Contre la "casse du service public", plusieurs centaines de cheminots défilent à Paris

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Par AFP - Paris
Publié le 14 mai 2018 - 18:11
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Manifestation de cheminots contre la réforme de la SNCF à proximité de la Gare de l'Est à Paris le 14 mai 2018 au 18e jour de grève des cheminots
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© Eric FEFERBERG / AFP
Plusieurs centaines de cheminots opposés à la réforme ferroviaire ont défilé lundi à Paris pour dire "Non à la casse du service public", au 18ème jour de grève à la SNCF, a constaté une journaliste de l'AFP.
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Plusieurs centaines de cheminots opposés à la réforme ferroviaire ont défilé lundi à Paris pour dire "Non à la casse du service public", au 18ème jour de grève à la SNCF, a constaté une journaliste de l'AFP.

Les manifestants, rejoints notamment par des étudiants, sont partis de la gare de l'Est, bouclée par un important dispositif policier, en direction de la place de la République.

Avant le départ du cortège, aux couleurs de SUD-Rail, de la CGT et de FO Cheminots, des cheminots avaient essayé de rentrer dans le périmètre de la gare mais les CRS ont fermé les grilles in extremis.

Parmi les slogans criés au micro et repris par la foule, "cheminots en colère, on va pas se laisser faire", "ça va péter", "tous ensemble tous ensemble grève générale !" ou "Pepy démission", du nom du PDG de la SNCF Guillaume Pepy.

Apprenti dans la maintenance, Maxime (prénom modifié), 20 ans, défile avec deux amis eux aussi apprentis. S'ils ont "le droit" de faire grève, "ça peut avoir des conséquences", explique-t-il. Ils ont donc préféré prendre une journée de congé pour venir au rassemblement.

Les cheminots "se battent pour que nous, on puisse garder un statut", donc "c’est bien qu’on vienne", ajoute le jeune homme.

"Pour le retrait du pacte ferroviaire", Nicolas, contrôleur à Austerlitz et depuis 15 ans à la SNCF, dit avoir fait 14 jours de grève depuis le début du mouvement, le 3 avril. Ce syndiqué SUD-Rail vient aux rassemblements parce que "c’est bon pour le moral" et que c’est "important de voir (les agents) d'autres gares".

Mais il est "contre" la "vot'action" lancée lundi par l'intersyndicale CGT, Unsa, SUD et CFDT. "On n’a pas été consulté par nos fédérations pour leur donner un mandat pour faire ça", argumente-t-il. Pour lui, c’est plutôt "un coup médiatique".

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