Jean-Luc Mélenchon : "si vous votez socialiste, vous aurez l'austérité sans fin"

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VL
Publié le 20 mars 2015 - 10:26
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Jean-Luc Mélenchon.
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©Gonzalo Fuentes/Reuters
"On n'amène pas la liberté en bombardant", a déclaré Jean-Luc Mélenchon sur la situation en Libye et en Syrie.
©Gonzalo Fuentes/Reuters
Jean-Luc Mélenchon était ce matin l'invité de BFMTV et RMC. Il a notamment défendu la reprise des discussions avec Bachar el-Assad. Sur les départementales, il a fustigé la violence du FN et la politique d'austérité du PS.

Les attentats en Tunisie

"On a affaire à des gens très déterminés. La catastrophe de la Libye a entraîné une diffusion des armes. Il faut aider la Tunisie. C'est le phare de la liberté de conscience dans le monde arabe".

"La France doit faire quelque chose. Faisons un moratoire sur la dette tunisienne. Il ne faut pas la laisser se faire étouffer entre nous et les violents".

 

Faut-il laisser les dictateurs en place pour contrer le terrorisme?

"Robespierre disait: +les gens n'aiment pas les missionnaires armés+. On n'amène pas la liberté en bombardant. Ce sont les peuples qui doivent se libérer d'eux même. C'est parfois long et difficile".

 

Faut-il discuter avec Bachar el-Assad?

"Evidement, avec qui d'autres voulez-vous parler? La France a retiré sa représentation diplomatique donc on ne peut plus parler".

"Si nous ne le faisons pas, l'un des deux camps (Bachar el-Assad ou Daech NDLR) va gagner et ce sera une catastrophe".

 

Le projet de loi sur le renseignement

"Il est question d'espionner pour des raisons très variées. On peut espionner tout un quartier. (…) Ce n'est pas le Premier ministre mais un gars dans un bureau qui décidera".

"Ça va vraiment très loin, si on doit défendre la démocratie avec des moyens qui en sont la négation, on se retrouve dans une drôle de situation. Si vous donnez un pouvoir à quelqu'un, il l'utilisera. Tout cela est dangereux".

 

Le Front national

"Alors on va encore parler du Front national. Parler du FN lui rend service. Tous les jours on met en scène le cadre dans lequel Marine Le Pen prospère et on arrive à ethniciser toutes les questions".

"Si vous pensez que l'étranger est votre problème c'est faux. Le problème c'est le banquier".

 

François Hollande a annoncé qu'il ne changerait pas de Premier ministre quel que soit le résultat des départementales

"Des millions de gens en ont par-dessus la tête. Et vous avez un type en face qui dit: +faites ce que vous voudrez je m'en balance+".

 

Manuel Valls devrait-il démissionner en cas de lourde défaite?

"La messe n'est pas dite. Des centaines de militants sont en train de s'arracher la peau pour faire barrage (à l'extrême droite NDLR). Et moi je serai là à parler de la suite"?

"Si vous votez pour n'importe quoi, pour la violence, vous l'aurez à la fin. Si vous votez socialiste vous aurez l'austérité sans fin. Secouez-vous! Comprenez ce qu'ils sont en train de faire. La seule manière que vous avez de vous défendre c'est avec votre bulletin de vote".

 

Alexis Tsipras contraint de revenir sur ses promesses de campagne

"Ce que vous racontez c'est de la propagande! L'Europe est en train d'étrangler la Grèce. Le banquier central a décidé de couper les liquidités. C'est un acte de guerre. A chaque fois, Alexis Tsipras dit qu'il est prêt à discuter".

"Si on nous faisait une demi-journée ce qu'on a fait à la Grèce, tout le monde fuirait la France. Alexis Tsiprtas négocie avec un revolver sur la tête".

 

Ses relations avec Partick Buisson

"Je ne suis pas ami ni ennemi avec M. Buisson, nous ne nous connaissons pas".

"Est-ce que ça parait vraisemblable qu'un homme de gauche ait comme conseillé un homme de droite? C'est un mauvais coup qui est fait contre moi. On crée un petit buzz et ça permet de me salir".

 

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