Quand le citoyen doit s’adapter en permanence aux injonctions parfois contradictoires de l’Etat !
Chaque jour, l’Etat prend des décisions qui s’impose à tous les citoyens. Des décisions, qui peuvent être contredites quelques semaines ou quelques mois plus tard ou qui viennent s’ajouter à une législation déjà difficilement compréhensible. L’interventionnisme de l’Etat pénalise alors les citoyens, qui manquent d’une vision sur le moyen et le long terme.
En voulant tout contrôler et organiser, l’Etat intervient dans tous les domaines, allant même jusqu’à orienter nos choix au quotidien. L’Etat n’a-t-il pas contribué à aider au développement de la voiture diesel, en incitant les automobilistes, depuis des dizaines d’années, à acheter un véhicule présenté comme plus « propre » et plus économique ? Et aujourd’hui, de nombreux citoyens se sentent trompés devant le retournement de situation, imposé par cette obsession de la transition écologique.
Dans certaines situations, le changement d’avis de l’Etat peut être encore plus brutal et plus soudain. Ainsi au début de l’épidémie de coronavirus, l’Etat Français a expliqué aux citoyens que le port du masque n’était pas utile, alors même que quelques semaines plus tard, il devenait un élément clé pour pouvoir envisager le déconfinement.
Parfois, les contradictions étatiques frappent aussi le portefeuille des citoyens. Ainsi, lorsque le gouvernement incite les citoyens à investir dans l’immobilier locatif, il cherche à promouvoir une politique ambitieuse du logement en offrant une contrepartie fiscale aux investisseurs comme celle offerte par la loi Pinel notamment. En revanche, et dans le même temps, l’Etat cherche aussi à satisfaire aux attentes des locataires en quête de logements, et les décisions relatives à l’encadrement des loyers effraient alors les investisseurs, qui craignent de perdre d’un côté (loyers encadrés) ce qu’ils ont gagné de l’autre (bénéfice dû à la défiscalisation).
Les citoyens, à l’instar des entreprises ou des collectivités locales, se retrouvent donc perdus face à un Etat centralisateur et interventionniste. Les vérités d’aujourd’hui, traduites en normes et règlements en tout genre, ne seront pas celles de demain. Et le citoyen devra s’adapter à ces revirements de situation, et ce « quoi qu’il en coûte »…
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