Primaire à droite : Guaino dernier candidat avant le suivant
Il y a les ténors, les ambitieux et ceux qui semblent plus faire acte de présence, pour tenter de peser à l'avenir. Avec l'annonce de la candidature d'Henry Guaino, ce lundi 13 au matin, la "primaire ouverte de la droite et du centre", le nom officiel du scrutin des 20 et 27 novembre prochains, a déjà douze prétendants déclarés. Et ce n'est (très probablement) pas fini.
Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet... toutes les "têtes d'affiches" de la galaxie LR sont au rendez-vous de la primaire, la première de ce côté-ci de l'échiquier politique, censée désigner un candidat unique pour la présidentielle de 2017. Des candidats évidents auxquels sont venus s'ajouter d'autres plus surprenants, à l'instar du revenant Jean-François Copé, des ultra-sarkozystes désormais émancipés Nadine Morano et Geoffroy Didier, ou encore de Jacques Myard et de Jean-Frédéric Poisson(députés des Yvelines dont les observateurs du conflit syrien ont déjà entendu parler). Ce dernier est par ailleurs le seul déjà officiellement qualifié pour la primaire en sa qualité de président du Parti chrétien-démocrate (PCD), les autres n'étant pour l'heure que des candidats à la candidature.
Cette liste devrait par ailleurs s'allonger dans les mois à venir. Il y a Nicolas Sarkozy, bien sûr, qui avoue lui-même que "oui", sa décision est prise, et promet à longueur de meetings à ses supporters qu'ils ne seront "pas déçus" mais qu'il leur faut attendre un peu. Quel suspens. Mais aussi Michèle Alliot-Marie, probablement le plus beau CV de ministre de la Ve République, qui pourrait elle aussi se lancer, pronostiquait récemment un de ses proches cité par Le Parisien.
Enfin, un candidat du centre pourrait également sortir du chapeau. Si l'UDI a ainsi finalement refusé de participer à la primaire, d'autres personnalités comme Jean-Louis Borloo ou encore Hervé Morin pourraient se laisser tenter et venir allonger la liste des prétendants. Celle-ci devrait ainsi enfler encore un peu plus d'ici à la fin de l'été avant de sensiblement se restreindre: les intéressés ont jusqu'au 9 septembre prochain pour déposer leurs parrainages (2.500 militants et 250 élus, dont 20 parlementaires). Une étape qui pourrait se révéler infranchissable pour beaucoup. Quitte à ce qu'un ou plusieurs fasse comme Henry Guaino, qui a d'ores et déjà annoncé que "si 20 parlementaires ne (le) soutiennent pas", il "pense" pouvoir obtenir "500 signatures d'élus". Autrement se présenter quand même en 2017.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.