Fin de règne difficile en Macronie : l’Assemblée censure Macron à travers Barnier
Ce n’est pas sans perte et fracas que l’Assemblée nationale censure le gouvernement Barnier ce mercredi soir. Mais surtout c’est un « règne présidentiel » grave de conséquences pour les Français qui est censuré.
Censure d’un président loin des Français, au propre comme au figuré qui semble se désintéresser de ce débat, au point de se retrouver à l’autre bout du monde au moment où tout bascule… et même l’AFP de traiter de « lunaire sa séquence de tourisme à 4000 km de Paris où se noue au même moment une crise politique »... il rentrera au palais de justesse pour les résultats, affirme une dépêche à 20:23 quelques minutes après le renversement du gouvernement Barnier. Une première depuis 1962, qui plonge le pays dans une période de fortes incertitudes politiques et financières, six mois après la dissolution.
Le gouvernement, qui avait engagé sa responsabilité lundi en vertu de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter sans vote le budget de la Sécurité sociale, a été renversé par 331 députés, le Rassemblement national ayant fait le choix de voter la motion de censure déposée par la gauche.
La gauche radicale demande "maintenant à Emmanuel Macron de s'en aller".
D'après L'Élysée, le Président Macron s'adressera aux Français jeudi à 20h.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.