Mélenchon lance son offensive contre Hollande et Valls : "le temps du PS est fini"
"On verra le 5 juin si je suis un homme seul!". Jean-Luc Mélenchon a donné rendez-vous à ses troupes pour un "défilé des insoumis" dimanche 5, une "démonstration de force" qui lancera la campagne présidentielle du candidat qui s'est déclaré début février "hors cadre de parti". Et dont il fait la publicité dans une interview publiée ce vendredi par Le Parisien.
Une "proposition de candidature" qu'il dit soutenue par "110.000 personnes, dont plus de 2.000 syndicalistes, des milliers de militants politiques communistes, socialistes, Parti de gauche" et qu'il justifie par la vacuité du PS. Jean-Luc Mélenchon concentre ainsi ses attaques sur François Hollande et, surtout, Manuel Valls accusé d'être le "meilleur ami" du président du Medef Pierre Gattaz.
Il en appelle ainsi à "ceux qui refusent les injonctions du capitalisme absolu". Soit, pêle-mêle, "des lanceurs d’alerte aux ouvriers qui défendent leur usine", "ceux qui résistent à Notre-Dame-des-Landes ou à Sivens contre des projets inutiles" ou encore "ceux qui ne veulent pas se retrouver avec un Code du travail par usine", en référence aux opposants au projet de loi Travail. Une contestation qui sera "sans doute fatal(e) à M. Valls", dit le tribun. Puis d'ajouter: "et tant mieux".
Quant à la candidature possible d'Arnaud Montebourg, qui ambitionne comme lui de rassembler communistes, écologistes et socialistes frondeurs pour s'installer à l'Elysée, Jean-Luc Mélenchon la balaye du revers de la main. "La désintégration du pôle socialiste provoque des turbulences de fumées et de poussière au fur et à mesure de l’effondrement", minimise-t-il, assurant que "le peuple en a par-dessus la tête de tous ces gens-là". Bref, "le temps du PS est fini", pronostique-t-il.
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