Primaire à gauche : la presse juge le premier débat "aseptisé"
Le premier débat entre les sept candidats à la primaire élargie du PS a laissé les commentateurs sur leur faim, la presse vendredi 13 attend mieux de la suite, "vivement dimanche" s'amusent certains.
"Vivement dimanche," plaisante Yann Marec du Midi Libre qui a trouvé au premier débat des airs de "grande réunion de famille". "Il en faudra bien plus pour fixer l’opinion", estime-t-il.
"Les débats semblaient aseptisés", constate Jean-Marcel Bouguereau (La République des Pyrénées) qui s'interroge:"Où étaient le souffle, la vision, les projets?" "Heureusement restent encore deux débats", se rassure-t-il.
"Aucun des candidats n’a crevé l’écran" regrette Le Parisien/Aujourd'hui en France qui en conclut que "les deux autres débats ne seront pas de trop pour convaincre les électeurs de gauche de se rendre aux urnes de la primaire."
"Ce fut un débat d’économistes, grave, sobre, plus ou moins sérieux, selon les candidats et sans grandes aspérités.", pense également Hubert Coudurier du Télégramme.
Dans Le Journal de la Haute-Marne, Christophe Bonnefoy rappelle que pour les sept candidats ce n'est "pas simple" et "d'autant moins facile que deux hommes ont, eux, déjà compris à quel point le PS était malade et savent en profiter. Jean-Luc Mélenchon a le vent en poupe. Tout comme Emmanuel Macron".
Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Vincent Peillon, Sylvia Pinel, François de Rugy et Jean-Luc Bennahamias s'affrontaient jeudi soir pour le premier de leurs trois débats télévisés, le second aura lieu dimanche et le dernier le jeudi 19 avant le premier tour, dimanche 22 janvier.
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