Jean-Luc Mélenchon s'en prend à Emmanuel Macron pour qui il n'a que "mépris" et "dégoût"
"Mépris" et "dégoût". C’est avec ces mots durs que Jean-Luc Mélenchon, invité de l'émission Le Supplément sur Canal+ ce dimanche, a décrit son (res)sentiment envers le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron.
"Ce type est sinistre. Il est la source d’innombrables malheurs pour des gens parce que sa loi va martyriser une fois de plus ceux qui ne peuvent pas se défendre (…) Ce Monsieur prend des grands airs, mais qui l’a nommé lui? Il n'a jamais été élu, il est le résultat du fait du prince, il sort d'une banque pour arriver au pouvoir et accabler les autres de son mépris", a lancé le député européen sans ménagement.
"Je n'ai pas que du mépris mais j'ai aussi du dégoût", a-t-il ensuite ajouté, toujours au sujet d’Emanuel Macron. Je dis ce que je ressens". A la question "qu’est ce qui vous dégoûte chez lui?" de la journaliste, il répond: "Sa suffisance des gens qui sont le produit du système, qui sont mis en place du fait du prince et ne tiennent ensuite aucun compte des raisons pour lesquelles ce gouvernement est en place"."J'estime qu'il faut être élu pour être ministre, au moins il faut s'être présenté devant ses compatriotes, essayer de convaincre, montrer quelque chose par soi-même".
"Je n'aime pas ces personnages, ce qu'ils disent, ce qu'ils font", lance-t-il ensuite en référence à des personnalités politiques non identifiées. "J'exprime une révolte: comme moi, des milliers d'hommes et femmes de gauche sont humiliés d'être représentés par des gens pareils, qui n'ont rien à voir avec nous".
Ce n’est pas la première fois que Jean-Luc Mélenchon s’en prend à Emmanuel Macron. "Personne ne le connaît. Il n'a rien à voir avec nous", avait-il déjà lancé en octobre au moment où le ministre de l’Economie se disait favorable à une réforme de l'assurance chômage. Mélenchon l’avait alors traité de "banquier Macron", en référence à son ancien poste de gérant de la banque Rothschild.
"On comprend que quelqu'un de droite nous parle comme ça, parce qu'ils l'ont toujours fait. (... )Quand quelqu'un qui se dit de gauche parle comme quelqu'un non seulement de droite, mais quasiment d'extrême droite, alors c'est très grave", avait également déclaré le leader du parti de gauche sur France 3.
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