Nicolas Sarkozy, "l'enjeu n'est pas d'éviter la faillite de la Grèce mais d'éviter la destruction de la zone euro"

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MM
Publié le 08 juillet 2015 - 22:38
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 Nicolas Sarkozy était l'invité du journal de 20h de TF1 .
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Nicolas Sarkozy était l'invité du journal de 20h de TF1 ce mercredi
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Nicolas Sarkozy était l'invité du journal de 20h de TF1 ce mercredi. Le président du parti "Les Républicains" est revenu sur la situation de la Grèce et sur la menace terroriste qui pèse sur la France.

La situation économique de la Grèce

"Ce n'est pas du cirque, il faut informer les Français de la réalité des chiffres. Aujourd'hui la dette des Grecs représente 2.500 euros par famille française".

"Tout doit être fait pour trouver un compromis, comme l'ont dit messieurs Hollande et Valls mais ce compromis ne doit pas détruire la crédibilité des 18 autres pays membres de la zone euro".

"Aujourd'hui il n'y a que des mauvaises solutions. La question est de savoir si la dette grecque va augmenter car ce gouvernement d'extrême gauche ne fait pas les réformes qu'il faut pour sauver son pays".

"Les européens sont en droit de dire +nous sommes prêts à accepter la solidarité+ à condition que les Grecs acceptent la responsabilité".

"La Grèce est rentré en Europe en 1981, les chiffres présentés à l'époque étaient faux, on peut en parler à l'infini mais ça n'apportera pas de solution".

"L'enjeu n'est pas d'éviter la faillite de la Grèce mais d'éviter la destruction de la zone euro".

 

La France, premier fournisseur d'armes de la Grèce

"C'est faux de dire que si la Grèce est au bord de la faillite c'est qu'on lui a vendu des équipements alors qu'elle n'avait pas les moyens de les acheter. C'est parce que la Grèce n'a pas un état fort."

"Ce n'est pas parce qu'on a vendu une frégate ou un avion que la Grèce est en faillite c'est dû au fait que le gouvernement grec n'est pas capable de lever l'impôt".

"Le plus important aujourd'hui à faire c'est de préparer le plan B: +qu'est-ce qu'on fait si la Grèce sort de la zone euro?+ Il faut en profiter pour créer une zone euro forte. Il faut transformer le mécanisme monétaire européen en Fond monétaire européen qui devra être dirigé par un Français ou un Allemand. Il n'y a pas d'alternative au leadership de l'Allemagne et de la France".

"Nous devons  montrer aux marchés mondiaux que le problème avec la Grèce est circonscrit".

 

Le terrorisme en France

"On a décapité un de nos compatriotes sur le territoire de la République. La question est de savoir quelle sera la date du prochain attentat".

"En un an, le nombre de français partis fait le djihad a doublé".

"Nous avons un ennemi de l'extérieur, Daech, il faut faire un guerre totale à ces barbares, et il y a un ennemi de l'intérieur, ces jeunes français qui ont glissé vers le djihadisme".

"Il faut renforcer immédiatement les moyens de nos services de renseignements. Il faut débloquer les hommes supplémentaires".

"Toute personne consultant un site djihadiste doit être condamné. Des centres de déradicalisations doivent être mis en place pour accueillir les jeunes qui reviennent de Syrie ou d'Irak. Il faut fermer les mosquées salafistes et expulser les imans qui ne s'inscrivent pas dans les valeurs de la République".

 

Le flux migratoire vers l'Europe

"C'est une chose que nous devons voir avec le ministre d'extrême gauche grec. Il faut demander aux Grecs si ils sont capables de tenir leur frontière au nom de la solidarité européenne".

"Il faut arrêter avec Schengen I et passer à un Schengen II et faire une politique migratoire commune".

"La question migratoire est centrale, il faudra aider puissamment l'Afrique à se développer."

 

 

Défiance envers les hommes politiques

"J'en prends acte et on pourrait la partager ensemble, elle est la même envers les journalistes. Je prends ma part de responsabilités".

"La situation est grave. Il y a des solutions pour s'en sortir, conformes aux idéaux démocratiques et aux exigences de sécurité des Français".

 

 

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