Dupont-Aignan veut créer un bagne aux Kerguelen pour les djihadistes français
Que faire des djihadistes français de retour de zone irako-syrienne. Pour Nicolas Dupont-Aignan, mla solution passe par leur enfermement. Et pas n'importe où puisque le leader de Debout La France a fait savoir dimanche 6 qu'il souhaitait la création "d'un bagne démocratique" aux îles Kerguelen,, un archipel déolé perdu dans l'océan indien.
"Ce que j'ai toujours proposé, c'est un Guantanamo contrôlé", a expliqué Nicolas Dupont-Aignan, à l'occasion du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, en référence à la prison américaine controversée sur l'île de Cuba, "sans tomber dans l'excès de Guantanamo où il n'y pas de contrôle judiciaire", il faudrait "rétablir un bagne démocratique".
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"Quand on a été condamné pour terrorisme, on doit purger une peine loin du territoire métropolitain. Il faut qu'il y ait, à partir du moment où on ne rétablit pas la peine de mort dans notre pays, une sanction définitive et exemplaire", a-t-il poursuivi pour justifier son choix des Kerguelen, jadis appelés les îles de la Désolation. Seule une poignée de scientifiques et de militaires résident sur la plus grande des îles. Celui qui a rallié Marine Le Pen lors de l'entre-deux tour de la dernière présidentielle a tout de même fait savoir qu'il était opposé à la peine de mort.
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Le prédisent de Debout la France en a profité pour faire part de son point de vue sur les djihadistes français de retour de zone irako-syrienne. "Quand je vois que la ministre de la Justice Nicole Belloubet est inquiète pour les terroristes qui sont en Irak et risquent d'être condamnés à mort et qu'elle veut les faire revenir en France et les juger en France, je me dis 'on marche sur la tête'", a-t-il expliqué. "Qu'on arrête de faire revenir des djihadistes en France qui sont des bombes volantes pour les années futures", a souligné Dupont-Aignan, y compris les enfants: "Je ne vois pas pourquoi les enfants de djihadistes reviendraient en France. Nous n'avons pas à accepter le retour de familles qui se sont mises hors de la communauté nationale".
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