Emmanuel Macron soigne son image auprès des militaires et revêt son costume de chef des armées
Remonter des Champs-Elysées en "command car", entouré des cavaliers de la garde républicaine, et visite aux militaires blessés à l'hôpital militaire Percy de Clamart... Emmanuel Macron a soigné sa relation avec les militaires lors de sa journée d'investiture au poste de président de la République dimanche 14.
Dès son arrivée à l'Elysée, il a marché d'un pas lent lors de sa revue des gendarmes présents dans la cour d'honneur, leur rendant un hommage appuyé avant d'être accueilli par François Hollande. Après la passation de pouvoir officielle, Emmanuel Macron a remonté les Champs-Elysées dans un véhicule militaire, généralament réservé au passage en revue des troupes lors du 14 juillet, délaissant la voiture civile habituellement utilisée par ses prédécesseurs, témoignant ainsi son soutien aux armées. Il a ensuite rejoint l'Arc de Triomphe pour raviver la flamme du soldat inconnu et déposé une gerbe de fleurs.
Autre symbole, en début d'après-midi, il s'est rendu à l'hôpital militaire Percy de Clamart (Hauts-de-Seine) pour, selon son entourage, être "au chevet des soldats blessés au combat, pour défendre notre Nation et la liberté dans le monde". Et d'ajouter que cette visite "sans presse, de manière très discrète, témoigne d'une présidence sensible aux symboles et aux gestes forts".
Selon l'Élysée, le président de la République s'est entretenu avec le sergent Philippe P., blessé par balle en juillet 2016 au Mali, le caporal-chef Kevin E., blessé en 2010 en Afghanistan et naturalisé français en 2011 "par le sang versé", ainsi que le 1ère classe Geoffrey D., blessé en novembre 2016 au Mali lorsque son véhicule a sauté sur un engin explosif.
Une autre visite est prévue aux forces armées à l'agenda du président, à l'étranger cette fois-ci. Il visitera des militaires en opération extérieure après son passage à Berlin où il rencontrera Angela Merkel, à l'inverse de ce qui était à la base organisé.
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