L'armée française teste un drone militaire équipée d’un fusil pour rattraper son retard en robotique

Le 22 septembre dernier, la Direction générale de l'armement technique terrestre (DGA TT) a dévoilé le projet AVATAR. Il s’agit d’un mini-drone armé, qui permettra, selon l'Armée de terre, “de réaliser des travaux technico-opérationnels”. 

Les drones, une priorité pour rattraper le retard de la France en matière de robotique 

Selon le site “Au militaire”, à en juger par la photographie, ce drone civil amélioré, sur lequel on a adapté un fusil d’assaut, le HK-416 en version courte, est un drone de type hexacoptère, probablement un modèle Matrice 600, proposé par le chinois DJI.

Ce drone commercial d’une valeur de 6 000 euros, peut porter une charge de 6 kg et dispose d’une autonomie de vol maximale de 35 minutes. Un architecte d'armes et munitions d’infanterie, coordinateur technique du segment drones armés au sein de la DGA TT, explique que cet instrument permet d'envisager des tirs sur une distance de 100 à 150 mètres. Toutefois, l’objectif de l’armée n’est pas de livrer un système opérationnel, mais de faire des tests pour comprendre les capacités d’un tel système au niveau opératif, mais aussi réglementaire.

Besoin de s’actualiser face aux nouvelles technologies déployées pour la Guerre d’Ukraine

Dans le cadre de la guerre en Ukraine, des drones continuent à avoir un rôle fondamental des deux côtés, tant pour le renseignement que pour les attaques. Selon France Info, au début du mois de septembre, le gouvernement ukrainien a même lancé un appel à la population pour se former à la manipulation des drones commerciaux pour sécuriser les lignes de front.