"PenelopeGate" : Marine Le Pen se moque de François Fillon et de ses amis qui se demandent "qui va le remplacer"
Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a raillé vendredi 27 François Fillon, qui affronte une enquête judiciaire sur l'emploi de sa femme comme assistante parlementaire, et dont "un certain nombre de ses amis commencent à se poser la question de qui va le remplacer".
"Il n'est pas très bon signe pour Fillon qu'un certain nombre de ses amis commencent à se poser la question de qui va le remplacer", a moqué Mme Le Pen, lors d'une conférence de presse à Denain (Nord) lors d'un déplacement sur le thème des séniors.
Pour Mme Le Pen, le vainqueur de la primaire organisée par le parti Les Républicains fin novembre est "en butte à une forme de confrontation entre les leçons qu'il a données lui-même à sa propre famille", référence à ses nombreuses déclarations sur son "irréprochabilité", "et la nature des faits qui lui sont reprochés".
Savoir si M. Fillon pouvait employer son épouse Penelope comme assistante parlementaire est "un débat de diversion" pour la candidate à la présidentielle.
"La question n'est pas de savoir si les députés peuvent travailler avec des membres de leur famille -on pourrait décider de l'interdire si on veut l'interdire-, mais la question est de savoir s'il y a eu un vrai travail d'assistant", a dit la dirigeante d'extrême droite.
Ces accusations, "ce n'est pas tellement mon problème, c'est celui de la droite pour M. Fillon, celui de la gauche pour M. Macron", l'ancien ministre de l'Economie et candidat à la présidentielle ayant rejeté les soupçons sur l'utilisation de frais de représentation quand il était à Bercy.
Marine Le Pen a estimé que c'est aux soutiens du candidat de la droite "qu'il faut poser la question pour savoir s'ils ont été convaincus par les explications de M. Fillon. J'ai l'impression qu'un certain nombre de soutiens n'ont pas été convaincus, c'est leur souci."
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