Depardieu : "Nuit debout ou +Assis sur la cuvette de chiottes+, c'est pareil !"
Toujours délicat. Le mouvement citoyen "Nuit Debout ou +Assis sur la cuvette des chiottes+, c'est pareil!", a lancé Gérard Depardieu, dans un entretien publié ce dimanche 15 par Nice Matin, à l'occasion de la présentation à la Quinzaine des Réalisateurs de son dernier film, Tour de France.
Né de la contestation d'un projet de réforme du droit du travail, ce mouvement citoyen occupe chaque soir depuis le 31 mars la place de la République à Paris.
"Nuit debout, c'est anecdotique. T'as des cons qui vont comparer à Mai 68, mais qu'est-ce que ça change? Tout cela va se terminer avec la blonde! (Marine Le Pen, présidente du Front national, NDLR)", a ajouté l'acteur français. "Il y a tellement de merde en France que c'est très difficile d'y faire sa place, puisque l'on vous prend tout. On prend tout, y compris aux plus pauvres, surtout aux plus pauvres. Raison pour laquelle tout le monde va se retrouver avec une Le Pen au cul", a ainsi estimé l'acteur.
Dans Tour de France réalisé par Rachid Djaïdani, Gérard Depardieu interprète un homme qui a perdu sa femme et dont le fils s'est converti à l'islam. "Je n'ai jamais voté de ma vie. J'ai été à un meeting avec Sarko parce que je n'aimais pas la curée qu'il y avait autour de lui. C'était l'hallali", a également déclaré l'acteur.
Bien qu'il y soit présent, il a enfin critiqué à nouveau le Festival de Cannes, le qualifiant d'"hystérie collective complètement infertile (...) Aujourd'hui, le fric prend toute sa place, on est loin du cinéma. Cannes ne mérite pas ça". "Il y a de beaux films, mais avant de les voir, il y a tant de merde à passer... Rocco Siffredi monte les marches, deux-trois nanas avec des robes à la con et l'on ne parle que de ça. Les images abreuvent toutes les télés (...) C'est complètement porno. Monter les marches, non merci!", a-t-il conclu.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.