Bygmalion : Jean-François Copé dénonce la "vindicte" dont il a été victime
Jean-François Copé a conseillé lundi aux auteurs de la "vindicte" dans l'affaire Bygmalion au sein des Républicains de "bien méditer pour l'avenir", après sa non-mise en examen dans ce dossier.
"On est dans une procédure qui est en cours, ne comptez pas sur moi pour faire le moindre commentaire. (...) La seule chose que je puisse dire, c'est que m'est tombée sur la tête il y a dix-huit mois une sorte de vindicte. On a considéré que je pouvais être le coupable idéal et j'avais beau expliquer partout mon innocence, personne n'a voulu m'entendre. Donc je me suis tu", a expliqué sur RMC et BFMTV le nouveau candidat à la primaire de la droite et du centre.
"Les magistrats qui m'ont entendu après vingt mois d'investigations très poussées ont dit qu'il n'y avait pas d'éléments qui soient susceptibles de me mettre en examen. Je ne suis pas poursuivi et j'ai invité ceux qui m'avaient à ce point pointé du doigt, accusé, désigné pour bouc émissaire de bien méditer pour l'avenir alors qu'ils ne connaissaient pas du tout ce sujet et que c'était simplement une manière trop commode de désigner un coupable", a développé le député de Seine-et-Marne.
M. Copé avait été contraint de quitter la présidence de l'UMP en mai 2014 après la révélation du scandale Bygmalion. Dans ce dossier, les investigations portent notamment sur un système de fausses factures destiné à dissimuler une explosion du plafond légal de 22,5 millions d'euros des dépenses de la campagne présidentielle de 2012. Ces faux auraient eu pour objet d'imputer à l'UMP 18,5 millions d'euros de dépenses relevant en fait de la campagne
Avec sa non-mise en examen, "j'ai ressenti un vrai sentiment de justice la semaine dernière, d'émotion à titre personnel notamment vis-à-vis de ma famille et de mes proches qui m'ont soutenu de manière formidable", a-t-il dit.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.