Quand Louis Sarkozy milite pour la légalisation de toutes les drogues
Alors qu'en France le débat sur la légalisation du cannabis est encore loin d'être terminé, Louis Sarkozy voit plus loin. Le plus jeune fils de l'ancien président de la République a signé un long article vendredi 9 dans lequel il milite pour la légalisation de toutes les drogues.
Dans cette tribune écrite en anglais pour le Washington Examiner "Sarko Junior", comme il se surnomme lui-même, a comparé l'interdiction des drogues à la prohibition de l'alcool aux Etats-Unis dans les années 20.
A voir aussi: Cannabis - pourquoi les députés recommandent une simple amende
"Au lieu d'acheter (de l'alcool) à des entreprises privées et réglementées par le secteur public, les citoyens ont été forcés d'en acheter auprès de criminels et de trafiquants. À leur tour, ils ont financé les cartels criminels du marché noir au lieu de l'économie", a indiqué le jeune homme âgé de seulement 20 ans.
Pour lui, le parallèle est simple: la répression faite en ce qui concerne les drogues "n'arrête en aucune manière le commerce de la drogue dans le monde" puisque les consommateurs se fournissent auprès de revendeurs illégaux.
Pas question cependant de laisser libre court à la consommation de ces produits (encore) illicites. Le fils de Nicolas Sarkozy et de Cécilia Attias propose une répression spécifique pour les citoyens ayant des comportements dangereux mettant en danger "des citoyens innocents".
“If you put the federal government in charge of the Sahara Desert, in 5 years there'd be a shortage of sand...”
— Louis Sarkozy (@Sarko_Junior) 9 février 2018
By Milton Friedman, in my next article on drug legalization.
Disagree with me in the comments:https://t.co/R2O5l22fuq
En prenant l'exemple du Portugal, qui a décriminalisé toutes les consommations individuelles de drogue en 2010, il a aussi assuré que la dépénalisation des drogues permettrait de "réduire le nombre de citoyens actuellement en prison".
Bien qu'il ait été moqué sur les réseaux sociaux. Louis Sarkozy a aussi été soutenu. Par sa mère premièrement qui a même partagé le lien de l'article sur son propre compte Twitter. Plus étonnant: Laurence Parisot, ancienne présidente du MEDEF, a aussi partagé la publication jugeant le papier "très intéressant et assez convaincant".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.