Bygmalion : Jean-François Copé dénonce la "vindicte" dont il a été victime

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 15 février 2016 - 14:33
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JEan-François Copé.
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©Benoit Tessier/Reuters
"On a considéré que je pouvais être le coupable idéal", a déclaré Jean-François Copé sur l'affaire Bygmalion.
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Fort de sa non-mise en examen dans l'affaire Bygmalion, l'ancien président de l'UMP Jean-François Copé a invité ce lundi ceux qui l'avaient "pointé du doigt" à "méditer sur l'avenir". La veille, il avait annoncé sa candidature à la primaire de la droite et du centre.

Jean-François Copé a conseillé lundi aux auteurs de la "vindicte" dans l'affaire Bygmalion au sein des Républicains de "bien méditer pour l'avenir", après sa non-mise en examen dans ce dossier.

"On est dans une procédure qui est en cours, ne comptez pas sur moi pour faire le moindre commentaire. (...) La seule chose que je puisse dire, c'est que m'est tombée sur la tête il y a dix-huit mois une sorte de vindicte. On a considéré que je pouvais être le coupable idéal et j'avais beau expliquer partout mon innocence, personne n'a voulu m'entendre. Donc je me suis tu", a expliqué sur RMC et BFMTV le nouveau candidat à la primaire de la droite et du centre.

"Les magistrats qui m'ont entendu après vingt mois d'investigations très poussées ont dit qu'il n'y avait pas d'éléments qui soient susceptibles de me mettre en examen. Je ne suis pas poursuivi et j'ai invité ceux qui m'avaient à ce point pointé du doigt, accusé, désigné pour bouc émissaire de bien méditer pour l'avenir alors qu'ils ne connaissaient pas du tout ce sujet et que c'était simplement une manière trop commode de désigner un coupable", a développé le député de Seine-et-Marne.

M. Copé avait été contraint de quitter la présidence de l'UMP en mai 2014 après la révélation du scandale Bygmalion. Dans ce dossier, les investigations portent notamment sur un système de fausses factures destiné à dissimuler une explosion du plafond légal de 22,5 millions d'euros des dépenses de la campagne présidentielle de 2012. Ces faux auraient eu pour objet d'imputer à l'UMP 18,5 millions d'euros de dépenses relevant en fait de la campagne

Avec sa non-mise en examen, "j'ai ressenti un vrai sentiment de justice la semaine dernière, d'émotion à titre personnel notamment vis-à-vis de ma famille et de mes proches qui m'ont soutenu de manière formidable", a-t-il dit.

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