UrsulaGates : quel virus traine en ce début d’année et plus particulièrement à Liège ? Von der Leyen en arrêt pour 15 jours, la procureure Vanderputten en arrêt depuis un mois !
Demain matin s’ouvre une nouvelle étape dans la plainte pénale visant Ursula von der Leyen, Albert Bourla, Pfizer et BioNTech dans le cadre des contrats mirobolants d'achat des vaccins covid-19. C'est devant la Chambre des mises en accusation du tribunal de Liège qu'ils se retrouveront face à plus de 1000 plaignants dont Frédéric Baldan, la Hongrie, La Pologne, des partis politiques (Vivant en Belgique, les Patriotes en France), des navigants aériens, un ancien député européen, des victimes des effets secondaires des vaccins covid, ainsi que l'ONG italienne Generazione Future.
Une mobilisation sans précédent qui ne faiblit pas malgré les nombreuses manœuvres de l’EPPO, l’omerta de la plupart des médias. L’étau se resserre donc autour d'Ursula von der Leyen, d’Albert Bourla et de Pfizer BioNTech. Lors de la dernière audience à huis clos du 6 décembre 2024, de manière surprenante et sans en avoir fait part au préalable, l’EPPO a déclaré que la Cour d’Appel devrait trancher le 6 janvier 2025 sur divers aspects de l’affaire (recevabilité des plaignants, immunité de von der Leyen, et compétence de l’EPPO). La présidente Anne-Marie Jacquemart a donc remis l’audience « sine die » c’est-à-dire sans fixer de date afin de prendre connaissance de la décision de la chambre des mises en accusation. Une manœuvre dénoncée par toutes les parties comme étant attentatoire aux droits de la défense, démontrant encore une fois encore les jeux troubles joués par l’agence de coopération et coordination qui se nomme Parquet européen.
Ursula von der Leyen souffre d’une pneumonie sévère
C’est par voie de presse que l’on apprend qu’Ursula von der Leyen souffre d’une pneumonie sévère et suspend tous ses engagements pendant 15 jours. Soucieux de comprendre la situation, voila les questions posées par France-Soir au service presse de la Commission ce 4 janvier 2025.
- Quand Madame von der Leyen a-t-elle été diagnostiquée avec une pneumonie ?
- Quels sont les pays et/ou personnes que Madame von der Leyen a visités ou rencontrés dans les jours précédant son diagnostic ? Quelles mesures médicales ou sanitaires ont été prises à ce sujet ?
- Y a-t-il d'autres personnes dans son entourage qui ont été diagnostiquée (s) avec une pneumonie ? Y a-t-il un risque d'épidémie de pneumonies au sein de la CE ?
- Étant donné que la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a condamné la France pour avoir interdit, en 1996, la publication du livre du docteur Claude Gubler, « Le Grand Secret » révélant le cancer caché durant deux septennats de François Mitterrand (CEDH, 18 mai 2004, Req. 58148/00), et que Madame von der Leyen est une personnalité publique, sa condition et son état de santé sont donc d'intérêt général et il serait donc difficilement compréhensible que l'on ne lève pas le secret médical.
De plus, en 2021, lorsque le président Trump avait eu la covid le médecin de la Maison-Blanche avait été transparent sur les traitements administrés dans l'intérêt général. Deux bulletins de santé avaient été publiés à quelques heures d'intervalle.
4.1 Analyses : dans le cadre du diagnostic, un médecin nous indique qu'une radio est nécessaire pour effectuer un tel diagnostic : quelles sont les analyses faites afin de permettre un tel diagnostic ? Madame von der Leyen a-t-elle fait une radio ?
4.2 Traitements : Quel(s) traitement(s) madame von der Leyen suit-elle ?
4.3 Transparence sur l'état de santé et les analyses : la CE va-t-elle publier un état de santé de Madame von der Leyen et les évolutions ? Par transparence, madame von der Leyen peut-elle publier la radio ou les éléments d'analyses permettant au public d'avoir la confirmation du diagnostic ?
5. Le 6 janvier 2024, madame von der Leyen doit apparaître devant la Cour à Liège dans le cadre de la plainte pénale portée par le citoyen Frédéric Baldan ainsi que des partis politiques, deux États membres (Hongrie et Pologne), des victimes des effets secondaires des vaccins, des pilotes. Est-ce que madame von der Leyen a demandé la remise de cette audience pour cause de santé, car elle ne peut pas se rendre à l'audience ?
Les parties, la justice belge et l'EPPO? ont-elles été informées de l'état de santé de Madame von der Leyen à travers une communication officielle ?
Léa Zuber, de garde au service communication de la Commission européenne, nous répondit :
« Merci beaucoup pour vos questions, mais pour le moment, on peut dire le suivant :
La présidente a annulé ses engagements extérieurs pour les deux premières semaines de janvier. Elle souffre d’une grave pneumonie. Parmi les rendez-vous annulés figurent un discours à Lisbonne et le voyage prévu à Gdansk à l’occasion du lancement de la présidence polonaise du Conseil, qui aura lieu à un stade ultérieur.
La présidente exerce ses fonctions depuis Hanovre et est en contact étroit et quotidien avec l’équipe. Parler fort et un effort physique, tel qu’un voyage, retarderaient le processus de récupération. Si tout se passe comme prévu, la présidente sera complètement guérie et de retour dans son bureau au Berlaymont d’ici le milieu du mois. »
Des réponses incomplètes aux questions importantes que se posent de nombreux contributeurs et lecteurs de France-Soir, étant donné que la durée d’absence mène étonnamment aux alentours de la prise de fonction de Donald Trump comme 47ᵉ président des États-Unis. France-Soir n’a pas été en mesure de vérifier qu’Ursula von der Leyen était sur la liste des invités à cette entrée en fonction de Donald Trump.
Aucune mention non plus de la part de la CE sur la communication en vue de l’audience de ce 6 janvier 2025. Sollicité afin de savoir s’il allait demander la remise pour raison de santé de sa cliente, Me Adrien Masset n’était pas disponible pour répondre.
Jennifer Vanderputten procureure déléguée à l’EPPO absente depuis le 10 décembre pour raison de santé
L’EPPO fut aussi sollicité par France-Soir pour faire un point sur la procédure avant l’audience de ce 6 janvier 2025. Un retour automatique d'e-mail permet d’apprendre que la procureure déléguée Jennifer Vanderputten est en « arrêt maladie ».
Nos questions réitérées à l'adresse reçue par retour d'e-mail sont restées sans réponse de la part de l'EPPO :
Madame Vanderputten bonjour
Pour un article en préparation pour l'audience qui se tiendra ce lundi 6 janvier 2025 j'aurais quelques questions. En vous remerciant par avance de l'attention que vous pourriez y donner.
- Lors de l'audience du 6 décembre, les parties plaignantes ont pris connaissance de l'audience prévue ce 6 janvier 2025. Comment se fait-il que vous n'ayez pas informé les plaignants de cela avant l'audience ?
- N'eut ce pas été dans l'intérêt des droits de la défense qu'ils en soient dûment informés ? Est-ce que ce n'est pas un devoir de l'EPPO de respecter les droits des plaignants ?
- Depuis quand étiez-vous au courant de la date de cette audience ?
- L'EPPO maintient-elle ses conclusions sur la position de Madame von der Leyen ? Sur quelle base juridique ?
- Avez-vous pris connaissance des effets secondaires de la vaccination qui sont nombreux, et du mal qu'ont les victimes à faire valoir leur droit ? Ainsi que celui des pilotes qui sont dans l'incapacité d'évaluer le risque pour leur métier ? Est-ce que ces éléments ne sont pas à prendre en considération comme potentiel motif pour que les agences européennes, décideurs et négociateurs renferment un pacte de corruption de nature à entraîner une perte de confiance des citoyens envers les institutions ?
Cependant, vérification faite, Jennifer Vanderputten serait en arrêt maladie depuis le 9 décembre 2024. Soit le premier jour ouvré après l’audience du 6 décembre 2024 où elle s'était, pour la première fois, retrouvée face à des victimes des vaccins covid ou aux Navigants Libres. Ces derniers n’avaient pas eu de réponse à leurs interrogations sur les tests de sécurité effectués sur les vaccins covid et présentant donc un élément de risque impossible à évaluer. Les Navigants Libres avaient d’ailleurs évoqué la « nécessité de la TRANSPARENCE POUR ASSURER LA SÉCURITÉ AÉRIENNE » dans un communiqué de presse.
Lors de la première audience, le 17 mai 2024, Jennifer Vanderputten avait déclaré, à la grande surprise des présents, que « les victimes, c'était du vent ». A-t-elle pris conscience de l’erreur de son affirmation face aux plaignants qui se sont déplacés en masse pour l’audience ? L'article paru ce jour dans le DailyMail sur les effets secondaires et l'absence d'écoute des autorités des expériences déchirantes des victimes et famille des victimes pourrait uniquement lui en faire prendre encore plus conscience : « Nous avons perdu des êtres chers, sommes devenus handicapés et avons même reçu un diagnostic de cancer après avoir reçu le vaccin contre le Covid - mais personne ne prendra au sérieux nos expériences déchirantes. »
De quel virus ou maladie peut-elle donc souffrir pour qu’elle soit tenue éloignée depuis plus d’un mois de son poste sur une affaire d'une telle importance ?
Dans cette affaire, Jennifer Vanderputten demande le classement en tentant de faire faire valoir l’immunité de von der Leyen. Une immunité fonctionnelle bien sûr, car pour l’EPPO, Ursula von der Leyen aurait agi dans l’exercice de ses fonctions. Ce qui est vivement contesté par les plaignants, notamment dans un des chefs d'accusation de la plainte initiale de Frédéric Baldan : l'usurpation de titre. L'immunité invoquée ne tient qu’à un fil puisqu'à ce jour rien ne permet d’établir à quel titre et dans quel rôle Ursula von der Leyen aurait communiqué avec Albert Bourla lors de la négociation des contrats. En effet, son nom n’était pas sur la liste de l’équipe de négociations, et si elle avait joué un rôle, elle aurait dû à minima remplir une déclaration d’intérêt - ceci n’a nullement été évoqué à ce jour.
La question des liens économiques de et avec son époux Heiko von der Leyen se serait alors posée. Il est, en effet, actionnaire et administrateur de la société Orgenesis, une société de biotech dont les activités sont fortement liées avec la production de vaccins à ARNm, ainsi que les liens avec l'université italienne de Padoue qui a reçu 316 millions d'euros de financement du plan de relance italien financé en grande partie par le plan de relance européen. Devant les nombreuses interrogations des euros députés, l'EPPO aurait-il enquêté sur les activités d'Heiko von der Leyen plutôt que celles de la présidente de la CE ? Toujours est-il que, malgré ses demandes répétées, Me Protat n'a toujours pas eu accès au dossier d'enquête de l'EPPO dans le cadre de la plainte contre Ursula von der Leyen. Une obstruction importante à la transparence et aux droits des plaignants.
Reste aussi l’hypothèse que la plainte pénale déposée par Me Protat et Frédéric Baldan contre Laura Kövesi, la procureure en chef de l’EPPO, n’ait contribué à ce que Jennifer Vanderputten prenne conscience que les plaignants étaient sérieux et que l’affaire pourrait aussi renfermer un véritable pacte de corruption. Jusqu'à présent, après 18 mois d'enquête, l'EPPO n'avait pas réussi à identifier de suspect ! Faisons-nous donc face à une épidémie de corruption au sein de la CE ? Une épidémie qui s'étend viralement des instances décisionnaires aux agences de coopération, comme l'EPPO, ou de régulation, comme l'EMA, par personnes dépositaires de l'autorité qui tenterait pour s'exonérer de leurs responsabilités (ou fautes) de faire valoir l'immunité fonctionnelle des personnes par agence interposée ?
À la veille de l’audience de ce 6 janvier 2025, à laquelle un grand nombre de plaignants, très mobilisés, ont prévu de se déplacer, la procureure déléguée est portée pâle depuis plusieurs semaines et la prévenue principale est en arrêt maladie ! Quel virus Frédéric Baldan, Me Diane Protat et les 1000 autres plaignants ont-ils bien pu disséminer ? Serait-ce celui de la peur que la justice ou la vérité rattrapent enfin ces diverses personnes ?
Même si une remise de l'audience était demandée et acceptée pour un quelconque motif, y compris celui de la santé de la présidente de la CE, la mobilisation des plaignants apparait sans faille et a même pris de l'ampleur au fil du temps puisque lors de la dernière audience la constitution partie civile de 300 plaignants additionnels a été acceptée. En outre, Frédéric Baldan et Me Protat considèrent qu'il y a suffisamment d'éléments dans le dossier et demandent le renvoi direct en correctionnelle d'Ursula von der Leyen. Réponse demain.
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