Présidence de l'UMP : le portrait d'Hervé Mariton

Auteur(s)
Maxime Macé
Publié le 26 novembre 2014 - 17:43
Mis à jour le 27 novembre 2014 - 15:38
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Le candidat à la présidence de l'UMP Hervé Mariton.
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©Thibault Camus/AP/Sipa
Hervé Mariton, le premier candidat déclaré à la présidence de l'UMP.
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Hervé Mariton est le premier à avoir annoncé sa candidature à la présidence de l'UMP, le 5 juin 2014. Ce représentant de l'aile droite de l'UMP entend remettre les militants au centre des décisions du parti en cas de victoire de sa candidature à la présidence.

Son C.V.

Agé de 56 ans, le député de la Drôme et maire de la ville de Crest (Drôme) est probablement le moins connu des trois candidats à la présidence. Hervé Mariton rejoint l'UMP en 2002 lors de la création du parti après de longues années à l'UDF. Il fut, de manière éphémère ministre de l'Outre-mer de mars à mai 2007 dans le gouvernement de Dominique de Villepin. Il s'est fait connaître lors du vote du mariage pour tous, auquel il est l'un des plus fervents opposant (il sera le principal orateur du groupe UMP à l'Assemblée nationale lors des débats sur ce projet de loi).

 

Son projet

Le maire de Crest promet de "redonner la parole aux militants" sur la réforme des retraites, sur l’augmentation du temps de travail, sur l’abrogation du mariage pour tous, sur le droit du sang… Pour cela, il entend systématiser le recours au vote des militants pour chaque décision importante prise par le parti, à commencer par la désignation des candidats, même sortants, aux élections. Il s'engage à faire signer à tous les responsables de l'UMP une "charte de bienveillance" dans laquelle ceux-ci s'engagent à faire passer les intérêts de l'UMP avant leurs ambitions personnelles. Hervé Mariton annonce également qu'il ne sera pas candidat à la primaire (qu'il veut ouverte) en vue de l'élection présidentielle de 2017 s'il est élu à la tête de l'UMP.

 

Ses soutiens

Plus de 40 parlementaires soutiennent le député de la Drôme. "Preuve que j’ai obtenu le respect de mes pairs", explique-t-il. Certains se tenaient à ses côtés lors des marches contre la loi Taubira sur le mariage homosexuel tels Jean-Frédéric Poisson et Jacques Myard, des Yvelines, Jean-Pierre Gorges et Philipppe Gosselin, de la Manche, Arlette Grosskost (Haut-Rhin), Charles Revet (Seine-Maritime) ou Nicolas Dhuicq (Aube). Son projet enregistre également l'adhésion de Gérard Longuet, ancien ministre et sénateur de la Meuse. Plus surprenant, selon Libération, Pénélope Fillon, épouse de François Fillon, aurait choisi de soutenir Hervé Mariton parce qu'il a "le mérite de souligner l’incompatibilité entre la présidence de l’UMP et une candidature à la primaire pour la présidentielle de 2017".

 

 

 

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