Elections législatives : a quelle heure commence le vote pour le premier tour de ce dimanche ?

Faut-il donner une majorité à Emmanuel Macron? C'est la question à laquelle sont appelés à répondre les électeurs français ce dimanche pour le premier tour des élections législatives, un vote qui commence dès 8h.

JOUR-J - Les électeurs français sont appelés aux urnes ce dimanche 11 pour élire leurs députés. Pour ceux déterminés à donner une majorité à Emmanuel Macron ou à lui mettre des bâtons dans les roues avec une opposition forte, encore faut-il déjà aller voter. Et pour cela connaitre les horaires d'ouverture (et de fermeture) des bureaux de vote.

"Les bureaux de vote seront ouverts (à partir) de 8h", précise le site de l'administration. Ainsi il sera possible aux plus matinaux de glisser leur bulletin dans l'urne dès le tout début de journée. Une bonne manière aussi de faire son devoir citoyen et de pouvoir profiter de son dimanche, qui s'annonce qui plus est ensoleillé.

Pour les moins matinaux, attention toutefois car la fermeture des bureaux de vote (au moins dans la plupart d'entre eux) se fera plus tôt qu'à la présidentielle. Alors que les opérations de vote se clôturaient à 19h, voire 20h, pour l'élection du président, ce sera 18h ce dimanche dans la plupart des communes.

Les bureaux des grandes villes, et des zones proches de celles-ci, fermeront bien toujours à 20h.

Un peu plus de 47 millions de Français sont appelés aux urnes ces dimanches 11 et 18 juin dans les 577 circonscriptions de métropole, d'outre-mer et de l'étranger pour départager les 7.882 candidats à un siège à l'Assemblée nationale. Un nombre sensiblement supérieur à celui des législatives de 2012 auxquelles 6.603 aspirants députés étaient en lice.

Les sondages prédisent une majorité plus que confortable pour Emmanuel Macron, qui aurait ainsi les mains libres pour mener sa politique. Le nouveau président pourrait voir près -plus?- de 400 députés étiquetés à ses couleurs entrer au Palais Bourbon. Un raz-de-marée presque sans équivalent sous la Ve République, comparable au plébiscite en faveur du général De Gaulle en juin 1968. Les perdants annoncés, du PS à LR en passant par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, misent toutefois sur un sursaut de leurs électorats respectifs, voire sur une abstention record qui pourrait rebattre les cartes.