Emmanuel Macron devant le Congrès à Versailles : le discours du président devant le Parlement
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16h31: Emmanuel Macron liste les maux qui touchent la France: chômage, crise économique ou encore terrorisme. Mais, le président assure que son engagement et celui des parlementaires seront de "tous les instants". Il évoque le principe "d'effectivité", cher à Simone Veil et qui est, selon lui, l'attente des Français. Et de conclure son allocution par cette exigence: "Nous resterons fidèles à cette promesse de nos commencements, cette promesse que nous tiendrons parce qu'elle est la plus grande, la plus belle qui soit: faire à l'homme, enfin, un pays digne de lui".
16h21: Emmanuel Macron plaide pour une Europe "plus forte et refondée", rappelant que "le doute qui s'est infiltré chez nos concitoyens". "Négliger l'Europe c'est abdiquer notre histoire et diminuer la France", assure-t-il. Et d'ajouter: "Il faut faire revivre le désir d'Europe, qui doit retrouver le souffle premier de l'engagement européen".
16h16: Emmanuel Macron annonce un renouvellement "stratégique et tactique" des armées françaises, afin d'assurer le rôle la France dans la diplomatie internationale.
16h13: Dernier point l'intervention du chef de l'Etat: "construire la paix". Le président de la République liste les menaces qui pèsent sur la paix, du terrorisme aux guerres régionales. Il fustige l'augmentation du nombre de "régimes autoritaires" et de "démocraties illibérales". Emmanuel Macron rend hommage à l'action des forces armées françaises. Il souligne toutefois que seule "l'action politique peut permettre de résoudre les crises".
16h08: "La France n'est pas un pays qui se réforme (...) il résiste, il se cabre quand on ne parle pas à sa dignité et à son intelligence", explique Emmanuel Macron à l'adresse de son Premier ministre. Et d'ajouter: "Mais c’est un pays qui, face aux défis qui auraient dû l’abattre, a su trouver en lui-même ce sens de l’histoire, de l’humanité qui a fait la France. Votre défi, notre défi, c’est celui-là".
16h04: Pour Emmanuel Macron, "il nous revient dans l'action publique de lutter contre les effets de dislocations qui sont à l'oeuvre". Le chef de l'Etat rappelle l'importance de l'école, de l'université, de la famille mais aussi de "la solidarité citoyenne". L'occasion de rappeler que la lutte contre le terrorisme ne se fait pas uniquement par la réponse sécuritaire mais aussi par la réponse éducative.
15h58: "La démocratie n'a pas été conçue que pour les temps calmes": Emmanuel Macron martèle que la réponse à la menace terroriste ne doit pas pervertir les idéaux républicains, rappelant néanmoins que "nous travaillerons à réprimer les attentats sans pitié, sans remords et sans faiblesse".
15h54: Sur la menace terroriste, Emmanuel Macron rappelle que "l'on ne doit pas se limiter à l'esprit victimaire et aux commémoration". Il annonce la levée de l'Etat d'urgence à l'automne pour "rétablir la liberté des Français".
15h51: Au sujet de l'égalité hommes-femmes dans la République, Emmanuel Macron en profite pour rendre hommage à Simone Veil, "une grande femme ce combat".
15h44: Emmanuel Macron annonce sa volonté de recourir au référendum en cas de blocage de ses réformes institutionnelles, toutes prévues d'ici un an, par le Parlement. "Je souhaite que la totalité des transformations profondes que je viens de détailler et dont nos institutions ont cruellement besoin soit parachevée d’ici un an et que l’on se garde des demi-mesures et des aménagements cosmétiques", martèle le chef de l'Etat.
15h43: "Les ministres doivent devenir comptables des actes accomplis", fait savoir Emmanuel Macron qui annonce son souhait de voir supprimée la Cour de justice de la République: "Nos concitoyens ne comprennent plus que seuls les ministres pourraient disposer d’une juridiction d’exception". Et d'ajouter: "C’est aussi assurer une indépendance pleine et entière de la justice. Je souhaite que nous accomplissions enfin la séparation de l'exécutif et du judiciaire en confortant le rôle du conseil supérieur de la magistrature".
15h41: Toujours sur la réforme institutionnelle, le chef de l'Etat propose "que le Parlement soit élu avec une dose de proportionnelle pour que toutes les sensibilités y soient justement représentées. C’est à cette même fin que nous limiterons le cumul des mandats dans le temps pour les parlementaires".
15h38: "Je crois à la vertu du pluralisme et le respect du débat démocratique", souligne Emmanuel Macron, après une semaine houleuse à l'Assemblée nationale sur fond d'attribution des postes-clés de la chambre basse du Parlement.
Lire notre article: Assemblée nationale - Vice-présidences et questures: les troupes de Macron ravissent les postes clés, polémique dans l'opposition
15h36: Emmanuel Macron revient sur la réparation des rôles à la tête de l'Etat: "Le président de la République doit fixer le sens du quinquennat et c’est ce que je suis venu faire devant vous. Il revient au premier ministre qui dirige l’action du gouvernement de lui donner corps".
15h32: "Un Parlement moins nombreux mais renforcer dans ses moyens c'est un Parlement plus fluide qui travail mieux" explique Emmanuel Macron qui propose une réduction d'un tiers du nombre de parlementaires des trois chambres (Assemblée nationale, Sénat et le Conseil économique, social et environnemental).
15h26: Emmanuel Macron s'exprime sur sa vision de la réforme institutionnelle: "Sachons mettre un terme à la profusion lénitives qui affaiblit la loi (...) légiférer moins c'est accorder plus d'importance aux textes fondateurs". "Le rythme de création des lois doit répondre aux besoins de la société", précise-t-il, "la navette parlementaire peut être simplifiée. Vous pouvez voter la loi en commission".
15h23: Le président de la République rappelle qu’Édouard Philippe présentera les réformes demain dans son discours de politique générale.
15h21: Le chef de l'Etat déroule sur la moralisation de la vie politique: "Nul n'est irréprochable. Nous sommes tous dépositaires de la dignité qui incombe à nos fonctions (...) nous voulons une société de confiance, un loi ne suffit pas, c'est un combat de chaque jour". Et dans le même temps d'appeler "à arrêter la violation permanente de la présomption d’innocence".
15h18: "Nous avons longtemps préféré la société de la rente à celle de la justice. (...) Je me refuse à choisir entre l'esprit d'ambition et celui de justice. Il ne faut pas renoncer à réussir sans laisser une place à chacun": Emmanuel Macron martèle son discours sur la réussite sociale, accessible à tous.
15h15: Le chef de l'Etat énumère les "faux procès" qui sont fait à son gouvernement: "S’agit il de libéraliser le code du travail? On nous dira qu’il s’agit de répondre aux diktats de Bruxelles. S’agit-il de réduire nos dépenses publiques pour éviter que nos enfants paient le prix de nos renoncements? S’agit-il sortir de l’état d’urgence?".
15h11: Le président dénonce "les années immobiles et les années agitées", taclant ainsi ses deux prédécesseurs, Nicolas Sarkozy et François Hollande. Et d'évoquer "les mauvaises habitudes": petites phrases, scepticisme de ceux qui font confiance du bout des lèvres, à l'adresse des parlementaires les plus remontés contre lui.
15h06: "Nous avons, vous et moi, reçu le mandat du peuple", souligne le chef de l'Etat qui rappelle "l'obligation collective" qui pèse sur tous les élus, "celle d'une transformation résolue tranchant avec les années immobiles ou agitées aux résultats décevants".
15h05: Emmanuel Macron annonce qu'il veut "changer les institutions" et présente aux parlementaires "les principes d'action" qu'il souhaite suivre.
15h03: François de Rugy rend hommage à Simone Veil avant l'allocution présidentielle: "la vie de Simone Veil témoigne plus que toute autre du prix de la liberté". Une minute de silence est observée en son honneur.
15h01: Emmanuel Macron fait son entrée dans l'hémicycle.
14h59: François de Rugy ouvre la séance.
14h50: Les députés et les sénateurs sont en place dans la salle du Congrès. Président de l'Assemblée nationale, François de Rugy prononcera quelques mots avant l'allocution d'Emmanuel Macron.
Les parlementaires s'installent dans la salle du Congrès à Versailles, qui n'avait plus été utilisée depuis 2015 pic.twitter.com/54QgeTStqQ
— Cédric Pietralunga (@CPietralunga) 3 juillet 2017
A partir de 15h ce lundi 3, Emmanuel Macron prendra la parole pendant une heure devant le Parlement réuni en Congrès au château de Versailles. L'Elysée a fait savoir que ce discours sera "l'occasion de livrer sa vision du mandat qui s'ouvre, d'évoquer son action, les défis qu'il entend relever mais aussi sa lecture des institutions".
Selon le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, il s'agira d'une sorte de "discours sur l'état de l'Union" comme celui prononcé chaque année par le président américain. Au chef de l'Etat, "les grandes orientations", au Premier ministre, leur "mise en oeuvre", a-t-il résumé.
Les 577 députés et 348 sénateurs ont été conviés à Versailles où ils seront placés par ordre alphabétique dans l'hémicycle. Mais certains sièges resteront vacants, ceux des députés du groupe La France insoumise (LFI) et des parlementaires communistes qui ont décidé de boycotter l'événement.
Très présent au niveau international depuis son élection, le chef de l'Etat se fait plus discret au niveau national. Son adresse au représentant de la Nation sera d'autant plus suivie qu'Emmanuel Macron a déjà fait savoir qu'il ne se prêterait pas à la traditionnelle interview du 14 juillet.
Le choix d'une allocution devant le Congrès fait cependant polémique. En effet, elle se déroule la veille du discours de politique générale du Premier ministre devant l'Assemblée nationale. L'entourage d'Edouard Philippe a beau minimiser, préférant y voir une juste répartition des rôles entre "jupitérisme" élyséen et mission d'action de Matignon, l'acte est largement dénoncé comme un affront.
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