre Benalla : l'Elysée confirme l'implication d'un 2e collaborateur

Auteur(s)
La rédaction de France-Soir
Publié le 19 juillet 2018 - 12:40
Image
Un collaborateur d'Emmanuel Macron a été suspendu de ses fonctions pendant deux semaines puis muté à des fonctions administratives à l'Elysée après avoir agressé un manifestant à Paris le 1er-Mai
Crédits
© STEPHANE DE SAKUTIN / POOL/AFP/Archives
L'Elysée confirme l'implication de Vincent Crase.
© STEPHANE DE SAKUTIN / POOL/AFP/Archives
Lors d'une déclaration, le porte-parole de l'Elysée Bruno Roger-Petit a confirmé qu'un deuxième collaborateur est impliqué dans les violences en marge de la manifestation du 1er mai à Paris. L'individu, un réserviste de la gendarmerie, a été sanctionné.

Nouveau scandale dans l'affaire Benalla, cet homme de l'entourage d'Emmanuel Macron apparaissant en train de frapper un manifestant présumé en marge du défilé du 1er mai à Paris. Bruno Roger-Petit, le porte-parole de la présidence de la République a affirmé lors d'une intervention qu'un deuxième homme s'était livré à des faits similaires lors du même défilé et avait été sanctionné.

L'individu en question s'appelle Vincent Crase. Réserviste de la gendarmerie et employé de La République en Marche le parti créé par Emmanuel Macron, il est "très ponctuellement mobilisé comme d'autres réservistes par le commandement militaire de l'Elysée".

Les violences exactes commises par cet homme n'ont pas été détaillées mais il a "outrepassé son autorisation", et "a reçu une sanction de 15 jours avec suspension de salaire et il a été mis fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la République", a précisé Bruno Roger-Petit.

Voir aussi: Collaborateur violent de Macron: ouverture d'une enquête préliminaire

Comme le rappelle le journal Le Monde, ce deuxième homme est un proche d'Alexandre Benalla. Ensemble, ils ont créé en 2016 une Fédération française de la sécurité privée qui a rapidement été dissoute.

Bruno Roger-Petit a confirmé que Vincent Crase n'a plus aucun lien avec la présidence de la République ce qui n'est visiblement pas le cas d'Alexandre Benalla qui assurait encore une mission de sécurisation lundi 16 lors de la visite de l'équipe de France de football à l'Elysée.

Lire aussi: 

Collaborateur violent de Macron: le chef de l'Etat "doit s'exprimer", réclame Wauquiez

Un député LREM souhaite le départ de l'Elysée du collaborateur violent de Macron

Le collaborateur violent de Macron "doit être redevable devant la justice" pour Olivier Faure

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
ARA
Décès de ARA, Alain Renaudin, dessinateur de France-Soir
Il était avant toute chose notre ami… avant même d’être ce joyeux gribouilleur comme je l’appelais, qui avec ce talent magnifique croquait à la demande l’actualité, ou...
07 novembre 2024 - 22:25
Portraits
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.