Hollande sur Europe 1 - Chômage, impôts, Loi Travail, 2017 : ses principales déclarations

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 17 mai 2016 - 09:28
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François Hollande lors de sa conférence de presse du 5 février 2015.
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©Philippe Wojazer/Reuters
Le président François Hollande sera l'invité ce mardi 17 de la matinale d'Europe 1, ce mardi de 7h30 à 8h30.
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François Hollande était l'invité de la matinale d'Europe 1, ce mardi matin. Emploi, loi Travail, casseurs, impôts et présidentielle 2017, le chef de l'Etat s'est exprimé sur de nombreux sujets de préoccupations.

A moins d'un an de l'élection présidentielle de 2017, le chef de l'Etat a été l'invité d'Europe 1 pour convaincre les Français que "ça va mieux". Sur le volet économique, il a promis d'examiner de nouvelles baisses d'impôts "à l'été" et s'est engagé à poursuivre la baisse du chômage. Sur un plan plus politique, il réaffirme sa volonté de voir adoptée la loi Travail. Quant à une éventuelle candidature en 2017, François Hollande a martelé qu'en dehors de sa ligne politique il n'y avait "pas d'alternative à gauche" et que pour pouvoir se présenter à une scrutin présidentiel, il fallait porter "un espoir". Retrouvez ci-dessous l'essentiel de ses déclarations.

 

Fin de ce direct, merci de l'avoir suivi, plus d'informations à venir sur FranceSoir

 

8h36

"J'ai un principe dans la vie. Je regarde tous ceux qui peuvent être utile au pays, je fais confiance à mes collaborateurs. Si on commence à être dans la suspicion et dans le regard jaloux, on ne peut pas agir".

"Ce que je peux vous dire, c'est qu'il ne peut pas y avoir de candidature vers les Français si il n'y a pas un espoir"

 

8h32

"Verdun c'est quelque chose de très fort dans la mémoire collective, ca a été un champ de bataille très meurtrier. Avec Angela Merkel, nous devons y faire de nouveaux projets sur l'Europe".

"Le maire avait pris l'initiative de faire venir Black M en concert après la cérémonie. Il a subi des pressions inouïes de violences et de haine et ne voulant pas créer d'incidents, il a renoncé à faire venir ce chanteur". 

 

8h29

"J'ai vu qu'un ancien président de la République trouve que ce qu'il se passe en Pologne ou en Autriche c'est formidable. Je ne suis pas d'accord".

"La conférence de paix au Proche-Orient à Paris aura lieu. Cette initiative est nécessaire et la France prendra sa part. Il faut que les Palestiniens et les Israéliens se retrouvent à la table des négociations".

"Je ne vais pas me désengager aujourd'hui de l'accord avec la Turquie. Cet accord est exigent et les milliards d'euros alloués à la Turquie seront versés sous conditions. Je ne suis pas d'accords avec toutes les décision du président Erdogan mais nous devions faire quelque chose".

 

8h22

"La plupart des engagements que j'avais pris en 2012 sont déjà effectifs ou le seront d'ici la fin de mon mandat".

"Ma conception de la politique c'est de tenir ses engagements mais aussi de pouvoir évoluer".

"Mon rôle c'est d'agir et de bouger. La crise des réfugiés c'était prévu? La guerre au Mali et en Centrafrique c'était prévu? Les attentas meurtriers de l'année dernière étaient prévisibles? J'ai adapté ma politique à la situation du moment".

 

8h18

"Je veux que les textes proposés par le gouvernement puissent passer et ils sont tous passés sauf celui sur la déchéance de nationalité qui a été refusé par l'opposition".

"Si je ne suis pas reconduit dans mes fonctions présidentielles, ce sera la droite qui passera ou l'extrême-droite. Il n'y a pas d'alternative de gauche en dehors de la ligne que je représente".

"Il peut y avoir une espérance d'une autre gauche, je le conçois mais pas d'alternative".

 

8h15

"La France est un pays de liberté. Dans le contexte de l'état d'urgence, on peut manifester c'est un droit. Cependant dans ces manifestations il se glisse des casseurs, cela suffit et ça ne pourra pas rester sans réponse".

"Il y a eu plus d'un millier d'interpellations et déjà 60 condamnations. Plus de 350 policiers ont été blessés, c'est inacceptable et je ne peux pas accepter non plus qu'un jeune puisse perdre un œil".

"les Français doivent savoir que les consignes donner sont (de) maîtriser. Les manifestants pacifiques pourront continuer à manifester mais les casseurs seront punis".

 

8h12

"Ce n'est en laissant pense au pays que tout va mal qu'on lui redonne confiance. Il faut agir et continuer à agir."

"La loi El Khomri va passer. Je ne céderai pas, trop de gouvernement ont cédé avant moi".

"Je conduis le pays vers une forme de social-démocratie à la française".

 

8h10

Dans la première partie de cette interview sur Europe-1, François Hollande a fait peu d'annonces, à part une baisse d'impôts d'ici l'été. Sur Emmanuel Macron, le président n'a pas été trop dur avec son ministre de l'Economie, le rappelant juste à "la solidarité gouvernementale". 

 

8h

"Je considère qu'il faut rémunérer la réussite et le talent mais jusqu'à un certain point".

"Le Medef avait annoncé un code de bonne conduite mais il ne s'applique pas. Il y aura donc des conséquences".

 

7h56

"Emmanuel Macron joue son rôle, il est ministre de l'Économie. J'ai voulu que des jeunes ministres puissent exercer des responsabilités car ils sont proche de la réalité".

"J'ai fais confiance à Emmanuel Macron, il était mon conseiller je l'ai nommé ministre. Ce que je lui demande et il le fait, c'est de promouvoir la loi sur l'économie. S'il n'avait pas ma confiance, il ne serait pas au gouvernement". 

 

7h50

"Sous mon prédécesseur, le chômage a augmenté d'un million, actuellement nous sommes à 600.000, ce qui est déjà trop. J'ai engagé une politique longue depuis 2012 pour réduire le chômage. Nous avons depuis le début de l'année 50.000 chômeurs en moins, c'est un combat et la bataille n'est pas encore gagnée. Elle ne le sera que lorsque l'on aura une baisse consécutive et forte sur plusieurs mois".  

"La loi El Khomri est une bonne réforme, cela va donner de la disponibilité et de la mobilité, donc cela va créer des emplois". 

 

7h47

"Nous faisons des redistributions pas des cadeaux, il y avait de vrais besoins. Nous avons dépensé un milliards d'euros pour renforcer les effectifs de police après les attentats".

"Il y a déjà des modalités pour alléger l'ISF. Ce mécanisme suffit, pas la peine d'en rajouter".

 

7h43

"Le système de l'impôts sur le revenu est très concentré, c'est vrai. En partie car notre impôt de consommation est très élevé, nous avons également des contributions sociales généralisés. Pour la classe moyenne supérieure, l'impôt sur le revenu est assez élevé". 

"L'impôt sur les société pourrait aussi baisser".

"Je ne multiplie pas les cadeaux"

 

7h39

"J'essaye de faire ce que le pays doit attendre d'une chef d'Etat même si les réformes sont difficiles et impopulaire. Je préfère garder l'image d'un réformateur que d'un président qui n'a rien fait".

"Depuis 2014, il y a des baisses d'impôts, cela représente 5 milliards d'euros pour les ménages et 30 milliards pour les entreprises. Cette baise des impôts va se poursuivre d'ici l'été si la croissance se confirme"

 

7h35

"Quand j'ai une cette formule +ça va mieux+ ce n'était pas pour dire +tout va bien+ ce n'est pas un propos de campagne, c'est une réalité"

"Quand je regarde les chiffres du déficit, nous avons fait 3,5% de déficit et nous serons en dessous de 3% en 2017, dans un contexte bouleversé par la crise. Et nous serons parfaitement en règle par rapport à la discipline européenne".

Le président François Hollande sera l'invité ce mardi 17 de la matinale d'Europe 1, de 7h30 à 8h30, a annoncé la station de radio dans un communiqué. "Le chef de l’État s'exprimera entre autres sur la situation économique du pays et évoquera ses perspectives politiques", précise-t-elle.

A moins d'un an de l'élection présidentielle de 2017, le chef de l'Etat est attendu au tournant. Toujours au plus bas dans les sondages, contesté de plus en plus ouvertement au sein même de son parti, par les frondeurs comme Emmanuel Macron, affaibli par le mouvement social contre le projet de loi Travail, François Hollande a pourtant jugé mi-avril que "ça va mieux". 

Fidèle à sa réputation d'homme au cuir solide, "culbuto" comme le surnomment ses détracteurs tant il est capable de subir toutes les attaques et de retomber sur ses pieds, le président continue son offensive médiatique destinée à lui permettre de se présenter pour un nouveau mandat. Au-delà de son bilan, plutôt positif, en matière de politique étrangère et de son action contre le terrorisme, celui qui a toujours lié son destin à la baisse du chômage semble miser plus que jamais sur une embellie économique. "Ça va mieux", martèle-t-il donc. Sauf que les sondages sont têtus et affirment que les Français n'ont pas le même ressenti.

François Hollande s'est ainsi fixé pour objectif de convaincre, faire la "pédagogie" de son action qu'il a appelée de ses voeux tout au long de son mandat. Reste à savoir s'il y parviendra en moins de douze mois, après avoir échoué quatre années durant.

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