Attaque au couteau : minute de silence de l'Assemblée nationale et au Sénat
Les députés et les sénateurs ont observé mardi une minute de silence en hommage à Ronan Gosnet, "lâchement assassiné" samedi à Paris par un jihadiste, et aux autres victimes.
"Samedi dernier, un acte terroriste inspiré par le jihadisme et l'islamisme radical a de nouveau été commis en plein cœur de Paris, dans un quartier touristique très fréquenté. Les terroristes ou prétendants au terrorisme doivent savoir que notre détermination est totale pour mener ce combat de longue haleine pour notre sécurité et nos valeurs d'égalité, de liberté et de fraternité", a déclaré, avant les questions au gouvernement, le président de l'Assemblée François de Rugy (LREM).
Cette attaque, revendiquée par le groupe État islamique (EI), porte à 246 le nombre de victimes tuées dans des attentats sur le sol français depuis 2015.
Après avoir adressé, au nom de la représentation nationale, des condoléances aux proches de Ronan Gosnet, "lâchement assassiné à 29 ans au nom de cette idéologie totalitaire et barbare", et ses vœux de rétablissement aux blessés, le président de l'Assemblée a salué "la rapidité d'intervention, le sang-froid et le professionnalisme des policiers et services de secours".
Il a ensuite invité à observer une minute de silence, pour laquelle tous les députés et ministres se sont alors levés.
Au Sénat, également avant les questions au gouvernement, le président de la Haute Assemblée Gérard Larcher (LR) a adressé, au nom des sénateurs, "nos solidarités et nos pensées" à Ronan Gosnet, aux blessés et à leurs familles. Il a aussi souligné sa reconnaissance aux forces de l'ordre.
"Soyez assurés que nous ferons face et que nous resterons unis et déterminés pour défendre nos valeurs", a-t-il déclaré à l'adresse du gouvernement.
"Je voudrais vous rejoindre sur la nécessité d'être fermes, forts et unis face à cette menace", lui a répondu le Premier ministre Édouard Philippe.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.