Marine Le Pen furieuse de l'interprétation donnée de ses propos sur la torture des personnes soupçonnées de terrorisme

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AS
Publié le 10 décembre 2014 - 13:45
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Marine Le Pen était sur BFM-TV - RMC mercredi 10 décembre.
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©Capture d'écran YouTube BFM TV/RMC
Marine Le Pen était sur BFM-TV - RMC mercredi 10 décembre.
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Les propos de Marine Le Pen sur BFM-TV - RMC ce mercredi matin sur l'utilisation de la torture dans certains cas lié à des affaires de terrorisme, ont provoqué la polémique. La présidente du Front national s'est offusquée de l'interprétation donnée de ses paroles, dénonçant sur Twitter une "interprétation malveillante".

Marine Le Pen n'est pas contente. Ce mercredi matin, elle s'est fendue d'un tweet pour couper court à la polémique créée par ses propos sur la torture tenus sur BFM-TV – RMC quelques heures plus tôt. "Interprétation malveillante. Face au terrorisme, pas d'angélisme. +Les moyens qu'on peut+: les moyens de la loi, évidemment pas la torture" écrivait-elle sur le réseau social de micro-blogging.

Marine Le Pen réagissait ce mercredi sur BFMTV - RMC aux révélations du rapport du Sénat américain de la veille sur les traitements infligés par la CIA aux personnes suspectées de terrorisme.

Dans le passage en question sur lequel revient Marine Le Pen sur Twitter, elle disait exactement sur BFM-TV - RMC qu'"il peut y avoir des cas, quand une bombe - tic-tac tic-tac tic-tac - doit exploser dans une heure ou deux et accessoirement peut faire 200 ou 300 victimes civiles, où il est utile de faire parler la personne". "Même sous la torture?" lui demande alors le journaliste Jean-Jacques Bourdin. "Avec les moyens qu'on peut", a répondu Marine Le Pen.

Dans son interview télévisée, la présidente du FN disait ne pas condamner en bloc le recours à la torture. "Moi je ne condamne pas. Sur ces sujets-là, il est assez facile de venir sur un plateau de télévision pour dire: ouh là là, c'est mal" a-t-elle expliqué. "Je crois que les gens qui s'occupent de terroristes et accessoirement de leur tirer des informations" et qui "permettent de sauver des vies civiles, sont des gens qui sont responsables" a-t-elle poursuivi. Des propos dans lesquels Marine Le Pen ne voit aucune défense du recours à la torture.

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